Texas Chainsaw Massacre, The (Regular Edition)

Critique
Synopsis/présentation
Reprise du légendaire film de 1974, The Texas Chainsaw Massacre nous transporte au Texas en juillet 1972. Cinq amis se rendant à un concert de Lynyrd Skynyrd embarquent une auto-stoppeuse plutôt étrange. Après le suicide de celle-ci, ils tentent de trouver les autorités de la région, mais découvrent plutôt l'existence dun maniaque qui charcute ses victimes à l'aide dune tronçonneuse. S'en suivent d'interminables pousuites...
Rares sont les reprises de films qui respectent l'esprit d'un premier opus, mais The Texas Chainsaw Massacre fait exception. Avec ce film, lhorreur retourne aux sources même du genre et reprend la formule qui a terrifié au cours des années 1970. Aucun besoin de respecter le politiquement correct et les règles du film dhorreur imposées par Hollywood de nos jours. Les situations, bien que prévisibles, donnent droit à de nombreux frissons. Clientèle adolescente oblige, les scènes de nudité gratuite ont été remplacées par le maintenant légendaire gilet blanc mouillé...
Image
Le film est présenté au format d'image respecté de 1.85:1 daprès un excellent transfert 16:9. Notons que le directeur de la photographie, Daniel C. Pearl, occupait ce même poste pour la version originale de 1974.
New Line continue son excellent travail en terme de transferts vidéos, offrant ici un taux de transfert moyen de 7,83 Mbps. Linterpositif utilisé ne présente strictement aucun parasite quel quil soit. La définition générale de limage est optimale, ce qui nest pas peu dire. Les textures sont rendues de façon précise et convaincante, ce qui ajoute du réalisme parfois cru à certains plans. La palette de couleurs est ici très stylisée. D'une scène à l'autre, des filtres jaunes ou verts ont été employés pour créer certaines atmosphères. La saturation des couleurs parait juste, aucun débordement nest visible. La brillance est correctement ajustée, mais les contrastes paraissent plutôt faibles (choix artistique). À linstar de plusieurs films dhorreur, une bonne partie du film se déroule dans lobscurité ou en pénombre. Heureusement, ce transfert permet de conserver un excellent niveau de détails dans les parties sombres, en partie grâce à des dégradés fluides ne bloquant jamais. Les noirs sont purs et profonds.
Le seul défaut véritablement notable de ce transfert se situe au niveau dune légère sur-accentuation des contours visible lors de quelques scènes. Aucun autre problème dû à la partie numérique de ce transfert nest notable.
Étrangement, le changement de couche survient après seulement 30 minutes et 11 secondes, soit au tiers du film.
Son
Pour la version 2003 de The Texas Chainsaw Massacre, New Line nous offre le mixage original anglais en Dolby Digital 5.1 EX ou en DTS 6.1 ES. La version américaine ajoute à ça un mixage Dolby 2.0 Surround anglais, alors que celle distribuée au Canada par Alliance-Atlantis inclus un doublage français en Dolby 2.0 Surround.
À linstar de limage, le mixage 5.1 EX est de tout premier ordre. Dynamique et même agressive, cette bande sonore présente un espace sonore très enveloppant. Le champ sonore se déploie pleinement de tous les canaux. Les canaux dambiophonie offrent à la fois des sons d'ambiance et plusieurs effets sonores localisés. Ceux-ci sont intégrés avec subtilité quand nécessaire, mais diviennent particulièrement évidents lors des séquences les plus intenses. Les transitions canaux à canaux sont fréquentes, autant avant/arrière que gauche/droite.
La trame sonore profite également de ce mixage multicanal, se déployant avec fidélité de tous les canaux. Les dialogues sont nets et parfaitement intelligibles, à lexception de quelques scènes où les effets sonores prennent légèrement le dessus. Les basses sont bien présentes et supportent à merveille le mixage. Les extrêmes graves .1 (LFE) sont d'une belle intensité et soutiennent fréquemment ce mixage.
Évidemment, ceux équipés dun récepteur décodant le DTS seront ravis de noter la présence dun mixage DTS 6.1 ES. Le son moins compressé de cette bande sonore met en valeur des extrêmes graves et un son généralement plus précis.
Des sous-titres anglais et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Les reprises de film sont souvent des échecs. Certains exemples, comme Psycho, nous viennent nous le rappeller. The Texas Chainsaw Massacre (2003) est peut-être une exception, respectant l'esprit de l'oeuvre originale.
Fidèle à son habitude, New Line nous offre ici une édition DVD de qualité. Limage profite dun excellent transfert vidéo, avec comme seul défaut une légère sur-accentuation des contours. Les deux mixages sonores anglais multicanaux font frémir par l'atmoshère qui s'en dégage. Il est dommage de constater que les francophones devront se contenter dun doublage Dolby 2.0 Surround. Pour la partie suppléments, il faut savoir que deux produits sont mis en marché. Une édition simple disque (critiquée ici) offre seulement des bandes-annonces et un vidéo-clip. La seconde édition, qui plaira aux amateurs de suppléments, contient tout ce quil faut savoir sur la production du film à travers des documentaires et pistes de commentaires audios.
Reprise du légendaire film de 1974, The Texas Chainsaw Massacre nous transporte au Texas en juillet 1972. Cinq amis se rendant à un concert de Lynyrd Skynyrd embarquent une auto-stoppeuse plutôt étrange. Après le suicide de celle-ci, ils tentent de trouver les autorités de la région, mais découvrent plutôt l'existence dun maniaque qui charcute ses victimes à l'aide dune tronçonneuse. S'en suivent d'interminables pousuites...
Rares sont les reprises de films qui respectent l'esprit d'un premier opus, mais The Texas Chainsaw Massacre fait exception. Avec ce film, lhorreur retourne aux sources même du genre et reprend la formule qui a terrifié au cours des années 1970. Aucun besoin de respecter le politiquement correct et les règles du film dhorreur imposées par Hollywood de nos jours. Les situations, bien que prévisibles, donnent droit à de nombreux frissons. Clientèle adolescente oblige, les scènes de nudité gratuite ont été remplacées par le maintenant légendaire gilet blanc mouillé...
Image
Le film est présenté au format d'image respecté de 1.85:1 daprès un excellent transfert 16:9. Notons que le directeur de la photographie, Daniel C. Pearl, occupait ce même poste pour la version originale de 1974.
New Line continue son excellent travail en terme de transferts vidéos, offrant ici un taux de transfert moyen de 7,83 Mbps. Linterpositif utilisé ne présente strictement aucun parasite quel quil soit. La définition générale de limage est optimale, ce qui nest pas peu dire. Les textures sont rendues de façon précise et convaincante, ce qui ajoute du réalisme parfois cru à certains plans. La palette de couleurs est ici très stylisée. D'une scène à l'autre, des filtres jaunes ou verts ont été employés pour créer certaines atmosphères. La saturation des couleurs parait juste, aucun débordement nest visible. La brillance est correctement ajustée, mais les contrastes paraissent plutôt faibles (choix artistique). À linstar de plusieurs films dhorreur, une bonne partie du film se déroule dans lobscurité ou en pénombre. Heureusement, ce transfert permet de conserver un excellent niveau de détails dans les parties sombres, en partie grâce à des dégradés fluides ne bloquant jamais. Les noirs sont purs et profonds.
Le seul défaut véritablement notable de ce transfert se situe au niveau dune légère sur-accentuation des contours visible lors de quelques scènes. Aucun autre problème dû à la partie numérique de ce transfert nest notable.
Étrangement, le changement de couche survient après seulement 30 minutes et 11 secondes, soit au tiers du film.
Son
Pour la version 2003 de The Texas Chainsaw Massacre, New Line nous offre le mixage original anglais en Dolby Digital 5.1 EX ou en DTS 6.1 ES. La version américaine ajoute à ça un mixage Dolby 2.0 Surround anglais, alors que celle distribuée au Canada par Alliance-Atlantis inclus un doublage français en Dolby 2.0 Surround.
À linstar de limage, le mixage 5.1 EX est de tout premier ordre. Dynamique et même agressive, cette bande sonore présente un espace sonore très enveloppant. Le champ sonore se déploie pleinement de tous les canaux. Les canaux dambiophonie offrent à la fois des sons d'ambiance et plusieurs effets sonores localisés. Ceux-ci sont intégrés avec subtilité quand nécessaire, mais diviennent particulièrement évidents lors des séquences les plus intenses. Les transitions canaux à canaux sont fréquentes, autant avant/arrière que gauche/droite.
La trame sonore profite également de ce mixage multicanal, se déployant avec fidélité de tous les canaux. Les dialogues sont nets et parfaitement intelligibles, à lexception de quelques scènes où les effets sonores prennent légèrement le dessus. Les basses sont bien présentes et supportent à merveille le mixage. Les extrêmes graves .1 (LFE) sont d'une belle intensité et soutiennent fréquemment ce mixage.
Évidemment, ceux équipés dun récepteur décodant le DTS seront ravis de noter la présence dun mixage DTS 6.1 ES. Le son moins compressé de cette bande sonore met en valeur des extrêmes graves et un son généralement plus précis.
Des sous-titres anglais et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Les reprises de film sont souvent des échecs. Certains exemples, comme Psycho, nous viennent nous le rappeller. The Texas Chainsaw Massacre (2003) est peut-être une exception, respectant l'esprit de l'oeuvre originale.
Fidèle à son habitude, New Line nous offre ici une édition DVD de qualité. Limage profite dun excellent transfert vidéo, avec comme seul défaut une légère sur-accentuation des contours. Les deux mixages sonores anglais multicanaux font frémir par l'atmoshère qui s'en dégage. Il est dommage de constater que les francophones devront se contenter dun doublage Dolby 2.0 Surround. Pour la partie suppléments, il faut savoir que deux produits sont mis en marché. Une édition simple disque (critiquée ici) offre seulement des bandes-annonces et un vidéo-clip. La seconde édition, qui plaira aux amateurs de suppléments, contient tout ce quil faut savoir sur la production du film à travers des documentaires et pistes de commentaires audios.
Qualité vidéo:
4,2/5
Qualité audio:
4,2/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
4,1/5
Note finale:
4,2/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2004-04-21
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2004-04-21
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700