I Am Legend

Critique
Synopsis/présentation
Afin de développer une cure contre le cancer, une scientifique nommée Kripper (Emma Thompson) a modifié les gènes de la rougeole. Bien que le traitement semble prometteur à ses débuts, un effet secondaire a tôt fait de se répandre à travers la population. Le virus de Kripper, tel quil est nommé, transforme la majorité des gens infectés en êtres bestiaux, primitifs et sanguinaires. Les victimes se reconnaissent par la décoloration de leur peau, la dilatation permanente de leurs pupilles (provoquant une photophobie) et leurs signes vitaux (respiration et rythme cardiaque) accélérés. Pour une faible proportion de la population mondiale, le virus est inefficace et ses gens sont surnommés les « Immunisés ». Robert Neville (Will Smith), un virologiste militaire, fait parti de ces privilégiés. Errant librement dans les rues dun New York abandonné, Neville et sa chienne Sam survivent en fouillant systématiquement toutes les bâtisses de lîle. Par contre, ils doivent se méfier, car dès la tombée de la nuit, les humains infectés par le virus de Kripper envahissent les lieux à la recherche de nouvelles victimes. Au-delà de la survie, Neville souhaite à son tour créer un vaccin, mais cette fois-ci pour annuler les effets de ce virus.
Porter au grand écran pour la première fois dans The Last Man on Earth en 1964, mettant en vedette Vincent Price, le livre I Am Legend subit une seconde adaptation en 1971 sous le titre The Omega Man avec Charlton Heston dans le rôle principal. Avec le développement des effets visuels et les budgets sans limites des récentes productions, cette histoire avait tout ce quil fallait pour profiter dune nouvelle adaptation. La réalisation de cette troisième version a été offerte à Francis Lawrence qui, outre quelques vidéoclips, na réalisé quun seul film denvergure à Hollywood (Constantine, 2005). Par contre, avec Will Smith dans le rôle du Dr. Neville, le succès était assuré.
Image
Le film est offert dans son format dimage respecté de 2.40:1 daprès une résolution native de 1080p. Une édition DVD conventionnelle (simple ou double disque) et une édition HD DVD sont également disponible sur le marché.
Puisquil sagit dun film récent, le matériel source naffiche aucun défaut sous une forme ou une autre. Dans les faits, limage en soi est tout simplement impeccable. La définition générale est exceptionnelle, laissant voir toutes les subtilités et les détails de la direction artistique. Les plans densemble de New York, par exemple, permettent de déceler quelques lieux célèbres de la ville, mais ayant subit les années dabandons. Les détails fins, comme les textures (poils, tissus, peau, ) profitent dune précision exemplaire. Conséquence de cet excellent rendu, on note souvent quelques manques de fluidité avec les images de synthèse. En effet, les images réelles et artificielles naffichent pas la même précision. La palette est également très bien reproduite, affichant des couleurs pleinement saturées et aucun débordement. Certaines scènes offrent une légère désaturation chromatique ou une stylisation particulière, mais il sagit là de choix artistiques parfaitement contrôlés. Le niveau des noirs est idéal, comme le révèle certaines scènes en pénombre. Les contrastes sont bien ajustés et évitent toute hyperluminosité. Les dégradés sont fluides et ne bloquent jamais prématurément, conservant un maximum de détails dans les parties sombres. Les noirs demeurent purs et profonds, sans apparition deffet fantôme.
Numériquement, cest un parcours sans fautes. Limage ne démontre aucune trace de compression abusive ou de problèmes reliés à la numérisation.
Son
Le montage original (présenté en salles) offre des mixages anglais Dolby TrueHD et Dolby Digital 5.1, ainsi que des doublages français (doublé au Québec) et espagnol au format Dolby Digital 5.1 également. Le montage alternatif noffre que les deux bandes sonores anglaises.
Le mixage principal en est un qui joue évidemment sur un dynamisme percutant et un espace sonore pleinement immersif. Lenvironnement sonore est richement développé, exploitant les canaux d'ambiophonies de façon soutenu. Les premiers instants du film, où Neville chasse en solitaire, offre par exemple de nombreux effets localisés (feuilles, vent, insectes, ) qui appuient l'atmosphère du film. Quand laction se développe, lenvironnement sonore devient encore plus actif avec des transitions canaux a canaux percutantes. Malgré se quasi tintamarre le mixage garde un parfait niveau de détail ou les moindres subtilités sonores se démarquent aisément. Les dialogues sont impeccables, nets et toujours intelligibles. La trame sonore offre un bon dynamisme et est reproduite avec une belle fidélité. Les basses jouent de force et dimpact, au grand plaisir des amateurs daction, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) grondent fréquemment.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles pour la totalité du film, alors quune série en français sajoute en option pour certain suppléments.
Suppléments/menus
Conclusion
Avec lévolution des effets spéciaux assistés par ordinateur, les films peuvent atteindre un niveau de réalisme inégalé. Dans le cas précis de I Am Legend, nous sommes à des années-lumière des acteurs maquillés et passifs de The Omega Man. Will Smith est égal a lui même, offrant une bonne performance d'acteur. Certainement pas un grand film mais qui a le mérite d'être soigné visuellement.
Dun point de vue technique, cette édition est une réussite quasi-totale. Limage Nnaffiche pratiquement aucun défaut et peu même être considéré comme de référence (éclairage variable, palette diversifiée et stylisation occasionnelle). Le mixage sonore est agressif et particulièrement immersif. Nul besoin de dire que ce film est tout-à-fait approprié pour mettre en valeur votre cinéma maison...
En conclusion, les suppléments sont nombreux et informatifs, autant sur le film que sur le sujet abordé.
Afin de développer une cure contre le cancer, une scientifique nommée Kripper (Emma Thompson) a modifié les gènes de la rougeole. Bien que le traitement semble prometteur à ses débuts, un effet secondaire a tôt fait de se répandre à travers la population. Le virus de Kripper, tel quil est nommé, transforme la majorité des gens infectés en êtres bestiaux, primitifs et sanguinaires. Les victimes se reconnaissent par la décoloration de leur peau, la dilatation permanente de leurs pupilles (provoquant une photophobie) et leurs signes vitaux (respiration et rythme cardiaque) accélérés. Pour une faible proportion de la population mondiale, le virus est inefficace et ses gens sont surnommés les « Immunisés ». Robert Neville (Will Smith), un virologiste militaire, fait parti de ces privilégiés. Errant librement dans les rues dun New York abandonné, Neville et sa chienne Sam survivent en fouillant systématiquement toutes les bâtisses de lîle. Par contre, ils doivent se méfier, car dès la tombée de la nuit, les humains infectés par le virus de Kripper envahissent les lieux à la recherche de nouvelles victimes. Au-delà de la survie, Neville souhaite à son tour créer un vaccin, mais cette fois-ci pour annuler les effets de ce virus.
Porter au grand écran pour la première fois dans The Last Man on Earth en 1964, mettant en vedette Vincent Price, le livre I Am Legend subit une seconde adaptation en 1971 sous le titre The Omega Man avec Charlton Heston dans le rôle principal. Avec le développement des effets visuels et les budgets sans limites des récentes productions, cette histoire avait tout ce quil fallait pour profiter dune nouvelle adaptation. La réalisation de cette troisième version a été offerte à Francis Lawrence qui, outre quelques vidéoclips, na réalisé quun seul film denvergure à Hollywood (Constantine, 2005). Par contre, avec Will Smith dans le rôle du Dr. Neville, le succès était assuré.
Image
Le film est offert dans son format dimage respecté de 2.40:1 daprès une résolution native de 1080p. Une édition DVD conventionnelle (simple ou double disque) et une édition HD DVD sont également disponible sur le marché.
Puisquil sagit dun film récent, le matériel source naffiche aucun défaut sous une forme ou une autre. Dans les faits, limage en soi est tout simplement impeccable. La définition générale est exceptionnelle, laissant voir toutes les subtilités et les détails de la direction artistique. Les plans densemble de New York, par exemple, permettent de déceler quelques lieux célèbres de la ville, mais ayant subit les années dabandons. Les détails fins, comme les textures (poils, tissus, peau, ) profitent dune précision exemplaire. Conséquence de cet excellent rendu, on note souvent quelques manques de fluidité avec les images de synthèse. En effet, les images réelles et artificielles naffichent pas la même précision. La palette est également très bien reproduite, affichant des couleurs pleinement saturées et aucun débordement. Certaines scènes offrent une légère désaturation chromatique ou une stylisation particulière, mais il sagit là de choix artistiques parfaitement contrôlés. Le niveau des noirs est idéal, comme le révèle certaines scènes en pénombre. Les contrastes sont bien ajustés et évitent toute hyperluminosité. Les dégradés sont fluides et ne bloquent jamais prématurément, conservant un maximum de détails dans les parties sombres. Les noirs demeurent purs et profonds, sans apparition deffet fantôme.
Numériquement, cest un parcours sans fautes. Limage ne démontre aucune trace de compression abusive ou de problèmes reliés à la numérisation.
Son
Le montage original (présenté en salles) offre des mixages anglais Dolby TrueHD et Dolby Digital 5.1, ainsi que des doublages français (doublé au Québec) et espagnol au format Dolby Digital 5.1 également. Le montage alternatif noffre que les deux bandes sonores anglaises.
Le mixage principal en est un qui joue évidemment sur un dynamisme percutant et un espace sonore pleinement immersif. Lenvironnement sonore est richement développé, exploitant les canaux d'ambiophonies de façon soutenu. Les premiers instants du film, où Neville chasse en solitaire, offre par exemple de nombreux effets localisés (feuilles, vent, insectes, ) qui appuient l'atmosphère du film. Quand laction se développe, lenvironnement sonore devient encore plus actif avec des transitions canaux a canaux percutantes. Malgré se quasi tintamarre le mixage garde un parfait niveau de détail ou les moindres subtilités sonores se démarquent aisément. Les dialogues sont impeccables, nets et toujours intelligibles. La trame sonore offre un bon dynamisme et est reproduite avec une belle fidélité. Les basses jouent de force et dimpact, au grand plaisir des amateurs daction, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) grondent fréquemment.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles pour la totalité du film, alors quune série en français sajoute en option pour certain suppléments.
Suppléments/menus
Conclusion
Avec lévolution des effets spéciaux assistés par ordinateur, les films peuvent atteindre un niveau de réalisme inégalé. Dans le cas précis de I Am Legend, nous sommes à des années-lumière des acteurs maquillés et passifs de The Omega Man. Will Smith est égal a lui même, offrant une bonne performance d'acteur. Certainement pas un grand film mais qui a le mérite d'être soigné visuellement.
Dun point de vue technique, cette édition est une réussite quasi-totale. Limage Nnaffiche pratiquement aucun défaut et peu même être considéré comme de référence (éclairage variable, palette diversifiée et stylisation occasionnelle). Le mixage sonore est agressif et particulièrement immersif. Nul besoin de dire que ce film est tout-à-fait approprié pour mettre en valeur votre cinéma maison...
En conclusion, les suppléments sont nombreux et informatifs, autant sur le film que sur le sujet abordé.
Qualité vidéo:
4,3/5
Qualité audio:
4,3/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
4,3/5
Note finale:
4,3/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2008-06-29
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3
Date de publication: 2008-06-29
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3