Be Kind Rewind

Critique
Synopsis/présentation
Afin dempêcher la fermeture de son commerce, le propriétaire dun club vidéo (Danny Glover) louant exclusivement des VHS sabsente pour voir ce qui assure le succès de ses compétiteurs. En son absence, il laisse le commerce entre les mains de son employé, Mike (Mos Def), et lui donne une seule consigne: Ne pas laisser son ami Jerry (Jack Black) entrer et interagir avec les clients. Malheureusement, Jerry entre quand même dans le commerce et efface accidentellement toutes les cassettes en inventaire. Avec des clients mécontents qui simpatientent, les deux amis trouvent une solution plutôt inhabituelle: Filmer eux-mêmes quelques-uns des plus grands succès hollywoodiens avec les moyens du bord et avec eux comme acteurs. Bien que cela règle le problème temporairement, un autre survient quand la popularité de leurs versions des films dépasse grandement leur capacité de production. Heureusement, leur débrouillardise aura le dessus et la communauté en sortira beaucoup plus forte et unie.
Longtemps associé au monde des vidéoclips, le réalisateur français Michel Gondry sest fait remarquer en Amérique en donnant à Jim Carrey un rôle dramatique dans Eternal Sunshine for a Spotless Mind. Cest probablement le même défi qui la poussé à choisir Jack Black dans un rôle hors registre. En effet, contrairement à ce que sa présence puisse indiquer, Black ne monopolise pas le film (il nen est pas lacteur principal) et Be Kind, Rewind est beaucoup plus profond et émouvant quil ne le semble.
Il est important de noter que cette édition offre un montage légèrement différent de celui montré en salle. Une scène additionnelle, dà peine quelques minutes, a été ajoutée.
Image
Cette édition offre le film selon deux transferts sur la même face de ce DVD-9. Le premier consiste au format dimage respecté de 2.35:1 daprès un transfert 16:9, alors que le deuxième est un transfert 4:3 qui recadre limage au format 1.33:1.
Puisque lhistoire du film tourne autour des VHS disparues depuis longtemps, cest peut-être par nostalgie que le réalisateur Gondry opta dutiliser un rendu visuel rappelant les lacunes de ce support. En premier lieu, la définition générale de limage est parfois défaillante. Même si le film affiche un niveau de détails élevé, certains plans paraissent légèrement trop doux. Le rendu des textures sen voit parfois affecté. La palette nest également pas de premier ordre. Sans souffrir de graves problèmes, notons quand même une légère désaturation, ce qui enlève du naturel à certaines couleurs. Évidemment, il sagit probablement dun choix artistique pour montrer la vie terne des habitants de cette banlieue du New Jersey. Le niveau des noirs est parfois inadéquat, assombrissant inutilement limage. Les contrastes sont bien ajustés et évitent toute surbrillance. Les dégradés paraissent fluides, avec seulement quelques blocages prématurés. Les noirs sont profonds et purs.
Numériquement, on note la présence dun certain grain, ainsi que quelques traces deffet fantôme.
Son
Lédition canadienne de Be Kind Rewind, mise en marché par Alliance Atlantis, substitue le mixage Dolby 2.0 Surround anglais par un doublage au même format en français. La version originale anglaise au format Dolby Digital 5.1 demeure présente.
Le film profite dun mixage tout à fait approprié, mais que se limite à nêtre que fonctionnel. Aucun grand déploiement deffets sonores ne survient avec ce mixage mettant davantage lemphase sur les dialogues. Par conséquent, les canaux dambiophonie sont très peu utilisés, ne serait-ce que pour quelques échos ou rares sons dambiance. Le champ sonore avant constitue l'essentiel du mixage, offrant une stéréophonie acceptable. Les dialogues demeurent nets et intelligibles, sans défauts de captation. La trame sonore est bien intégrée à lensemble, jouant parfois de subtilité, parfois en avant plan rôle. La musique est variée et originale. Les basses sont adéquates, mais les extrêmes graves (LFE, canal .1) sont anecdotiques.
Des sous-titres anglais et français sont disponibles. Notez quune seule scène est ajoutée à ce montage et que celle-ci nest pas doublée, mais bien sous-titrée.
Suppléments/menus
Conclusion
Encore une fois, la présence de Jack Black dans ce film ne garantit pas de lhumour sans arrêt. Au contraire, son rôle est beaucoup plus en retrait qu'on pourrait le croire. La véritable vedette de ce film est plutôt Mos Def, autour de qui tourne gravite ce scénario. Mais au-delà des acteurs et de leurs personnages, le véritable centre dintérêt de ce film consiste en les films eux-mêmes. On voit jusquoù deux flâneurs sans talents sont prêts à aller pour leur passion du cinéma et, par le fait-même, pour unir leur communauté.
Il est difficile de dire assurément si le réalisateur Michel Gondry avait réellement lintention de donner un look VHS à son film, mais il nen demeure pas moins que les défauts imposés à limage ne sont pas à lavantage dun support comme le DVD. Le mixage sonore est fonctionnel, sans plus. Du côté des suppléments, ce nest guère mieux, car seul un cours documentaire sur la banlieue où a eu lieu le tournage est disponible.
Afin dempêcher la fermeture de son commerce, le propriétaire dun club vidéo (Danny Glover) louant exclusivement des VHS sabsente pour voir ce qui assure le succès de ses compétiteurs. En son absence, il laisse le commerce entre les mains de son employé, Mike (Mos Def), et lui donne une seule consigne: Ne pas laisser son ami Jerry (Jack Black) entrer et interagir avec les clients. Malheureusement, Jerry entre quand même dans le commerce et efface accidentellement toutes les cassettes en inventaire. Avec des clients mécontents qui simpatientent, les deux amis trouvent une solution plutôt inhabituelle: Filmer eux-mêmes quelques-uns des plus grands succès hollywoodiens avec les moyens du bord et avec eux comme acteurs. Bien que cela règle le problème temporairement, un autre survient quand la popularité de leurs versions des films dépasse grandement leur capacité de production. Heureusement, leur débrouillardise aura le dessus et la communauté en sortira beaucoup plus forte et unie.
Longtemps associé au monde des vidéoclips, le réalisateur français Michel Gondry sest fait remarquer en Amérique en donnant à Jim Carrey un rôle dramatique dans Eternal Sunshine for a Spotless Mind. Cest probablement le même défi qui la poussé à choisir Jack Black dans un rôle hors registre. En effet, contrairement à ce que sa présence puisse indiquer, Black ne monopolise pas le film (il nen est pas lacteur principal) et Be Kind, Rewind est beaucoup plus profond et émouvant quil ne le semble.
Il est important de noter que cette édition offre un montage légèrement différent de celui montré en salle. Une scène additionnelle, dà peine quelques minutes, a été ajoutée.
Image
Cette édition offre le film selon deux transferts sur la même face de ce DVD-9. Le premier consiste au format dimage respecté de 2.35:1 daprès un transfert 16:9, alors que le deuxième est un transfert 4:3 qui recadre limage au format 1.33:1.
Puisque lhistoire du film tourne autour des VHS disparues depuis longtemps, cest peut-être par nostalgie que le réalisateur Gondry opta dutiliser un rendu visuel rappelant les lacunes de ce support. En premier lieu, la définition générale de limage est parfois défaillante. Même si le film affiche un niveau de détails élevé, certains plans paraissent légèrement trop doux. Le rendu des textures sen voit parfois affecté. La palette nest également pas de premier ordre. Sans souffrir de graves problèmes, notons quand même une légère désaturation, ce qui enlève du naturel à certaines couleurs. Évidemment, il sagit probablement dun choix artistique pour montrer la vie terne des habitants de cette banlieue du New Jersey. Le niveau des noirs est parfois inadéquat, assombrissant inutilement limage. Les contrastes sont bien ajustés et évitent toute surbrillance. Les dégradés paraissent fluides, avec seulement quelques blocages prématurés. Les noirs sont profonds et purs.
Numériquement, on note la présence dun certain grain, ainsi que quelques traces deffet fantôme.
Son
Lédition canadienne de Be Kind Rewind, mise en marché par Alliance Atlantis, substitue le mixage Dolby 2.0 Surround anglais par un doublage au même format en français. La version originale anglaise au format Dolby Digital 5.1 demeure présente.
Le film profite dun mixage tout à fait approprié, mais que se limite à nêtre que fonctionnel. Aucun grand déploiement deffets sonores ne survient avec ce mixage mettant davantage lemphase sur les dialogues. Par conséquent, les canaux dambiophonie sont très peu utilisés, ne serait-ce que pour quelques échos ou rares sons dambiance. Le champ sonore avant constitue l'essentiel du mixage, offrant une stéréophonie acceptable. Les dialogues demeurent nets et intelligibles, sans défauts de captation. La trame sonore est bien intégrée à lensemble, jouant parfois de subtilité, parfois en avant plan rôle. La musique est variée et originale. Les basses sont adéquates, mais les extrêmes graves (LFE, canal .1) sont anecdotiques.
Des sous-titres anglais et français sont disponibles. Notez quune seule scène est ajoutée à ce montage et que celle-ci nest pas doublée, mais bien sous-titrée.
Suppléments/menus
Conclusion
Encore une fois, la présence de Jack Black dans ce film ne garantit pas de lhumour sans arrêt. Au contraire, son rôle est beaucoup plus en retrait qu'on pourrait le croire. La véritable vedette de ce film est plutôt Mos Def, autour de qui tourne gravite ce scénario. Mais au-delà des acteurs et de leurs personnages, le véritable centre dintérêt de ce film consiste en les films eux-mêmes. On voit jusquoù deux flâneurs sans talents sont prêts à aller pour leur passion du cinéma et, par le fait-même, pour unir leur communauté.
Il est difficile de dire assurément si le réalisateur Michel Gondry avait réellement lintention de donner un look VHS à son film, mais il nen demeure pas moins que les défauts imposés à limage ne sont pas à lavantage dun support comme le DVD. Le mixage sonore est fonctionnel, sans plus. Du côté des suppléments, ce nest guère mieux, car seul un cours documentaire sur la banlieue où a eu lieu le tournage est disponible.
Qualité vidéo:
3,6/5
Qualité audio:
3,7/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,7/5
Note finale:
3,7/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2008-07-10
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3
Date de publication: 2008-07-10
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3