Semi-Pro

Critique
Synopsis/présentation
En 1976, alors que son équipe de basketball éprouve des problèmes financiers et que les spectateurs ne sont plus au rendez-vous, le propriétaire/entraîneur/joueur/ancienne célébrité de la musique Jackie Moon (Will Ferrell) apprend que sa ligue sera absorbée par la NBA, mais que seules les quatre meilleures équipes survivront, les autres cesseront toute activité. Moon recrute donc un vétéran (Woody Harrelson) pour améliorer les stratégies de son équipe qui, à la base, nen possède aucune. En ce qui concerne la foule, Moon prévoit de nombreuses soirées thématiques et quelques coups publicitaires douteux pour attirer les spectateurs.
Producteur de plusieurs comédies de série B tel que Elf, Son of the Mask, The Man et Mr. Woodcock, Kent Alterman en est à ses premiers pas en tant que réalisateur. Étrangement, le film na pas profité dune campagne médiatique à la hauteur des acteurs présents dans le film. Dans un autre ordre didée, les véritables amateurs de Ferrell devront faire attention lors de lachat, car deux produits sont mis sur le marché: Une édition simple disque sans suppléments dignes de ce nom et une édition double-disque avec un montage allongé et bourrée dentrevues, documentaires et délires divers.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 2.35:1 daprès un transfert 16:9 convenable. Cette édition inclut également un transfert recadré au format 1.33:1.
Le matériel source naffiche aucun défaut majeur, quil soit question dégratignures ou de points. Avec ce transfert, il est difficile de dire si laspect visuel a volontairement été altéré de façon à offrir un rendu visuel inspiré des années 70. Par exemple, de nombreux plans paraissent trop doux, voire même flous par moments. Sil sagit dun choix artistique, malheureusement, limage en souffre. La définition générale nest pas à la hauteur des attentes et les textures ne profitent pas dune précision adéquate. Là où ce transfert réussi à nous immerger dans la décennie Disco, cest avec les couleurs. La palette est parfaitement reproduite, montrant une légère dominance des couleurs typiques de cette époque, soit les bruns et orangés. Il suffit dadmirer luniforme des Tropics pour voir comment lorange et le bleu poudre se distinguent. Évidemment, la stylisation naffecte en rien le rendu des tons de peau, ceux-ci demeurant toujours naturels. Le niveau des noirs est adéquat, alors que les contrastes sont généralement bien contrôlés. Les dégradés paraissent fluides pour la plupart, mis à part peut-être quelques rares occasions où un blocage prématuré est notable. Les noirs sont profonds et purs, sans trace deffet fantôme ou autre problème numérique.
Parlant des problèmes numériques, cette édition en affiche très peu. Malgré le fait que deux formats dimage sont offerts sur le même disque, la réduction du débit naffecte pratiquement pas le rendu final.
Son
La version originale anglaise est offerte au format Dolby Digital 5.1, alors que le doublage français, exclusif à lédition canadienne (distribuée par Alliance Vivafilm), est disponible au format Dolby 2.0 Surround. Aucune piste de commentaires audio nest incluse.
Les comédies exploitent rarement le plein potentiel des mixages multicanaux. Bien que Semi-Pro ne fasse pas exception, certains instants du film offre un dynamisme nettement plus actif que dautres. Dans les faits, seules les scènes de sport exploitent réellement les canaux d'ambiophonies avec des effets localisés divers et une abondance de sons dambiance (principalement les cris de la foule). Pour le reste, laction provient principalement des canaux avant, avec une stéréophonie cependant bien articulée. Les dialogues, particulièrement vulgaires pour un film de Ferrell, demeurent nets et intelligibles, sans défauts pouvant nuire à la compréhension des paroles. La trame sonore, peu remarquable, est correctement intégrée au tout en tirant parfois profit des canaux arrières. Les basses soutiennent bien lensemble du mixage, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) grondent uniquement lors de quelques effets sonores particuliers.
Des sous-titres anglais et français sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Depuis ses débuts à Saturday Night Live, Will Ferrell a toujours limité ses rôles à des personnages vides desprit et vulgaires. Dans Semi-Pro, Jackie Moon tombe dans le même moule. Le film, à plusieurs points de vue, est comme Blades of Glory, mais avec du basketball au lieu du patin; comme A Night at The Roxbury, mais dans les années 70; comme Talladega Nights, mais avec un autre sport; comme Anchorman, mais avec une autre profession et ainsi de suite. Bref, cest du Will Ferrell typique, au plaisir des amateurs de ce grand nigaud.
En termes dédition DVD, cest convenable. Limage est adéquate, malgré ses quelques problèmes mineurs, alors que le mixage est fonctionnel, avec quelques pointes lors des scènes de sport. Au niveau des suppléments, lédition critiquée nen offrait aucun. Cependant, une autre édition, nettement plus généreuse, est également disponible.
En 1976, alors que son équipe de basketball éprouve des problèmes financiers et que les spectateurs ne sont plus au rendez-vous, le propriétaire/entraîneur/joueur/ancienne célébrité de la musique Jackie Moon (Will Ferrell) apprend que sa ligue sera absorbée par la NBA, mais que seules les quatre meilleures équipes survivront, les autres cesseront toute activité. Moon recrute donc un vétéran (Woody Harrelson) pour améliorer les stratégies de son équipe qui, à la base, nen possède aucune. En ce qui concerne la foule, Moon prévoit de nombreuses soirées thématiques et quelques coups publicitaires douteux pour attirer les spectateurs.
Producteur de plusieurs comédies de série B tel que Elf, Son of the Mask, The Man et Mr. Woodcock, Kent Alterman en est à ses premiers pas en tant que réalisateur. Étrangement, le film na pas profité dune campagne médiatique à la hauteur des acteurs présents dans le film. Dans un autre ordre didée, les véritables amateurs de Ferrell devront faire attention lors de lachat, car deux produits sont mis sur le marché: Une édition simple disque sans suppléments dignes de ce nom et une édition double-disque avec un montage allongé et bourrée dentrevues, documentaires et délires divers.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 2.35:1 daprès un transfert 16:9 convenable. Cette édition inclut également un transfert recadré au format 1.33:1.
Le matériel source naffiche aucun défaut majeur, quil soit question dégratignures ou de points. Avec ce transfert, il est difficile de dire si laspect visuel a volontairement été altéré de façon à offrir un rendu visuel inspiré des années 70. Par exemple, de nombreux plans paraissent trop doux, voire même flous par moments. Sil sagit dun choix artistique, malheureusement, limage en souffre. La définition générale nest pas à la hauteur des attentes et les textures ne profitent pas dune précision adéquate. Là où ce transfert réussi à nous immerger dans la décennie Disco, cest avec les couleurs. La palette est parfaitement reproduite, montrant une légère dominance des couleurs typiques de cette époque, soit les bruns et orangés. Il suffit dadmirer luniforme des Tropics pour voir comment lorange et le bleu poudre se distinguent. Évidemment, la stylisation naffecte en rien le rendu des tons de peau, ceux-ci demeurant toujours naturels. Le niveau des noirs est adéquat, alors que les contrastes sont généralement bien contrôlés. Les dégradés paraissent fluides pour la plupart, mis à part peut-être quelques rares occasions où un blocage prématuré est notable. Les noirs sont profonds et purs, sans trace deffet fantôme ou autre problème numérique.
Parlant des problèmes numériques, cette édition en affiche très peu. Malgré le fait que deux formats dimage sont offerts sur le même disque, la réduction du débit naffecte pratiquement pas le rendu final.
Son
La version originale anglaise est offerte au format Dolby Digital 5.1, alors que le doublage français, exclusif à lédition canadienne (distribuée par Alliance Vivafilm), est disponible au format Dolby 2.0 Surround. Aucune piste de commentaires audio nest incluse.
Les comédies exploitent rarement le plein potentiel des mixages multicanaux. Bien que Semi-Pro ne fasse pas exception, certains instants du film offre un dynamisme nettement plus actif que dautres. Dans les faits, seules les scènes de sport exploitent réellement les canaux d'ambiophonies avec des effets localisés divers et une abondance de sons dambiance (principalement les cris de la foule). Pour le reste, laction provient principalement des canaux avant, avec une stéréophonie cependant bien articulée. Les dialogues, particulièrement vulgaires pour un film de Ferrell, demeurent nets et intelligibles, sans défauts pouvant nuire à la compréhension des paroles. La trame sonore, peu remarquable, est correctement intégrée au tout en tirant parfois profit des canaux arrières. Les basses soutiennent bien lensemble du mixage, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) grondent uniquement lors de quelques effets sonores particuliers.
Des sous-titres anglais et français sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Depuis ses débuts à Saturday Night Live, Will Ferrell a toujours limité ses rôles à des personnages vides desprit et vulgaires. Dans Semi-Pro, Jackie Moon tombe dans le même moule. Le film, à plusieurs points de vue, est comme Blades of Glory, mais avec du basketball au lieu du patin; comme A Night at The Roxbury, mais dans les années 70; comme Talladega Nights, mais avec un autre sport; comme Anchorman, mais avec une autre profession et ainsi de suite. Bref, cest du Will Ferrell typique, au plaisir des amateurs de ce grand nigaud.
En termes dédition DVD, cest convenable. Limage est adéquate, malgré ses quelques problèmes mineurs, alors que le mixage est fonctionnel, avec quelques pointes lors des scènes de sport. Au niveau des suppléments, lédition critiquée nen offrait aucun. Cependant, une autre édition, nettement plus généreuse, est également disponible.
Qualité vidéo:
3,8/5
Qualité audio:
3,7/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,5/5
Note finale:
3,6/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2008-09-04
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3
Date de publication: 2008-09-04
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3