No Country for Old Men

Critique
Synopsis/présentation
Au Texas, Llewelyn Moss (Josh Brolin) découvre les corps et les voitures de trafiquants de drogue. Visiblement, leur échange sest mal tourné. Plutôt que de reporter lévènement à la police, Llewelyn découvre une mallette contentant deux millions de dollars et décide de rapporter la somme avec lui. Le psychopathe Anton Chigurh (Javier Bardem), qui était lié à ce trafic de drogues, se met donc à la poursuite de Llewelyn afin de récupérer largent qui lui appartient. Mais voilà Chigurh nhésitera pas un instant à supprimer violemment tout individu qui tentera de lui empêcher de récupérer largent. Pendant ce temps, le shérif Ed Tom Bell (Tommy Lee Jones) enquête sur les meurtres du trafic de drogue et ceux de Chigurh et se rend rapidement compte quil sagit dun cas qui le dépasse complètement malgré tous ses efforts pour résoudre lenquête.
Image
Le film est offert au format dimage respectée de 2.35:1 daprès un transfert 16:9.
La définition générale de limage est absolument excellente. Le matériel source était visiblement dans un état impeccable puisque limage se sauve de toute trace dégratignure et de poussière. Seul un très subtil grain cinématographique est perceptible. Sinon, limage affiche une très belle netteté. Les détails et les textures sont fidèlement et précisément reproduits. Les couleurs sont riches, pleinement saturées et ne souffrant daucun problème de débordement, rendant ainsi pleinement justice au superbe travail de la direction photo. Les tons de peaux demeurent naturels également. Les contrastes sont très bien gérés évitant toute forme de surbrillance. Par contre, on observe des dégradés qui bloquent à quelques occasions (un plan qui se déroule dans une quasi-obscurité vers le début du film) empêchant ainsi davoir droit à un maximum de détails et de textures dans ces parties sombres. Heureusement, cela ne sapplique pas à tout le film (qui contient tout de même son lot de parties sombres) les dégradés peuvent être aussi fluides. Finalement, nous avons des noirs purs et profonds pour compléter ce très beau transfert.
En ce qui concerne la partie numérique, le transfert nhérite daucun problème majeur.
Son
Nous retrouvons ici deux bandes sons, lune offerte en version originale anglaise et lautre en version française, toutes deux au format Dolby Digital 5.1. Cest le mixage anglais qui a été évalué pour cette critique.
Tout comme pour le transfert vidéo qui reproduisait fidèlement la facture visuelle du film, le mixage reproduit précisément le travail effectué sur lunivers sonore du film. Un univers bien particulier qui laisse une place très importante au silence et aux ambiances sonores. Le dynamisme y est donc adapté en conséquence et la présence est bien sentie. Lenvironnement sonore est exploité de façon subtile, mais très efficace. Les canaux avant et latéraux couvre naturellement la majorité des éléments sonores, mais sont appuyées solidement par les enceintes arrière qui supportent habilement les ambiances. Quelques effets dambiophonie sont perceptibles ici et là (scènes de fusillade et de poursuite), mais cest loin dêtre ce qui fait la force de ce mixage. Les dialogues demeurent constamment et totalement intelligibles alors que la trame sonore de Carter Burwell sintègre avec une grande subtilité au mixage. Les basses fréquences sont employées à plusieurs occasions et grondent avec profondeur et efficacité (vérifiez seulement lorsque Chigurh utilise sa bombonne doxygène pour commettre son premier meurtre) alors que le canal dextrêmes graves se fait un peu plus discret, mais sans moins dimpact et defficacité.
Des sous-titres anglais et français sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Adapté du roman de Cormac McCarthy, No Country for Old Men est un film qui na absolument plus rien à prouver. Gagnant des Oscars pour meilleur acteur de soutien, meilleur scénario adapté, meilleure réalisation et meilleur film, luvre des frères Coen a été tellement venté quil en devient difficile davancer de nouvelles choses ou encore tout simplement de vous convaincre de voir ce film si ce nest déjà fait. Nous affirmerons simplement quil sagit effectivement du meilleur film des deux frères et dun des meilleurs films de 2007.
Une édition techniquement à la hauteur. Le transfert vidéo reproduit fidèlement le travail visuel des frères Coen (et surtout le travail sur la direction photo de Roger Deakins) et le mixage rend précisément tout le travail sur lambiance sonore du film en plus de livrer la marchandise lors des scènes daction. En ce qui concerne les suppléments, ils sont intéressants et couvrent assez bien les principaux enjeux du film, mais nous pleurons presque devant labsence dune piste de commentaires audio de la part des deux frères qui aurait assurément été passionnante. Car, il faut l'avouer, devant l'ampleur de l'oeuvre, il est extrêmement étonnant de constater le si peu de suppléments sur cette édition qui reste tout de même indispensable pour quiconque a apprécié l'uvre ou est le moindrement intéressé par un premier visionnement.
Au Texas, Llewelyn Moss (Josh Brolin) découvre les corps et les voitures de trafiquants de drogue. Visiblement, leur échange sest mal tourné. Plutôt que de reporter lévènement à la police, Llewelyn découvre une mallette contentant deux millions de dollars et décide de rapporter la somme avec lui. Le psychopathe Anton Chigurh (Javier Bardem), qui était lié à ce trafic de drogues, se met donc à la poursuite de Llewelyn afin de récupérer largent qui lui appartient. Mais voilà Chigurh nhésitera pas un instant à supprimer violemment tout individu qui tentera de lui empêcher de récupérer largent. Pendant ce temps, le shérif Ed Tom Bell (Tommy Lee Jones) enquête sur les meurtres du trafic de drogue et ceux de Chigurh et se rend rapidement compte quil sagit dun cas qui le dépasse complètement malgré tous ses efforts pour résoudre lenquête.
Image
Le film est offert au format dimage respectée de 2.35:1 daprès un transfert 16:9.
La définition générale de limage est absolument excellente. Le matériel source était visiblement dans un état impeccable puisque limage se sauve de toute trace dégratignure et de poussière. Seul un très subtil grain cinématographique est perceptible. Sinon, limage affiche une très belle netteté. Les détails et les textures sont fidèlement et précisément reproduits. Les couleurs sont riches, pleinement saturées et ne souffrant daucun problème de débordement, rendant ainsi pleinement justice au superbe travail de la direction photo. Les tons de peaux demeurent naturels également. Les contrastes sont très bien gérés évitant toute forme de surbrillance. Par contre, on observe des dégradés qui bloquent à quelques occasions (un plan qui se déroule dans une quasi-obscurité vers le début du film) empêchant ainsi davoir droit à un maximum de détails et de textures dans ces parties sombres. Heureusement, cela ne sapplique pas à tout le film (qui contient tout de même son lot de parties sombres) les dégradés peuvent être aussi fluides. Finalement, nous avons des noirs purs et profonds pour compléter ce très beau transfert.
En ce qui concerne la partie numérique, le transfert nhérite daucun problème majeur.
Son
Nous retrouvons ici deux bandes sons, lune offerte en version originale anglaise et lautre en version française, toutes deux au format Dolby Digital 5.1. Cest le mixage anglais qui a été évalué pour cette critique.
Tout comme pour le transfert vidéo qui reproduisait fidèlement la facture visuelle du film, le mixage reproduit précisément le travail effectué sur lunivers sonore du film. Un univers bien particulier qui laisse une place très importante au silence et aux ambiances sonores. Le dynamisme y est donc adapté en conséquence et la présence est bien sentie. Lenvironnement sonore est exploité de façon subtile, mais très efficace. Les canaux avant et latéraux couvre naturellement la majorité des éléments sonores, mais sont appuyées solidement par les enceintes arrière qui supportent habilement les ambiances. Quelques effets dambiophonie sont perceptibles ici et là (scènes de fusillade et de poursuite), mais cest loin dêtre ce qui fait la force de ce mixage. Les dialogues demeurent constamment et totalement intelligibles alors que la trame sonore de Carter Burwell sintègre avec une grande subtilité au mixage. Les basses fréquences sont employées à plusieurs occasions et grondent avec profondeur et efficacité (vérifiez seulement lorsque Chigurh utilise sa bombonne doxygène pour commettre son premier meurtre) alors que le canal dextrêmes graves se fait un peu plus discret, mais sans moins dimpact et defficacité.
Des sous-titres anglais et français sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Adapté du roman de Cormac McCarthy, No Country for Old Men est un film qui na absolument plus rien à prouver. Gagnant des Oscars pour meilleur acteur de soutien, meilleur scénario adapté, meilleure réalisation et meilleur film, luvre des frères Coen a été tellement venté quil en devient difficile davancer de nouvelles choses ou encore tout simplement de vous convaincre de voir ce film si ce nest déjà fait. Nous affirmerons simplement quil sagit effectivement du meilleur film des deux frères et dun des meilleurs films de 2007.
Une édition techniquement à la hauteur. Le transfert vidéo reproduit fidèlement le travail visuel des frères Coen (et surtout le travail sur la direction photo de Roger Deakins) et le mixage rend précisément tout le travail sur lambiance sonore du film en plus de livrer la marchandise lors des scènes daction. En ce qui concerne les suppléments, ils sont intéressants et couvrent assez bien les principaux enjeux du film, mais nous pleurons presque devant labsence dune piste de commentaires audio de la part des deux frères qui aurait assurément été passionnante. Car, il faut l'avouer, devant l'ampleur de l'oeuvre, il est extrêmement étonnant de constater le si peu de suppléments sur cette édition qui reste tout de même indispensable pour quiconque a apprécié l'uvre ou est le moindrement intéressé par un premier visionnement.
Qualité vidéo:
4,0/5
Qualité audio:
4,0/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,8/5
Note finale:
3,9/5
Auteur: Frédéric Bouchard
Date de publication: 2008-05-27
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Toshiba 27A43C, Récepteur JVC TH-A30
Date de publication: 2008-05-27
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Toshiba 27A43C, Récepteur JVC TH-A30