10,000 BC

Critique
Synopsis/présentation
À lépoque de la dernière grande glaciation, un peuple primitif souffre dune pénible famine. Alors que la nourriture continue de se faire rare, seule la chasse au mammouth leur fournit quelque chose à manger. Pour empirer la situation, leur campement est attaqué par une tribu venue dailleurs qui, en plus de semer la mort et la destruction, enlève les plus belles femmes et les adolescents en meilleure forme physique. Dans le but de libérer sa femme, un jeune guerrier nommé DLeh (Steven Strait), loin dêtre le plus courageux, se lance à la poursuite des assaillants. Aidé de deux autres membres de sa tribu, ils traverseront des régions jamais explorées, confronteront des animaux jamais vus et sassocieront à des tribus étrangères, tout ça, dans le but de secourir ceux qui ont été enlevés. Le plus grand défi de tous se dressera devant eux, alors quils devront anéantir un empire afin daccomplir leur destiné.
Il est difficile de ne pas faire de parallèles entre 10,000 B.C. de Roland Emmerich et Apocalypto de Mel Gibson. Après tout, les deux films traitent de la vie quotidienne des civilisations disparues, dont la vie tranquille est perturbée par une attaque inattendue perpétrée par une autre tribu. Par contre, là sarrête toute comparaison. Alors que Apocalypto nous immerge dans lunivers Maya avec des dialogues dans cette langue disparue, 10,000 se déroule totalement en anglais, à lexception des autres tribus. Le souci du détail et du réalisme de Gibson contraste donc beaucoup avec les choix de Emmerich, ce dernier visant davantage la population en général.
Image
Le film est offert au format dimage respecté de 2.40:1 dans une résolution native de 1080p.
Sans être de référence, le transfert est quand même de très grande qualité. Le matériel source naffiche aucun parasite notable et la définition générale de limage est excellente. On regrette par contre un manque de constance au niveau de la définition, offrant quelques plans, habituellement des plans densemble, moins bien définis. Outre cela, le rendu des textures est de bon niveau. Si le niveau de détails demeure élevé, il met en évidence le manque de fluidité dans lintégration des effets spéciaux (images de synthèse). Ceux-ci détonnent avec les séquences filmées (acteurs, accessoires, portions de décors) puisque la définition nest pas du tout cohérente entre les deux sources. Les effets de fumée ou de poussières, par exemple, ne recouvrent pas les CGI de la même façon que les acteurs. La palette, parfois stylisée, est magnifiquement bien reproduite, offrant à la fois des couleurs dune pureté irréprochable et des nuances riches par leur fluidité. Les tons de peaux demeurent naturels. Le niveau des noirs est adéquat et ne limite en rien les scènes se déroulant la nuit ou sous un éclairage faible. Les contrastes sont bien gérés afin déviter toute surbrillance, ce qui aurait pu être problématique avec les paysages désertiques, soit de neige ou de sable doré. Les noirs sont profonds et purs, profitant dun très bon niveau de détails dans les parties sombres grâce à des dégradés fluides.
Numériquement, aucun défaut majeur nest apparent. Les halos sont absents, tout comme les effets de crénelage. Un léger effet fantôme est parfois visible, mais celui-ci demeure mineur.
Son
La version originale anglaise est disponible au format Dolby TrueHD et Dolby Digital 5.1, alors que les doublages français et espagnols sont également disponibles dans ce second format.
Ce mixage est tout ce à quoi on sattendrait dun film daction de lenvergure de 10,000 B.C. Le dynamisme est irréprochable et lenvironnement sonore est particulièrement bien développé. Les moments calmes du film permettent dentendre de nombreux sons dambiance tels des bruits de vents ou autres éléments de la nature. Par contre, quand laction embarque, le mixage explose. Le champ sonore avant est très bien développé, offrant une excellente stéréophonie et de nombreuses transitions gauche-droite. Les canaux ambiophoniques sont également bien utilisés, malgré le fait que certaines occasions auraient profité dun peu plus dintensité. La trame sonore, très orchestrale, accompagne adéquatement ce film, profitant des scènes tranquilles pour prendre lavant-scène. Les dialogues sont rendus avec justesse, sans problèmes dintelligibilité, pour la plupart du temps. Seules quelques scènes daction enterrent les paroles sous une montagne deffets sonores. Les basses supportent parfaitement le mixage en général et les extrêmes graves (LFE, canal .1) brillent par une profondeur exemplaire. Lassaut contre le troupeau de mammouth au début du film est particulièrement révélateur.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
10,000 B.C. est un film au budget impressionnant, mais tout largent du monde ne peut pas compenser pour ses lacunes. Les dialogues en anglais (ou doublés) frisent le ridicule. Les acteurs et actrices, à la dentition parfaite et sans imperfections physiques, nuisent également le réalisme du film. Le choix de lépoque et lintégration des pyramides dans cette histoire ne respectent pas non plus les théories majoritairement acceptées par la communauté scientifique. Finalement, les images de synthèse retirent toute crédibilité à des scènes qui en auraient eu bien besoin. Nul besoin de dire que dans cette catégorie de films, Apocalypto de Mel Gibson est nettement plus réaliste.
Alors que le film déçoit, cette édition Blu-ray ne fait guère mieux. Le transfert vidéo est excellent, sans être de référence. Le mixage sonore est intéressant, mais tout comme limage, nest pas optimal. Les suppléments sont malheureusement peu nombreux et semblent davantage promotionnels que réellement informatifs.
À lépoque de la dernière grande glaciation, un peuple primitif souffre dune pénible famine. Alors que la nourriture continue de se faire rare, seule la chasse au mammouth leur fournit quelque chose à manger. Pour empirer la situation, leur campement est attaqué par une tribu venue dailleurs qui, en plus de semer la mort et la destruction, enlève les plus belles femmes et les adolescents en meilleure forme physique. Dans le but de libérer sa femme, un jeune guerrier nommé DLeh (Steven Strait), loin dêtre le plus courageux, se lance à la poursuite des assaillants. Aidé de deux autres membres de sa tribu, ils traverseront des régions jamais explorées, confronteront des animaux jamais vus et sassocieront à des tribus étrangères, tout ça, dans le but de secourir ceux qui ont été enlevés. Le plus grand défi de tous se dressera devant eux, alors quils devront anéantir un empire afin daccomplir leur destiné.
Il est difficile de ne pas faire de parallèles entre 10,000 B.C. de Roland Emmerich et Apocalypto de Mel Gibson. Après tout, les deux films traitent de la vie quotidienne des civilisations disparues, dont la vie tranquille est perturbée par une attaque inattendue perpétrée par une autre tribu. Par contre, là sarrête toute comparaison. Alors que Apocalypto nous immerge dans lunivers Maya avec des dialogues dans cette langue disparue, 10,000 se déroule totalement en anglais, à lexception des autres tribus. Le souci du détail et du réalisme de Gibson contraste donc beaucoup avec les choix de Emmerich, ce dernier visant davantage la population en général.
Image
Le film est offert au format dimage respecté de 2.40:1 dans une résolution native de 1080p.
Sans être de référence, le transfert est quand même de très grande qualité. Le matériel source naffiche aucun parasite notable et la définition générale de limage est excellente. On regrette par contre un manque de constance au niveau de la définition, offrant quelques plans, habituellement des plans densemble, moins bien définis. Outre cela, le rendu des textures est de bon niveau. Si le niveau de détails demeure élevé, il met en évidence le manque de fluidité dans lintégration des effets spéciaux (images de synthèse). Ceux-ci détonnent avec les séquences filmées (acteurs, accessoires, portions de décors) puisque la définition nest pas du tout cohérente entre les deux sources. Les effets de fumée ou de poussières, par exemple, ne recouvrent pas les CGI de la même façon que les acteurs. La palette, parfois stylisée, est magnifiquement bien reproduite, offrant à la fois des couleurs dune pureté irréprochable et des nuances riches par leur fluidité. Les tons de peaux demeurent naturels. Le niveau des noirs est adéquat et ne limite en rien les scènes se déroulant la nuit ou sous un éclairage faible. Les contrastes sont bien gérés afin déviter toute surbrillance, ce qui aurait pu être problématique avec les paysages désertiques, soit de neige ou de sable doré. Les noirs sont profonds et purs, profitant dun très bon niveau de détails dans les parties sombres grâce à des dégradés fluides.
Numériquement, aucun défaut majeur nest apparent. Les halos sont absents, tout comme les effets de crénelage. Un léger effet fantôme est parfois visible, mais celui-ci demeure mineur.
Son
La version originale anglaise est disponible au format Dolby TrueHD et Dolby Digital 5.1, alors que les doublages français et espagnols sont également disponibles dans ce second format.
Ce mixage est tout ce à quoi on sattendrait dun film daction de lenvergure de 10,000 B.C. Le dynamisme est irréprochable et lenvironnement sonore est particulièrement bien développé. Les moments calmes du film permettent dentendre de nombreux sons dambiance tels des bruits de vents ou autres éléments de la nature. Par contre, quand laction embarque, le mixage explose. Le champ sonore avant est très bien développé, offrant une excellente stéréophonie et de nombreuses transitions gauche-droite. Les canaux ambiophoniques sont également bien utilisés, malgré le fait que certaines occasions auraient profité dun peu plus dintensité. La trame sonore, très orchestrale, accompagne adéquatement ce film, profitant des scènes tranquilles pour prendre lavant-scène. Les dialogues sont rendus avec justesse, sans problèmes dintelligibilité, pour la plupart du temps. Seules quelques scènes daction enterrent les paroles sous une montagne deffets sonores. Les basses supportent parfaitement le mixage en général et les extrêmes graves (LFE, canal .1) brillent par une profondeur exemplaire. Lassaut contre le troupeau de mammouth au début du film est particulièrement révélateur.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
10,000 B.C. est un film au budget impressionnant, mais tout largent du monde ne peut pas compenser pour ses lacunes. Les dialogues en anglais (ou doublés) frisent le ridicule. Les acteurs et actrices, à la dentition parfaite et sans imperfections physiques, nuisent également le réalisme du film. Le choix de lépoque et lintégration des pyramides dans cette histoire ne respectent pas non plus les théories majoritairement acceptées par la communauté scientifique. Finalement, les images de synthèse retirent toute crédibilité à des scènes qui en auraient eu bien besoin. Nul besoin de dire que dans cette catégorie de films, Apocalypto de Mel Gibson est nettement plus réaliste.
Alors que le film déçoit, cette édition Blu-ray ne fait guère mieux. Le transfert vidéo est excellent, sans être de référence. Le mixage sonore est intéressant, mais tout comme limage, nest pas optimal. Les suppléments sont malheureusement peu nombreux et semblent davantage promotionnels que réellement informatifs.
Qualité vidéo:
3,9/5
Qualité audio:
4,0/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,8/5
Note finale:
3,9/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2008-09-25
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3
Date de publication: 2008-09-25
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3