Commando (Directors Cut)

Critique
Synopsis/présentation
Ancien colonel de larmée américaine, John Matrix (le gouverneur de la Californie en personne, Arnold Scharzenegger) est maintenant retraité et consacre tous son temps à soccuper de sa fille Jenny (Alyssa Milano). Profitant de son paisible style de vie, sa routine est chambardée quand un révolutionnaire dAmérique du Sud (Dan Hedaya) assassine tous les anciens collègues de Matrix et kidnappe sa fille dans le but de lui imposer une dernière mission: Assassiner le président dun pays nommé Val Verde et ainsi accéder au pouvoir. Matrix rejette lidée de cette mission et se lance à la poursuite des criminels qui gardent sa fille en otage. Sur son chemin, il sèmera le chaos et la destruction chez lennemi, sans pour autant blesser les civils innocents. Il profitera également de laide dune parfaite inconnue (Rae Dawn Chong) qui, réticente au début, savère être dune grande assistance.
Le film est offert ici dans un tout nouveau montage qualifié de Directors Cut (montage du réalisateur) qui ajoute à peine quelques minutes à la version présentée en salles. Alors que certaines éditions affichant ce qualificatif ne font que réintégrer des scènes coupées au montage original, la présente édition a profité dune implication totale du réalisateur, Mark L. Lester, puisquil anime également une toute nouvelle piste de commentaires audio.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85:1 daprès un nouveau transfert 16:9. Cette restauration est grandement la bienvenue, considérant que le transfert précédent, datant de 2001, affichait dimportants défauts et nétait pas optimisé 16:9. À titre indicatif, le débit approximatif est passé de 6,11 Mb/secondes pour lédition précédente à 8,66 Mb/secondes pour celle-ci. Le cadrage a été revu, maintenant plus serré dans le bas et la droite.
Linterpositif a été nettoyé au point quil naffiche que très peu de parasites. La définition générale de limage est correcte, mais de très nombreux plans semblent être hors-focus. Ceci est particulièrement apparent lors de gros plans, alors que les textures (incluant la peau) sont à peine perceptible. Ce problème est récurrent, alors que les scènes affichant un bon niveau de détails demeurent malheureusement rares. Certains plans, ironiquement, affichent pourtant une excellente précision. Bref, le résultat est inégal. Les couleurs ont profité de ce nouveau transfert, puisque la palette est très bien saturée, loin du manque de saturation de lédition précédente. Les contrastes ont été accentués, ce qui permet de mieux apprécier les couleurs. Le niveau des noirs est également mieux ajusté. Les dégradés ont cependant tendance à bloquer prématurément, limitant parfois le niveau de détails dans les parties sombres.
Les défauts numériques demeurent mineurs et la plus grande amélioration relativement à lédition précédente se situe dans une diminution considérable du grain.
Son
La version originale anglaise est offerte dans les formats Dolby Digital 5.1 et 2.0 Surround, alors que les doublages français et espagnols se contentent de formats moins performants (Dolby stéréo et mono respectivement). Comme mentionné précédemment, une piste de commentaires audio en compagnie du réalisateur Mark L. Lester est également disponible.
Datant de 1985, la bande sonore vieillissante ne peut malheureusement pas faire de miracle. Lenvironnement sonore a été retravaillé de façon à tirer avantage des enceintes d'ambiophonies, mais celles-ci ne reproduisent que quelques sons dambiance ou effets sonores généralisés (explosions, fusillades, ). Les dialogues sont sans importances. Après tout, il sagit dun film avec Arnold Schwarzenegger! Plus sérieusement, ces dialogues sont correctement reproduits, sans problèmes de captation ou de numérisation. Un petit son darrière-plan est parfois audible, mais rien de majeur. La trame sonore est correctement intégrée, mais est loin de simposer face aux nombreux effets sonore. Les basses supportent très bien le mixage, et puisque le film met en valeur les Boum, Bang, Pow, lajout dun canal dédié aux extrêmes graves (LFE, canal .1) est grandement apprécié.
Le film peut être accompagné de sous-titres anglais et espagnols pour toute sa durée, alors que le choix du doublage français permet de profiter de sous-titres pour les scènes ajoutées et donc non doublées.
Suppléments/menus
Conclusion
Commando! Combien de films ont le mérite de montrer le personnage principal lancer une lame de scie ronde afin de scalper un ennemi? Évidemment, on ne cherche pas le réalisme ou la logique, sinon on critiquerait le fait que notre héros réussisse à tuer tous ses assaillants alors quil est encerclé, et ce, sans même recharger sa mitraillette.
La Twentieth Century Fox met en marché une édition à la hauteur de ce film (!). Limage a été joliement restaurée, alors que le mixage sonore se tire relativement bien daffaire, malgré les 22 ans du film. Les suppléments sont peu nombreux, mais incluent une piste de commentaires audio en compagnie du réalisateur et deux compilations dentrevues avec différents artisans du film. Des scènes inédites et des galeries dimages complètent lensemble.
Ancien colonel de larmée américaine, John Matrix (le gouverneur de la Californie en personne, Arnold Scharzenegger) est maintenant retraité et consacre tous son temps à soccuper de sa fille Jenny (Alyssa Milano). Profitant de son paisible style de vie, sa routine est chambardée quand un révolutionnaire dAmérique du Sud (Dan Hedaya) assassine tous les anciens collègues de Matrix et kidnappe sa fille dans le but de lui imposer une dernière mission: Assassiner le président dun pays nommé Val Verde et ainsi accéder au pouvoir. Matrix rejette lidée de cette mission et se lance à la poursuite des criminels qui gardent sa fille en otage. Sur son chemin, il sèmera le chaos et la destruction chez lennemi, sans pour autant blesser les civils innocents. Il profitera également de laide dune parfaite inconnue (Rae Dawn Chong) qui, réticente au début, savère être dune grande assistance.
Le film est offert ici dans un tout nouveau montage qualifié de Directors Cut (montage du réalisateur) qui ajoute à peine quelques minutes à la version présentée en salles. Alors que certaines éditions affichant ce qualificatif ne font que réintégrer des scènes coupées au montage original, la présente édition a profité dune implication totale du réalisateur, Mark L. Lester, puisquil anime également une toute nouvelle piste de commentaires audio.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85:1 daprès un nouveau transfert 16:9. Cette restauration est grandement la bienvenue, considérant que le transfert précédent, datant de 2001, affichait dimportants défauts et nétait pas optimisé 16:9. À titre indicatif, le débit approximatif est passé de 6,11 Mb/secondes pour lédition précédente à 8,66 Mb/secondes pour celle-ci. Le cadrage a été revu, maintenant plus serré dans le bas et la droite.
Linterpositif a été nettoyé au point quil naffiche que très peu de parasites. La définition générale de limage est correcte, mais de très nombreux plans semblent être hors-focus. Ceci est particulièrement apparent lors de gros plans, alors que les textures (incluant la peau) sont à peine perceptible. Ce problème est récurrent, alors que les scènes affichant un bon niveau de détails demeurent malheureusement rares. Certains plans, ironiquement, affichent pourtant une excellente précision. Bref, le résultat est inégal. Les couleurs ont profité de ce nouveau transfert, puisque la palette est très bien saturée, loin du manque de saturation de lédition précédente. Les contrastes ont été accentués, ce qui permet de mieux apprécier les couleurs. Le niveau des noirs est également mieux ajusté. Les dégradés ont cependant tendance à bloquer prématurément, limitant parfois le niveau de détails dans les parties sombres.
Les défauts numériques demeurent mineurs et la plus grande amélioration relativement à lédition précédente se situe dans une diminution considérable du grain.
Son
La version originale anglaise est offerte dans les formats Dolby Digital 5.1 et 2.0 Surround, alors que les doublages français et espagnols se contentent de formats moins performants (Dolby stéréo et mono respectivement). Comme mentionné précédemment, une piste de commentaires audio en compagnie du réalisateur Mark L. Lester est également disponible.
Datant de 1985, la bande sonore vieillissante ne peut malheureusement pas faire de miracle. Lenvironnement sonore a été retravaillé de façon à tirer avantage des enceintes d'ambiophonies, mais celles-ci ne reproduisent que quelques sons dambiance ou effets sonores généralisés (explosions, fusillades, ). Les dialogues sont sans importances. Après tout, il sagit dun film avec Arnold Schwarzenegger! Plus sérieusement, ces dialogues sont correctement reproduits, sans problèmes de captation ou de numérisation. Un petit son darrière-plan est parfois audible, mais rien de majeur. La trame sonore est correctement intégrée, mais est loin de simposer face aux nombreux effets sonore. Les basses supportent très bien le mixage, et puisque le film met en valeur les Boum, Bang, Pow, lajout dun canal dédié aux extrêmes graves (LFE, canal .1) est grandement apprécié.
Le film peut être accompagné de sous-titres anglais et espagnols pour toute sa durée, alors que le choix du doublage français permet de profiter de sous-titres pour les scènes ajoutées et donc non doublées.
Suppléments/menus
Conclusion
Commando! Combien de films ont le mérite de montrer le personnage principal lancer une lame de scie ronde afin de scalper un ennemi? Évidemment, on ne cherche pas le réalisme ou la logique, sinon on critiquerait le fait que notre héros réussisse à tuer tous ses assaillants alors quil est encerclé, et ce, sans même recharger sa mitraillette.
La Twentieth Century Fox met en marché une édition à la hauteur de ce film (!). Limage a été joliement restaurée, alors que le mixage sonore se tire relativement bien daffaire, malgré les 22 ans du film. Les suppléments sont peu nombreux, mais incluent une piste de commentaires audio en compagnie du réalisateur et deux compilations dentrevues avec différents artisans du film. Des scènes inédites et des galeries dimages complètent lensemble.
Qualité vidéo:
3,8/5
Qualité audio:
3,6/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,9/5
Note finale:
3,8/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2007-10-01
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur DVD/HD-DVD XBox 360 de Microsoft
Date de publication: 2007-10-01
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur DVD/HD-DVD XBox 360 de Microsoft