Alone in the Dark (Director's Cut)

Critique
Synopsis/présentation
Spécialiste du paranormal, lenquêteur privé Edward Carnby (Christian Slater) voyage à travers le monde à la recherche dartéfacts dune civilisation disparue. Avec laide de sa copine, larchéologue Aline Cedrac (peu crédible Tara Reid), Carnby découvre que la disparition de tout un peuple est étrangement lié à son propre passé, dont il se souvient à peine. Plusieurs indices se trouvent ici-même, en Amérique, mais quand le gouvernement se mêle de son enquête, la situation dégénère. En désespoir de cause, son ancien rival (Stephen Dorff) laccompagne dans lultime recherche de la réponse à toutes ses interrogations.
Librement basé sur la série de jeux vidéo dAtari du même nom, Alone in the Dark est une autre tentative pour le réalisateur allemand Uwe Boll pour conquérir le marché nord-américain en adaptant ce qui nous est si cher: Les jeux vidéo. Avec House of the Dead, Alone in the Dark et BloodRayne à son actif, les amateurs de jeux vidéo appréhendent le moment où son adaptation de Far Cry sortira en salle. En fait, Uwe Boll est un des rares réalisateurs qui récolte des critiques totalement unanimes négatives !
Image
Le film est affiché au format dimage respecté de 2.35:1 daprès un transfert 16:9.
Le matériel source utilisé affiche très peu de problèmes. De temps à autres, limage présente un certain grain, mais celui-ci demeure négligeable. La définition générale de limage est excellente et permet de conserver un excellent niveau de détails tout au long du film. Cette qualité du transfert permet entre autres de constater que léquipement protecteur des militaires consiste de vêtements de ''paintball'' ou que la totalité des scènes daction sont agrémentées dimages de synthèses peu réalistes... En dautres mots, les textures profitent dun excellent rendu. Les couleurs sont également très bien reproduites, offrant quelques stylisations contrôlées. Évidemment, le rouge sang se distingue du reste de la palette par une saturation légèrement supérieure, sans pour autant déborder. Le niveau de noirs ne profite pas dun étalonnage idéale, car limage parait souvent beaucoup trop sombre. Dans certains cas, cest à lavantage du film, comme lors de lattaque militaire, mais pour le reste, le manque de lumière est un handicap. Les contrastes sont correctement gérés, mais rien de bien impressionnant. Les noirs sont profonds et purs, absent de tout effet fantôme. Les dégradés manquent parfois de fluidité, bloquant trop tôt et privant ainsi les parties sombres de détails.
Laspect numérique de ce transfert nest pas impeccable non plus, car un léger crénelage est parfois visible. Par contre, aucun halo ou problème du genre nest perceptible.
Son
Cette version allongée du film noffre aucun doublage. Seuls deux mixages anglais, Dolby Digital 5.1 et DTS 6.1 ES, sont disponibles. Le film peut également être accompagné dune nouvelle piste de commentaires audio en compagnie du réalisateur Uwe Boll.
Le mixage principal ne joue évidemment pas de subtilité, car à linstar du film, on ne passe pas par quatre chemins pour arriver à laction. Dun dynamisme tapageur, lenvironnement sonore est pleinement exploité. Des effets sonores localisés sont audibles de tous les canaux, incluant les arrières lors des scènes daction. Le mixage profite également dexcellentes transitions, permettant à plusieurs effets sonores (créatures, ricochets, explosions, voitures, ) de se déplacer dans l'espace. Quand laction est à son comble, les dialogues se limitent à quelques cris et hurlements , mais lorsque laction est au repos, les paroles des acteurs sont parfaitement intelligibles. Aucun problème dintelligibilité ou de compréhension naffectent les dialogues. La trame sonore est conventionnelle pour ce genre de production et est intégrée sans subtilité. Les basses sont très présentes et les extrêmes graves (LFE, canal .1) se font ressentir à plusieurs reprises.
Seuls des sous-titres anglais et espagnols sont disponibles, malgré le fait que le produit soit distribué par Alliance.
Suppléments/menus
Conclusion
Avec une succession ininterrompue de navets, il est difficile de définir précisément les intentions du réalisateur Uwe Boll. Pire encore, cette édition lui consacre un supplément complet dans lequel il se félicite pour ses films et où il avoue essayer dacheter les droits du plus grand nombre de jeux vidéo possibles. Pour ajouter linsulte à linjure, ce documentaire raconte également le coup médiatique de Boll lorsquil a invité ses plus sévères critiques à monter sur le ring pour laffronter à la boxe. Ces films sont peut-être mal réalisés, mais lui, est tout un personnage.
Cette édition ajoute quelques minutes de montage à la version présentée en salle, mais ne rend pas le film meilleur. Laspect technique est cependant acceptable, dans le sens où limage naffiche que quelques défauts, alors que le mixage sonore est agressif et immersive. Les suppléments sont informatifs, mais de peu dintérêt.
Spécialiste du paranormal, lenquêteur privé Edward Carnby (Christian Slater) voyage à travers le monde à la recherche dartéfacts dune civilisation disparue. Avec laide de sa copine, larchéologue Aline Cedrac (peu crédible Tara Reid), Carnby découvre que la disparition de tout un peuple est étrangement lié à son propre passé, dont il se souvient à peine. Plusieurs indices se trouvent ici-même, en Amérique, mais quand le gouvernement se mêle de son enquête, la situation dégénère. En désespoir de cause, son ancien rival (Stephen Dorff) laccompagne dans lultime recherche de la réponse à toutes ses interrogations.
Librement basé sur la série de jeux vidéo dAtari du même nom, Alone in the Dark est une autre tentative pour le réalisateur allemand Uwe Boll pour conquérir le marché nord-américain en adaptant ce qui nous est si cher: Les jeux vidéo. Avec House of the Dead, Alone in the Dark et BloodRayne à son actif, les amateurs de jeux vidéo appréhendent le moment où son adaptation de Far Cry sortira en salle. En fait, Uwe Boll est un des rares réalisateurs qui récolte des critiques totalement unanimes négatives !
Image
Le film est affiché au format dimage respecté de 2.35:1 daprès un transfert 16:9.
Le matériel source utilisé affiche très peu de problèmes. De temps à autres, limage présente un certain grain, mais celui-ci demeure négligeable. La définition générale de limage est excellente et permet de conserver un excellent niveau de détails tout au long du film. Cette qualité du transfert permet entre autres de constater que léquipement protecteur des militaires consiste de vêtements de ''paintball'' ou que la totalité des scènes daction sont agrémentées dimages de synthèses peu réalistes... En dautres mots, les textures profitent dun excellent rendu. Les couleurs sont également très bien reproduites, offrant quelques stylisations contrôlées. Évidemment, le rouge sang se distingue du reste de la palette par une saturation légèrement supérieure, sans pour autant déborder. Le niveau de noirs ne profite pas dun étalonnage idéale, car limage parait souvent beaucoup trop sombre. Dans certains cas, cest à lavantage du film, comme lors de lattaque militaire, mais pour le reste, le manque de lumière est un handicap. Les contrastes sont correctement gérés, mais rien de bien impressionnant. Les noirs sont profonds et purs, absent de tout effet fantôme. Les dégradés manquent parfois de fluidité, bloquant trop tôt et privant ainsi les parties sombres de détails.
Laspect numérique de ce transfert nest pas impeccable non plus, car un léger crénelage est parfois visible. Par contre, aucun halo ou problème du genre nest perceptible.
Son
Cette version allongée du film noffre aucun doublage. Seuls deux mixages anglais, Dolby Digital 5.1 et DTS 6.1 ES, sont disponibles. Le film peut également être accompagné dune nouvelle piste de commentaires audio en compagnie du réalisateur Uwe Boll.
Le mixage principal ne joue évidemment pas de subtilité, car à linstar du film, on ne passe pas par quatre chemins pour arriver à laction. Dun dynamisme tapageur, lenvironnement sonore est pleinement exploité. Des effets sonores localisés sont audibles de tous les canaux, incluant les arrières lors des scènes daction. Le mixage profite également dexcellentes transitions, permettant à plusieurs effets sonores (créatures, ricochets, explosions, voitures, ) de se déplacer dans l'espace. Quand laction est à son comble, les dialogues se limitent à quelques cris et hurlements , mais lorsque laction est au repos, les paroles des acteurs sont parfaitement intelligibles. Aucun problème dintelligibilité ou de compréhension naffectent les dialogues. La trame sonore est conventionnelle pour ce genre de production et est intégrée sans subtilité. Les basses sont très présentes et les extrêmes graves (LFE, canal .1) se font ressentir à plusieurs reprises.
Seuls des sous-titres anglais et espagnols sont disponibles, malgré le fait que le produit soit distribué par Alliance.
Suppléments/menus
Conclusion
Avec une succession ininterrompue de navets, il est difficile de définir précisément les intentions du réalisateur Uwe Boll. Pire encore, cette édition lui consacre un supplément complet dans lequel il se félicite pour ses films et où il avoue essayer dacheter les droits du plus grand nombre de jeux vidéo possibles. Pour ajouter linsulte à linjure, ce documentaire raconte également le coup médiatique de Boll lorsquil a invité ses plus sévères critiques à monter sur le ring pour laffronter à la boxe. Ces films sont peut-être mal réalisés, mais lui, est tout un personnage.
Cette édition ajoute quelques minutes de montage à la version présentée en salle, mais ne rend pas le film meilleur. Laspect technique est cependant acceptable, dans le sens où limage naffiche que quelques défauts, alors que le mixage sonore est agressif et immersive. Les suppléments sont informatifs, mais de peu dintérêt.
Qualité vidéo:
3,7/5
Qualité audio:
3,9/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,6/5
Note finale:
3,8/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2008-07-08
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3
Date de publication: 2008-07-08
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3