Coyote Ugly (The Double Shot Edition)

Critique
Synopsis/présentation
Pour une jeune auteure-compositeur comme Violet Sanford (Piper Perabo), le fait dêtre originaire du New Jersey est certainement un facteur limitant ses chances de percer sur la scène musicale. Au grand regret de son père (John Goodman), elle décide de déménager à New York où elle pourra se faire un nom. Malheureusement, aucun agent nest prêt à la signer tant quelle naura pas interprété elle-même ses créations sur scène. Le problème, cest quelle est incapable de chanter devant public, ce qui réduit davantage ses chances dêtre remarqué. À défaut de vivre de son art, elle déniche un emploi de serveuse dans une boîte de nuit du nom de Coyote Ugly. Lattitude quon attend delle aura tôt fait de briser sa carapace et laidera à vaincre son introversion pour graduellement surmonter ses peurs. Outre cela, elle trouvera dans ce bar de nouvelles amitiés et même lamour.
Avec cette édition, le montage original est disponible, mais la version allongée denviron six minutes sera probablement dun plus grand intérêt.
À part de jolies filles qui dansent sur le comptoir dun bar, Coyote Ugly na rien de bien exceptionnel. La plus grande surprise vient des gens impliqués dans cette production, dont un nom qui se distingue: Jerry Bruckheimer. Comment est-ce que le producteur de Bad Boys, Con Air, The Rock et Armageddon pouvait-il sassocier avec un tel scénario ? Que pouvait-il bien apporter à ce genre, ou inversement, que pouvait-il en tirer ? Les langues sales connaissent parleront d'argent...
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 2.35:1 (1080p / MPEG-4). Les suppléments, pour la majorité, sont en 480i.
Coyote Ugly offre une cinématographie, en terme d'éclairage, plutôt complexe. De nombreuses séquences montrent des environnements aux luminosités variables, allant des pénombres New Yorkaise aux levers du soleil sur les quais ou dun bar bondé. Les extrêmes sont exploités et le transfert sen tire à merveille.
Le matériel source naffiche aucun défaut majeur et la définition générale de limage est excellente. Les scènes dans le bar laissent voir un niveau de détails élevé, ce qui permet de déceler toutes les subtilités de limage. Les textures sont superbement reproduites, toutes en finesses et détails. La palette de couleur, souvent hyper-stylisée, est rendue sans défaut de saturation ou de débordement mais surtout avec constances. Les séquences dans le bar montrent une orgie de couleurs ou les débordements chromatiques sont évités. Le niveau de noirs parait correctement ajusté, alors que les contrastes sont bien gérés, comme le démontrent de nombreuses scènes à léclairage faible ou inégal. Les noirs sont purs et naffichent aucun défaut sous une forme ou une autre, alors que les dégradés paraissent fluides et ne bloquent jamais prématurément.
Numériquement, cest tout aussi impeccable. Aucun problème de compression ou de numérisation.
Son
La version originale anglaise du film est offerte au format Dolby 5.1 non compressé (48kHz/16-bit), alors que des mixages Dolby Digital 5.1 sont disponibles en Anglais, Français et espagnols.
Le point central de ce film nest certainement pas dans le mystère entourant lavenir du personnage principal. Dans les faits, luvre ressemble davantage à un vidéo-clip de 107 minutes quà une histoire en tant que telle. Ceci étant dit, si le rôle principal est accordé à la musique, alors se mixage remplit son devoir haut la main. Lors des nombreuses séquences musicales, tous les canaux prennent vie et la trame sonore vibre de partout de façon à immerger le spectateur . Les canaux dambiophonie servent parfois à la musique elle-même, parfois aux réactions de la foule. Les voix sont reproduites avec une fidélité telle, quon peut déceler les moments où les chants sont interprétés par LeAnn Rimes ou, au contraire, par Piper Perabo. Pour le reste du film, le mixage sonore reste fonctionel. Lenvironnement sonore demeure relativement bien développé, avec quelques sons dambiance pour développer la spatialité. Les dialogues paraissent naturels et on note à peine le remplacement des dialogues en post-production (ADR). Les basses sont adéquates, alors que les extrêmes graves sen donnent à cur-joie lorsque la musique prend place (linterprétation de The Devil Went Down to Georgia en est un excellent exemple).
Le film et certains suppléments sont disponibles avec sous-titres anglais, français ou espagnols, alors que les menus sont également accessibles dans ces trois langues.
Suppléments/menus
-
Conclusion
Loin de la notoriété de ces précédents films, Coyote Ugly prouve que Jerry Bruckheimer peut prendre une histoire banale et en tirer un certains profit en y injectant lénergie cinématographique qui a fait sa renommé (bonjour la recette). Toutefois rien ne rend ce film plus mémorable que d'autres du même genre (Flashdance, etc.)
Cette édition est techniquement d'un bon niveau. Le transfert vidéo est pratiquement sans faute, alors que le mixage sonore donne limpression de regarder un vidéo-clip. Coyote Ugly est un film qui a tout fait pour être ''beau'', et cette édition le rend bien. Les suppléments sans être de références sont d'un certain intérêt.
Pour une jeune auteure-compositeur comme Violet Sanford (Piper Perabo), le fait dêtre originaire du New Jersey est certainement un facteur limitant ses chances de percer sur la scène musicale. Au grand regret de son père (John Goodman), elle décide de déménager à New York où elle pourra se faire un nom. Malheureusement, aucun agent nest prêt à la signer tant quelle naura pas interprété elle-même ses créations sur scène. Le problème, cest quelle est incapable de chanter devant public, ce qui réduit davantage ses chances dêtre remarqué. À défaut de vivre de son art, elle déniche un emploi de serveuse dans une boîte de nuit du nom de Coyote Ugly. Lattitude quon attend delle aura tôt fait de briser sa carapace et laidera à vaincre son introversion pour graduellement surmonter ses peurs. Outre cela, elle trouvera dans ce bar de nouvelles amitiés et même lamour.
Avec cette édition, le montage original est disponible, mais la version allongée denviron six minutes sera probablement dun plus grand intérêt.
À part de jolies filles qui dansent sur le comptoir dun bar, Coyote Ugly na rien de bien exceptionnel. La plus grande surprise vient des gens impliqués dans cette production, dont un nom qui se distingue: Jerry Bruckheimer. Comment est-ce que le producteur de Bad Boys, Con Air, The Rock et Armageddon pouvait-il sassocier avec un tel scénario ? Que pouvait-il bien apporter à ce genre, ou inversement, que pouvait-il en tirer ? Les langues sales connaissent parleront d'argent...
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 2.35:1 (1080p / MPEG-4). Les suppléments, pour la majorité, sont en 480i.
Coyote Ugly offre une cinématographie, en terme d'éclairage, plutôt complexe. De nombreuses séquences montrent des environnements aux luminosités variables, allant des pénombres New Yorkaise aux levers du soleil sur les quais ou dun bar bondé. Les extrêmes sont exploités et le transfert sen tire à merveille.
Le matériel source naffiche aucun défaut majeur et la définition générale de limage est excellente. Les scènes dans le bar laissent voir un niveau de détails élevé, ce qui permet de déceler toutes les subtilités de limage. Les textures sont superbement reproduites, toutes en finesses et détails. La palette de couleur, souvent hyper-stylisée, est rendue sans défaut de saturation ou de débordement mais surtout avec constances. Les séquences dans le bar montrent une orgie de couleurs ou les débordements chromatiques sont évités. Le niveau de noirs parait correctement ajusté, alors que les contrastes sont bien gérés, comme le démontrent de nombreuses scènes à léclairage faible ou inégal. Les noirs sont purs et naffichent aucun défaut sous une forme ou une autre, alors que les dégradés paraissent fluides et ne bloquent jamais prématurément.
Numériquement, cest tout aussi impeccable. Aucun problème de compression ou de numérisation.
Son
La version originale anglaise du film est offerte au format Dolby 5.1 non compressé (48kHz/16-bit), alors que des mixages Dolby Digital 5.1 sont disponibles en Anglais, Français et espagnols.
Le point central de ce film nest certainement pas dans le mystère entourant lavenir du personnage principal. Dans les faits, luvre ressemble davantage à un vidéo-clip de 107 minutes quà une histoire en tant que telle. Ceci étant dit, si le rôle principal est accordé à la musique, alors se mixage remplit son devoir haut la main. Lors des nombreuses séquences musicales, tous les canaux prennent vie et la trame sonore vibre de partout de façon à immerger le spectateur . Les canaux dambiophonie servent parfois à la musique elle-même, parfois aux réactions de la foule. Les voix sont reproduites avec une fidélité telle, quon peut déceler les moments où les chants sont interprétés par LeAnn Rimes ou, au contraire, par Piper Perabo. Pour le reste du film, le mixage sonore reste fonctionel. Lenvironnement sonore demeure relativement bien développé, avec quelques sons dambiance pour développer la spatialité. Les dialogues paraissent naturels et on note à peine le remplacement des dialogues en post-production (ADR). Les basses sont adéquates, alors que les extrêmes graves sen donnent à cur-joie lorsque la musique prend place (linterprétation de The Devil Went Down to Georgia en est un excellent exemple).
Le film et certains suppléments sont disponibles avec sous-titres anglais, français ou espagnols, alors que les menus sont également accessibles dans ces trois langues.
Suppléments/menus
-
Conclusion
Loin de la notoriété de ces précédents films, Coyote Ugly prouve que Jerry Bruckheimer peut prendre une histoire banale et en tirer un certains profit en y injectant lénergie cinématographique qui a fait sa renommé (bonjour la recette). Toutefois rien ne rend ce film plus mémorable que d'autres du même genre (Flashdance, etc.)
Cette édition est techniquement d'un bon niveau. Le transfert vidéo est pratiquement sans faute, alors que le mixage sonore donne limpression de regarder un vidéo-clip. Coyote Ugly est un film qui a tout fait pour être ''beau'', et cette édition le rend bien. Les suppléments sans être de références sont d'un certain intérêt.
Qualité vidéo:
4,5/5
Qualité audio:
4,3/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
4,3/5
Note finale:
4,5/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2008-04-22
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3
Date de publication: 2008-04-22
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3