Synopsis/présentation
Seth (Jonah Hill) et Evan (Michael Cera) sont meilleurs amis depuis la petite école. Ils passent la majeure partie de leur temps à déblatérer toutes sorties de vulgarités, à fantasmer sur les filles de leur école, à tenter de pénétrer dans les bars, bref, ils sont les moutons noirs de leur école. Mais voilà, c’est la graduation et Seth et Evan seront séparés. Ce dernier entre à Darthmouth et partagera sa chambre avec Foggell (Christopher Mintz-Plasse), un de leurs amis qui vient tout juste de se faire faire une fausse carte d’identité. Alors que Seth est invité à la fête qu’organise une des très jolies filles sur laquelle il fantasme, il propose à cette dernière de fournir l’alcool pour sa soirée (qui finalement devra être achetée par Fogell). Seth planifie donc à avec Evan pour que cette soirée marque un tournant dans leur vie : ils boiront avec les étudiants de leur école et surtout, ils pourront enfin avoir quelques expériences sexuelles. Mais voilà, quelques complications surviennent lors de l’achat de l’école et conduira les trois jeunes dans ce qui sera sans doute la nuit la plus marquante de leur vie.


Image
Le film est offert au format d’image respectée de 1.85:1 d’après un transfert 16:9. Une édition au format dite « rated » et une édition spéciale de deux disques sont également disponibles.

La définition générale de l’image est excellente. Puisqu’il s’agit ici d’une production très récente, l’interpositif était logiquement dans un état immaculé offrant ainsi une image d’une netteté exemplaire. Il en va de même pour le niveau de détails et de textures offert qui est plus que satisfaisant. Pour ce qui est du rendu des couleurs, rien à reprocher non plus. Ces dernières sont fidèlement reproduites et affichent une grande richesse ainsi qu’une belle précision. Il n’y a donc aucun problème de saturation ou de débordement à noter. Quant aux contrastes, ils sont correctement gérés, évitant, en général, les effets de surbrillance. Les parties sombres, elles, sont aussi parfaitement reproduites. Elles affichent des dégradés fluides et précis. On retrouve finalement des noirs purs et intenses. Un transfert efficace et honnête donc.

Par contre, on notera particulièrement dans les parties plus sombres, de légers signes de compression (fourmillement), mais heureusement rien de trop perturbant pour venir détruire le plaisir du visionnement.



Son
Trois bandes son sont offertes sur cette édition : toutes trois au format Dolby Digital 5.1 disponibles dans les versions originale anglaise, française et espagnole. C’est évidemment le mixage anglais qui a été utilisé pour cette critique. À noter également la présence d’une piste de commentaires audio partagées entre les scénaristes Seth Rogan et Evan Goldberg, le réalisateur Greg Mottola, le producteur Judd Apatow et les acteurs Jonah Hill, Michael Cera et Christopher Mintz-Plasse.

Étant donné le type de film auquel appartient Superbad, il n’est pas étonnant de constater que cette bande son n’offre rien d’extravagant, mais reproduit plutôt avec classe l’univers sonore du film. Le dynamisme est donc ici tout à fait approprié alors que la présence est très convaincante. L’environnement sonore est correctement exploité. La majorité des éléments sonores passent évidemment par les canaux avant alors que les enceintes arrière demeurent généralement employées à des fins d’ambiance. Malgré cela, il n’est pas impossible de distinguer une poignée d’effets ambiophoniques particulièrement réussis, ce qui ne nuit certainement pas à l’immersion du spectateur. Les dialogues, clairement l’élément prédominant de ce mixage, demeurent totalement et complètement intelligibles. L’utilisation des basses est relativement limitée (surtout pour supporter la trame sonore), mais lorsque celles-ci grondent, elles le font avec une belle profondeur et efficacité. Quant aux extrêmes graves, leur utilisation est encore plus rare (deux ou trois fois), mais elles aussi se font sentir avec une grande efficacité.

Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.




Suppléments/menus








Conclusion
Offerte par la même équipe qui nous a offert les comédies 40 Year-Old Virgin et Knocked Up, Superbad est tout à fait dans la même veine. Même si elle est encore plus vulgaire que les deux œuvres, elle possède néanmoins des personnages instantanément mémorables (voire culte dans le cas de Fogell alias McLovin) et une vision adolescente qui va beaucoup plus loin que les comédies habituelles offertes pour le principal type de public visé ici. Il est probablement encore trop tôt pour avancer une telle affirmation, mais cette œuvre risque de devenir un incontournable dans le genre, car bien que délicieusement irrévérencieuse et complètement hilarante, Superbad se distingue aussi par son look vintage parfaitement assumé, son certain degré de réalisme et pour son énorme cœur.

Une édition toute à fait dans les normes qui ne brille pas particulièrement, mais qui se contente d’être fonctionnelle. Le transfert vidéo est tout à fait acceptable alors que le mixage est également très honnête et sert convenablement le genre de film présenté ici. Par contre, on ne peut que reprocher un tant soi peu l’esprit de camaraderie qui transpire à travers les suppléments et qui en gâchent une certaine partie (la piste de commentaires audio, notamment, où il y a beaucoup trop d’interventions en même temps). Sinon, ils demeurent tout de même généralement divertissants. Il s’agit d’une édition acceptable, sans plus. Toutefois, on ne peut que suggérer de débourser quelques dollars de plus pour l’édition deux disques qui semble présenter quelques suppléments intéressants.