Synopsis/présentation
Albert (Haley Joel Osment) n’a que sept ans quand sa mère meurt accidentellement. Il est alors envoyé chez une ancienne amie (Whoopi Goldberg) de celle-ci qu’il ne connaît pas du tout. Comble de malheurs, cette dernière n’a aucunement l’instinct maternel et ne sait pas comment s’occuper d’un enfant de son âge. Heureusement pour lui, Albert fait la rencontre de Bogus (Gérard Depardieu), un ami imaginaire qui fera tout son possible pour aider à consolider un lien d’amitié entre Albert et celle qui remplace maintenant sa mère.

Ce film a été réalisé par le cinéaste canadien Norman Jewison.


Image
Le film est présenté au format d'image respecté de 1.85:1 d'après un transfert 16:9.

Nous avons droit ici à un transfert franchement décevant. L'interpositif utilisé est tout de même relativement propre, n’affichant que quelques rares parasites. Par contre, l'image manque cruellement de définition, limitant le niveau de détails. De nombreux plans paraissent doux, ne permettant pas un rendu précis des textures. L'étalonnage des couleurs pose problème également, on remarque une dominante magenta pour toute la durée du film. Ceci affecte évidemment la pureté de certaines couleurs, en particulier les blancs qui tendent vers le rose pâle. Ceci étant dit, aucune sur-saturation n’est visible. On observe aucun débordement ou manque de constance. Le niveau de noir (brillance) est correctement ajusté et les contrastes sont bien gérés. Les dégradés paraissent fluides, sans blocages prématurés. Les noirs demeurent profonds et purs.

Côté numérique, on note une sur-accentuation des contours parfois agaçante. Un fourmillement est également visible. Quelques parasites numériques font aussi une apparition dérangeante.


Son
Deux bandes sonores en Dolby 2.0 Surround sont disponibles. La première consiste de la version originale anglaise, alors que la seconde est un doublage français.

Le mixage principal est tout ce qu’il y a de plus banal. Le champ sonore se déploie presque exclusivement des canaux avants, avec une stéréophonie plutôt limitée. Les canaux d’ambiophonies ne servent qu’à la reproduction de sons d’ambiance (foule, oiseaux, …) et de la musique de Marc Shaiman. Le film met principalement l’accent sur les dialogues, et à ce niveau, le résultat est bon. Les dialogues sont bien reproduits, en tout temps nets et intelligibles: que ce soit pour les murmures de Haley Joel Osment ou les chants en français de Gérard Depardieu. Les basses, sans être anecdotiques, ne sont pas présentes en force. Il est évident que ce mixage n’est pas à la hauteur des récentes productions, mais le résultat est tout de même acceptable.

Nouvelle habitude pour les titres catalogues de Warner, les sous-titres ne sont disponibles qu’en Espagnol. Ceux en Anglais se présentent sous la forme de CC (Close Captioning).


Suppléments/menus







Conclusion
Bogus met en scène un jeune Haley Joel Osment dans son tout premier rôle principal, et celui-ci montrait l’avenir qu’avait cet acteur à Hollywood. Il aurait été découvert beaucoup plus tôt si le film avait obtenu un plus grand succès au guichet, ce qui n’est pas le cas. L’édition offerte déçoit beaucoup. L’image affiche de nombreux défauts, alors que le son est tout ce qu’il y a de plus banal. Aucun supplément ne complète cette édition.