Stargate: Continuum

Critique
Synopsis/présentation
Après 10 saisons et deux films, si lon compte loriginal, on avait appris à montrer un certain respect pour la tentaculaire franchise Stargate SG-1. Son spin off, Atlantis, par contre, nest absolument pas du même calibre. Réchauffée et sans inspiration la série se traîne en longueur et nombreux sont les fans qui ne la regardent que par réflexe. Après le visionnement du dernier opus de SG-1 en date, on est sérieusement en droit de se demander si en fin de compte le manque dinspiration de léquipe de scénaristes dAtlantis nest pas contagieuse Pour être clair, Continuum est ennuyeux, vraiment ennuyeux, même en HD
Le gros problème de ce film, sorti directement en vidéo, est quil a été tourné exclusivement pour les fans. Ces derniers seront les seuls à pouvoir trouver un quelconque sens à cette histoire conçue uniquement pour les plus initiés des « Stargateurs ». En effet, si vous navez pas suivi religieusement les dix saisons, ne comptez pas comprendre le moindrement lhistoire.
Pour les autres, le contenu de ce dernier film est tellement mince que laction peut être résumée très succinctement :
- Baal
- Complot
- Voyage dans le temps
- Apocalypse planétaire
Ça ne prend pas plus que ces quelques mots clefs et un peu de connaissances en science-fiction pour quun fan assidu devine rapidement lintégralité du scénario. En fait, les deux seules scènes dintérêts du film sont celles en Arctique et la fuite en F-15 sous fond de fin de monde. Heureusement, celles-ci ont été étirées au maximum et prennent une place considérable dans le film.
On remarquera aussi un nombre impressionnant dapparences dune multitude de personnages de lunivers, certaines très courtes, et autres clins dil à la série, qui pourront peut-être faire plaisir aux fans, mais ne sauveront pas un film très médiocre.
On espèrera que le prochain film sera meilleur, bien meilleur
Image
Le film est proposé au format respecté de 1.78:1, daprès un transfert HD 1080p.
Globalement limage est dexcellente facture, surtout pour une sortie directe en vidéo. Le principal reproche quil sera possible de faire est une image avec un niveau de détail dans les zones sombres un peu plus faible que ce que le format nous offre habituellement. Lorigine du film explique ce petit défaut qui est vraiment mineur ici. Un autre irritant mineur est un petit coté délavé des scènes sans effets spéciaux. Cest notable mais pas vraiment ennuyeux. Un bon point cependant est la présence dun grain assez fort qui témoigne dun soin particulier dans la compression.
On ne pourra quapprécier ce bon travail. Il ny a pas de quoi coucher dehors mais cest très décent.
Son
Cette édition Blu-Ray, nous offre une bande son DTS-HD en anglais, ainsi quen français et en espagnol en Dolby Digital 5.1. De plus des sous-titres sont disponibles en anglais et en espagnol.
Tout comme limage, la présentation est assez en retrait. La qualité sonore est excellente tout au long du film mais le mixage est très nettement timide par rapport aux habituelles tonitruantes bandes-son auxquelles nous somme maintenant habituées. La grande majorité de laudio est cantonnée sur lavant avec très peu de passage enveloppant. Une dutilisation aussi restreinte des enceintes ambiophoniques est un peu étonnante de nos jours mais ne dérange pas vraiment. On notera cependant que limmersion nest pas aussi bonne quelle pourrait lêtre avec une utilisation équilibrée des canaux dambiance du format.
Les dialogues sont toujours clairs et la musique tout à fait oubliable.
Là encore cest un travail extrêmement décent sans être exceptionnel.
Suppléments/menus
Puisque nous somme au royaume du médiocre depuis le début de cette critique, nous allons y rester avec la partie supplément. Celle-ci est particulièrement mécanique, on pourrait même la qualifiée de syndicale tellement elle ressemble au minimum obligatoire pour une édition Blu-Ray qui se respecte. On y retrouve le commentaire obligatoire et quelques documentaires peu inspirés.
Les commentateurs sont Brad Wright, le producteur exécutif/scénariste et le réalisateur Martin Wood. Aucun des deux nest particulièrement intéressant et franchement le commentaire est plutôt ennuyeux. Il consiste en une suite de détails techniques qui deviennent très vite lassant. Les plus mordus de la série se laisseront peut-être entraîner par lénergie et la bonne humeur des orateurs.
Des trois documentaires seul le deuxième représentera un intérêt quelconque. La saga de léquipe au pôle nord est étonnamment émotionnelle et passionnante. Si vous ne devez en voir quun seul se sera Stargate Goes to the Arctic (21:53). Les deux autres sont une perte de temps sidérale. The Making of 'Stargate Continuum' (22:35) est tellement bateau que ça en est presque honteux et le dernier The Layman's Guide to Time Travel (9:19) est tellement nullissime que cela ne peut être quune blague que nous navons pas comprise, en tout cas nous lespérons.
Pour mettre un peu de sel sur la plaie, pourtant déjà béante et douloureuse, lensemble des ces supplément nous sont offert dans un superbe format 4 :3 avec une résolution standard de 480p. Bienvenue dans le monde fascinant de la résolution DVD et du festival de bande noire. Les suppléments dans un format différents étaient déjà pénibles en DVD mais en Blu-Ray cela devient carrément insupportable. Cest bien beau de nous faire miroiter la HD sous le nez mais il faut livrer complètement quand en vient le temps Nous espérons que le message finira par passer, les suppléments sont une des seules raisons dacheter les éditions disques (DVD ou Blu-Ray), si ceux-ci ne sont pas à la hauteur on est mieux de se contenter de visionner le film lors de sa diffusion.
Conclusion
Moyen, cest le terme qui saute immédiatement à lesprit après avoir « expérimenté » cette édition assez fade. Le film est moyen, limage est moyenne, le son est quelconque et les suppléments ne supplémentent pas vraiment.
Nous ne pourrons que conseiller aux nouveaux venus de lunivers de passer leur chemin. Les habitués, eux, auront probablement déjà leur copie.
Après 10 saisons et deux films, si lon compte loriginal, on avait appris à montrer un certain respect pour la tentaculaire franchise Stargate SG-1. Son spin off, Atlantis, par contre, nest absolument pas du même calibre. Réchauffée et sans inspiration la série se traîne en longueur et nombreux sont les fans qui ne la regardent que par réflexe. Après le visionnement du dernier opus de SG-1 en date, on est sérieusement en droit de se demander si en fin de compte le manque dinspiration de léquipe de scénaristes dAtlantis nest pas contagieuse Pour être clair, Continuum est ennuyeux, vraiment ennuyeux, même en HD
Le gros problème de ce film, sorti directement en vidéo, est quil a été tourné exclusivement pour les fans. Ces derniers seront les seuls à pouvoir trouver un quelconque sens à cette histoire conçue uniquement pour les plus initiés des « Stargateurs ». En effet, si vous navez pas suivi religieusement les dix saisons, ne comptez pas comprendre le moindrement lhistoire.
Pour les autres, le contenu de ce dernier film est tellement mince que laction peut être résumée très succinctement :
- Baal
- Complot
- Voyage dans le temps
- Apocalypse planétaire
Ça ne prend pas plus que ces quelques mots clefs et un peu de connaissances en science-fiction pour quun fan assidu devine rapidement lintégralité du scénario. En fait, les deux seules scènes dintérêts du film sont celles en Arctique et la fuite en F-15 sous fond de fin de monde. Heureusement, celles-ci ont été étirées au maximum et prennent une place considérable dans le film.
On remarquera aussi un nombre impressionnant dapparences dune multitude de personnages de lunivers, certaines très courtes, et autres clins dil à la série, qui pourront peut-être faire plaisir aux fans, mais ne sauveront pas un film très médiocre.
On espèrera que le prochain film sera meilleur, bien meilleur
Image
Le film est proposé au format respecté de 1.78:1, daprès un transfert HD 1080p.
Globalement limage est dexcellente facture, surtout pour une sortie directe en vidéo. Le principal reproche quil sera possible de faire est une image avec un niveau de détail dans les zones sombres un peu plus faible que ce que le format nous offre habituellement. Lorigine du film explique ce petit défaut qui est vraiment mineur ici. Un autre irritant mineur est un petit coté délavé des scènes sans effets spéciaux. Cest notable mais pas vraiment ennuyeux. Un bon point cependant est la présence dun grain assez fort qui témoigne dun soin particulier dans la compression.
On ne pourra quapprécier ce bon travail. Il ny a pas de quoi coucher dehors mais cest très décent.
Son
Cette édition Blu-Ray, nous offre une bande son DTS-HD en anglais, ainsi quen français et en espagnol en Dolby Digital 5.1. De plus des sous-titres sont disponibles en anglais et en espagnol.
Tout comme limage, la présentation est assez en retrait. La qualité sonore est excellente tout au long du film mais le mixage est très nettement timide par rapport aux habituelles tonitruantes bandes-son auxquelles nous somme maintenant habituées. La grande majorité de laudio est cantonnée sur lavant avec très peu de passage enveloppant. Une dutilisation aussi restreinte des enceintes ambiophoniques est un peu étonnante de nos jours mais ne dérange pas vraiment. On notera cependant que limmersion nest pas aussi bonne quelle pourrait lêtre avec une utilisation équilibrée des canaux dambiance du format.
Les dialogues sont toujours clairs et la musique tout à fait oubliable.
Là encore cest un travail extrêmement décent sans être exceptionnel.
Suppléments/menus
Puisque nous somme au royaume du médiocre depuis le début de cette critique, nous allons y rester avec la partie supplément. Celle-ci est particulièrement mécanique, on pourrait même la qualifiée de syndicale tellement elle ressemble au minimum obligatoire pour une édition Blu-Ray qui se respecte. On y retrouve le commentaire obligatoire et quelques documentaires peu inspirés.
Les commentateurs sont Brad Wright, le producteur exécutif/scénariste et le réalisateur Martin Wood. Aucun des deux nest particulièrement intéressant et franchement le commentaire est plutôt ennuyeux. Il consiste en une suite de détails techniques qui deviennent très vite lassant. Les plus mordus de la série se laisseront peut-être entraîner par lénergie et la bonne humeur des orateurs.
Des trois documentaires seul le deuxième représentera un intérêt quelconque. La saga de léquipe au pôle nord est étonnamment émotionnelle et passionnante. Si vous ne devez en voir quun seul se sera Stargate Goes to the Arctic (21:53). Les deux autres sont une perte de temps sidérale. The Making of 'Stargate Continuum' (22:35) est tellement bateau que ça en est presque honteux et le dernier The Layman's Guide to Time Travel (9:19) est tellement nullissime que cela ne peut être quune blague que nous navons pas comprise, en tout cas nous lespérons.
Pour mettre un peu de sel sur la plaie, pourtant déjà béante et douloureuse, lensemble des ces supplément nous sont offert dans un superbe format 4 :3 avec une résolution standard de 480p. Bienvenue dans le monde fascinant de la résolution DVD et du festival de bande noire. Les suppléments dans un format différents étaient déjà pénibles en DVD mais en Blu-Ray cela devient carrément insupportable. Cest bien beau de nous faire miroiter la HD sous le nez mais il faut livrer complètement quand en vient le temps Nous espérons que le message finira par passer, les suppléments sont une des seules raisons dacheter les éditions disques (DVD ou Blu-Ray), si ceux-ci ne sont pas à la hauteur on est mieux de se contenter de visionner le film lors de sa diffusion.
Conclusion
Moyen, cest le terme qui saute immédiatement à lesprit après avoir « expérimenté » cette édition assez fade. Le film est moyen, limage est moyenne, le son est quelconque et les suppléments ne supplémentent pas vraiment.
Nous ne pourrons que conseiller aux nouveaux venus de lunivers de passer leur chemin. Les habitués, eux, auront probablement déjà leur copie.
Qualité vidéo:
3,5/5
Qualité audio:
3,7/5
Suppléments:
2,5/5
Rapport qualité/prix:
3,5/5
Note finale:
3,3/5
Auteur: Pascal Cauden
Date de publication: 2008-08-12
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Toshiba 50HX70, Amplificateur Denon 3801, Enceintes Energy XL-26(x2), XL-C, XL-R (x4), Caisson d'extrêmes graves Klipsch KSW 12, HTPC (composantes 1080i. Lecteur: Media Portal/decodeur mpeg2 et audio : Dscaler 5
Date de publication: 2008-08-12
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Toshiba 50HX70, Amplificateur Denon 3801, Enceintes Energy XL-26(x2), XL-C, XL-R (x4), Caisson d'extrêmes graves Klipsch KSW 12, HTPC (composantes 1080i. Lecteur: Media Portal/decodeur mpeg2 et audio : Dscaler 5