Timeline

Critique
Synopsis/présentation
Un groupe de jeunes archéologues est projeté au XIVe siècle pour secourir leur mentor qui s'est retrouvé coincé à cette époque suite à un voyage rwmporel qui a mal tourné. Piégés au beau milieu dune guerre féroce qui oppose les Français et les Anglais, les jeunes gens devront user de leurs connaissances et de leur débrouillardise pour retourner au XXIe siècle sains et sauf.
Pauvre Richard Donner. Depuis longtemps quil chérissait lidée dadapter au grand écran le roman Timeline de Michael Crichton, et le résultat nest rien de moins que désastreux. Les péripéties sont si prévisibles (et risibles) et les rebondissements si incohérents que le film force le rire bien plus que tout tressaillement. Peut-être aurait-il intérêt à se contenter de donner des suites à Lethal Weapon, seuls films potables de sa récente filmographie.
Image
Cest au format respecté de 2.35:1 et daprès un transfert 16:9 que Timeline nous est présenté. Dans lensemble, la qualité de ce transfert est plutôt bonne mais en aucun cas excellente.
Mentionnons dentrée de jeu que linterpositif employé pour le transfert n'était certes pas dans un état optimal. On y voit de fréquents points blancs ainsi que quelques égratignures qui nont rien denvahissant, mais qui nont pas leur place non plus dans un film aussi récent. La définition générale du transfert est cependant de premier niveau. Presque toujours parfaitement nette, limage présente des détails et textures très subtils et rendus avec une grande précision. Seul bémol, lutilisation de gain dans certains plans des séquences nocturnes résulte en lapparition dun grain proéminent qui bloque certains détails à quelques reprises. Les couleurs sont également fort bien restituées, et ce malgré lutilisation évidente de divers filtres pour caractériser les deux époques qui évoluent en parallèle dans le film. Les scènes contemporaines présentes une forte dominante bleuté, voir cyan, tandis que les séquences se déroulants au moeyn-âge sont marquées par lutilisation dun filtre polarisant qui sature énormément les couleurs. Dans le premier cas, la naturalité des couleurs est difficile à juger, mais la saturation paraît bien ajustée et on ne remarque aucun débordement ou fourmillement. Pour les scènes médiévales, la saturation est parfois si excessive que les teintes de peau tendent à pencher vers le rougeâtre, ce qui nest peut-être pas tant un défaut quun choix esthétique. Les couleurs y sont également très riches et vives, sans jamais être sursaturées. Aucun débordement nest à déplorer dans ce cas-ci non plus.
Le contraste est bien géré et ne fluctue jamais. Le niveau des noirs paraît constant et surtout, bien ajusté, même dans les séquences nocturnes les plus sombres. Les parties denses nont cependant pas toujours le niveau de détail voulu, ce qui se traduit par des dégradés qui bloquent légèrement. Évidemment, ce défaut est plus évident avec larrivé du grain imputable à lutilisation du gain. Les noirs sont en général purs et profonds, sans être totalement exempts de fourmillement. Ce dernier est cependant bien subtil et rarement agaçant.
La partie numérique du transfert est irréprochable. La numérisation ne trahi aucune perte (drop), tandis que les défauts de compressions sont inexistants. La sur-accentuation des contours est minime et jamais encombrante.
Son
Cette édition propose trois bandes-son : deux anglaises (Dolby Digital 5.1 / 2.0 Surround) et une française (Dolby Digital 5.1). Des sous-titres anglais sont également offerts.
Il est à noter que si la bande-son française présente sensiblement les mêmes caractéristiques que le mixage multi-canal anglais, la qualité du doublage est si médiocre quon ne saurait insister suffisamment pour le film sois visionné en anglais (et ce dans le cas où vous voudriez absolument voir ce film ).
La qualité du mixage anglais est très bonne, quoique peu subtile. Évidemment, les artisans à qui l'ont doit cette bande-son ont misés sur tous les artifices sonores imaginables pour offrir un mixage des plus agressifs et vigoureux. En ce sens, on peu dire que la marchandise est livrée. La dynamique est franchement époustouflante et sétale sur toute la hauteur du spectre. Le champ-sonore, qui se déploie de tous les canaux, ne manque pas de profondeur ni de présence. La séparation des canaux est précise et très fluide. Les canaux dambiophonies sont sollicités pratiquement sans arrêt et ce, avec une redoutable efficacité. Les effets localisés y abondent, ainsi que des quelques effets dambiances relativement subtils mais peu raffinés. En fait, les enceintes arrières sont parfois tellement envahissantes quelles enterrent tout le reste et finissent par agacer. Par exemple, lors du combat final, le bruit des flèches sont si insistants quon aurait presque envi de baisser le volume général. Également, il est à déplorer que certains éléments sonores souffrent de façon significative de trop de présence et d'agressivité. Par exemple, les dialogues sont souvent enterrés sous les boucan engendré par l'ensemble du champ-sonore. Une augmentation du volume du canal central avant est presque de mise. Heureusement que les dialogues sont pour la plupart intelligibles. La musique, fidèlement reproduite, à également tendance à se perdre au milieu des effets sonores. Lorsquon lentend, elle ne manque toutefois pas de profondeur.
On sy attendait, mais les basses sont omniprésentes et très très profondes, tandis que le canal .1 (LFE) profite dune utilisation appuyée qui ne manquera pas de faire vibrer votre espace...
Suppléments/menus
Conclusion
La performance décevante du film au guichet lors de sa distribution en salles laisse espérer que ce navet suscite très peu dintérêt et quil disparaisse très rapidement dans les recoins poussiéreux des vidéoclubs.
Ceux qui auront toutefois osé une location ne seront probablement pas déçu par la qualité de cette édition, qui offre une qualité dimage honnête mais surtout un mixage sonore assez spectaculaire à défaut d'être subtil. Quant aux suppléments, ils se révèlent ironiquement plus intéressant que le film grâce à plus dune heure de documentaires qui dressent un portrait complet de la production du film.
Un groupe de jeunes archéologues est projeté au XIVe siècle pour secourir leur mentor qui s'est retrouvé coincé à cette époque suite à un voyage rwmporel qui a mal tourné. Piégés au beau milieu dune guerre féroce qui oppose les Français et les Anglais, les jeunes gens devront user de leurs connaissances et de leur débrouillardise pour retourner au XXIe siècle sains et sauf.
Pauvre Richard Donner. Depuis longtemps quil chérissait lidée dadapter au grand écran le roman Timeline de Michael Crichton, et le résultat nest rien de moins que désastreux. Les péripéties sont si prévisibles (et risibles) et les rebondissements si incohérents que le film force le rire bien plus que tout tressaillement. Peut-être aurait-il intérêt à se contenter de donner des suites à Lethal Weapon, seuls films potables de sa récente filmographie.
Image
Cest au format respecté de 2.35:1 et daprès un transfert 16:9 que Timeline nous est présenté. Dans lensemble, la qualité de ce transfert est plutôt bonne mais en aucun cas excellente.
Mentionnons dentrée de jeu que linterpositif employé pour le transfert n'était certes pas dans un état optimal. On y voit de fréquents points blancs ainsi que quelques égratignures qui nont rien denvahissant, mais qui nont pas leur place non plus dans un film aussi récent. La définition générale du transfert est cependant de premier niveau. Presque toujours parfaitement nette, limage présente des détails et textures très subtils et rendus avec une grande précision. Seul bémol, lutilisation de gain dans certains plans des séquences nocturnes résulte en lapparition dun grain proéminent qui bloque certains détails à quelques reprises. Les couleurs sont également fort bien restituées, et ce malgré lutilisation évidente de divers filtres pour caractériser les deux époques qui évoluent en parallèle dans le film. Les scènes contemporaines présentes une forte dominante bleuté, voir cyan, tandis que les séquences se déroulants au moeyn-âge sont marquées par lutilisation dun filtre polarisant qui sature énormément les couleurs. Dans le premier cas, la naturalité des couleurs est difficile à juger, mais la saturation paraît bien ajustée et on ne remarque aucun débordement ou fourmillement. Pour les scènes médiévales, la saturation est parfois si excessive que les teintes de peau tendent à pencher vers le rougeâtre, ce qui nest peut-être pas tant un défaut quun choix esthétique. Les couleurs y sont également très riches et vives, sans jamais être sursaturées. Aucun débordement nest à déplorer dans ce cas-ci non plus.
Le contraste est bien géré et ne fluctue jamais. Le niveau des noirs paraît constant et surtout, bien ajusté, même dans les séquences nocturnes les plus sombres. Les parties denses nont cependant pas toujours le niveau de détail voulu, ce qui se traduit par des dégradés qui bloquent légèrement. Évidemment, ce défaut est plus évident avec larrivé du grain imputable à lutilisation du gain. Les noirs sont en général purs et profonds, sans être totalement exempts de fourmillement. Ce dernier est cependant bien subtil et rarement agaçant.
La partie numérique du transfert est irréprochable. La numérisation ne trahi aucune perte (drop), tandis que les défauts de compressions sont inexistants. La sur-accentuation des contours est minime et jamais encombrante.
Son
Cette édition propose trois bandes-son : deux anglaises (Dolby Digital 5.1 / 2.0 Surround) et une française (Dolby Digital 5.1). Des sous-titres anglais sont également offerts.
Il est à noter que si la bande-son française présente sensiblement les mêmes caractéristiques que le mixage multi-canal anglais, la qualité du doublage est si médiocre quon ne saurait insister suffisamment pour le film sois visionné en anglais (et ce dans le cas où vous voudriez absolument voir ce film ).
La qualité du mixage anglais est très bonne, quoique peu subtile. Évidemment, les artisans à qui l'ont doit cette bande-son ont misés sur tous les artifices sonores imaginables pour offrir un mixage des plus agressifs et vigoureux. En ce sens, on peu dire que la marchandise est livrée. La dynamique est franchement époustouflante et sétale sur toute la hauteur du spectre. Le champ-sonore, qui se déploie de tous les canaux, ne manque pas de profondeur ni de présence. La séparation des canaux est précise et très fluide. Les canaux dambiophonies sont sollicités pratiquement sans arrêt et ce, avec une redoutable efficacité. Les effets localisés y abondent, ainsi que des quelques effets dambiances relativement subtils mais peu raffinés. En fait, les enceintes arrières sont parfois tellement envahissantes quelles enterrent tout le reste et finissent par agacer. Par exemple, lors du combat final, le bruit des flèches sont si insistants quon aurait presque envi de baisser le volume général. Également, il est à déplorer que certains éléments sonores souffrent de façon significative de trop de présence et d'agressivité. Par exemple, les dialogues sont souvent enterrés sous les boucan engendré par l'ensemble du champ-sonore. Une augmentation du volume du canal central avant est presque de mise. Heureusement que les dialogues sont pour la plupart intelligibles. La musique, fidèlement reproduite, à également tendance à se perdre au milieu des effets sonores. Lorsquon lentend, elle ne manque toutefois pas de profondeur.
On sy attendait, mais les basses sont omniprésentes et très très profondes, tandis que le canal .1 (LFE) profite dune utilisation appuyée qui ne manquera pas de faire vibrer votre espace...
Suppléments/menus
Conclusion
La performance décevante du film au guichet lors de sa distribution en salles laisse espérer que ce navet suscite très peu dintérêt et quil disparaisse très rapidement dans les recoins poussiéreux des vidéoclubs.
Ceux qui auront toutefois osé une location ne seront probablement pas déçu par la qualité de cette édition, qui offre une qualité dimage honnête mais surtout un mixage sonore assez spectaculaire à défaut d'être subtil. Quant aux suppléments, ils se révèlent ironiquement plus intéressant que le film grâce à plus dune heure de documentaires qui dressent un portrait complet de la production du film.
Qualité vidéo:
3,7/5
Qualité audio:
3,9/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,7/5
Note finale:
3,8/5
Auteur: Yannick Savard
Date de publication: 2004-04-28
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 4:3 Sony Trinitron Wega KV-32S42, Récepteur Pioneer VSX-D509, Lecteur DVD Pioneer DVL-909, enceintes Bose, câbles Monster Cable.
Date de publication: 2004-04-28
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 4:3 Sony Trinitron Wega KV-32S42, Récepteur Pioneer VSX-D509, Lecteur DVD Pioneer DVL-909, enceintes Bose, câbles Monster Cable.