Purple Rain

Critique
Synopsis/présentation
Dans ce drame semi-biographique mettant en vedette Prince, la carrière de celui quon surnomme The Kid (Prince) est au point neutre: Il rejette les idées des autres membres du groupe, offre des performances peu convaincantes et des chansons sans inspirations. Avec larrivée dun nouvelle artiste, Apollonia Kotero, Prince voit en elle une autre conquête amoureuse. Par contre, pour le promoteur du bar où se produit The Kid, cette dernière lui offre enfin la possibilité de se débarrasser du Kid et de le remplacer par une artiste qui anime les foules. Voyant cette option comme un geste hostile de la part de son promoteur et un acte de trahison de sa conquête amoureuse, The Kid doit produire du nouveau matériel et rallumer la flamme musicale qui brûle en lui.
Il faut noter que Purple Rain est une des rares projets où un artiste de la scène musicale se lance dans une production multidisciplinaire. Pour Prince, Purple Rain était un album, un film et une tournée internationale. Il ne fait aucun doute quun projet comme celui-ci a contribué à la réputation de l'artiste.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85:1 daprès un transfert en résolution native de 1080p. Un transfert équivalent a été utilisé pour lédition Blu-ray, tous deux dérivés de lédition spéciale DVD parue en 2004.
Le matériel source a été restauré au meilleur des possibilités pour un film de vingt ans, mais le résultat nest pas à la hauteur de la plupart des transferts retravaillés. Ceci est particulièrement marquant considérant la cinématographie du film: La grande majorité des scènes se déroulent dans la pénombre, dans la noirceur ou sous un éclairage tamisé/teinté. Par conséquent, un grain est omniprésent et son intensité varie beaucoup. Quelques légers parasites font également acte de présence. La définition générale de limage est bonne, mais demeure une faible amélioration face à lédition DVD. Le niveau de détails est correct, bien que certaines textures manquent de précision (la texture de velours pourpre sur le veston de Prince est à peine perceptible). Les couleurs sont correctement rendues, bien que limitées par la faible luminosité. La palette est reproduite sans débordements ni problèmes de sursaturation. Le niveau des noirs est adéquat. Les contrastes sont bien gérés, sauf pour quelques scènes isolées. Les dégradés bloquent à quelques reprisent, mais les noirs sont profonds et purs.
Bien que laspect technique du transfert ne soit pas parfait, la compression et la numérisation du matériel source ne causent aucun problème.
Son
Puisque le film tourne autour du monde musical et que les chansons prennent une place importante, aucun doublage nest offert sur cette édition. Par contre, nous profitons dune version originale anglaise aux formats Dolby TrueHD 5.1 et Dolby Digital 5.1 Plus. Une piste de commentaires audio en compagnie du réalisateur Albert Magnoli, du producteur Robert Cavallo et du directeur photo Donald Thorin est également disponible.
Sans être une comédie musicale en soi, beaucoup de place est accordée à la musique et aux chansons. Cependant, au lieu dêtre enchâssées au scénario, celles-ci sont plutôt offertes sous forme de prestations devant public. Un tel choix des scénaristes aurait permis de présenter les chansons avec un mixage digne des meilleurs concerts, mais on ne semble pas profiter pleinement du potentiel du multicanal. Lenvironnement sonore se limite principalement aux canaux avants, avec un simple effet décho pour souligner la présence des enceintes arrières. En plus du peu de naturel avec lequel les artistes incarnent leurs personnages, les dialogues sont parfois difficilement audible. Des sons darrière-plans empiètent sur certaines paroles et le remplacement (réenregistrement) de dialogues les rend encore plus artificiels. La musique, primordiale à ce film, souffre également de lâge des enregistrements originaux. Les basses natteignent pas les profondeurs espérées alors que ;e détail dans les hautes fréquences est grandement limité. Il en résulte un mixage plat et sans vie, peu représentative de luvre de Prince. Les extrêmes graves sont malheureusement négligeables.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Purple Rain nest pas quun film, un album ou une tournée, cest un phénomène qui a démontré hors de tout doute que Prince est un artiste accompli.
Un tel accomplissement mérite malheureusement mieux. Le transfert vidéo est grandement limité par le matériel source et les conditions lors du tournage (en partie à cause de léclairage), alors que le mixage sonore permet de constater que lenregistrement original a très mal vieilli. Par contre, les amateurs de Prince seront comblés par la quantité et la pertinence des suppléments offerts. Bien que lartiste lui-même ny participe pas, on note une contribution de son entourage et des gens qui lont côtoyé au cours de ses meilleures années.
Dans ce drame semi-biographique mettant en vedette Prince, la carrière de celui quon surnomme The Kid (Prince) est au point neutre: Il rejette les idées des autres membres du groupe, offre des performances peu convaincantes et des chansons sans inspirations. Avec larrivée dun nouvelle artiste, Apollonia Kotero, Prince voit en elle une autre conquête amoureuse. Par contre, pour le promoteur du bar où se produit The Kid, cette dernière lui offre enfin la possibilité de se débarrasser du Kid et de le remplacer par une artiste qui anime les foules. Voyant cette option comme un geste hostile de la part de son promoteur et un acte de trahison de sa conquête amoureuse, The Kid doit produire du nouveau matériel et rallumer la flamme musicale qui brûle en lui.
Il faut noter que Purple Rain est une des rares projets où un artiste de la scène musicale se lance dans une production multidisciplinaire. Pour Prince, Purple Rain était un album, un film et une tournée internationale. Il ne fait aucun doute quun projet comme celui-ci a contribué à la réputation de l'artiste.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85:1 daprès un transfert en résolution native de 1080p. Un transfert équivalent a été utilisé pour lédition Blu-ray, tous deux dérivés de lédition spéciale DVD parue en 2004.
Le matériel source a été restauré au meilleur des possibilités pour un film de vingt ans, mais le résultat nest pas à la hauteur de la plupart des transferts retravaillés. Ceci est particulièrement marquant considérant la cinématographie du film: La grande majorité des scènes se déroulent dans la pénombre, dans la noirceur ou sous un éclairage tamisé/teinté. Par conséquent, un grain est omniprésent et son intensité varie beaucoup. Quelques légers parasites font également acte de présence. La définition générale de limage est bonne, mais demeure une faible amélioration face à lédition DVD. Le niveau de détails est correct, bien que certaines textures manquent de précision (la texture de velours pourpre sur le veston de Prince est à peine perceptible). Les couleurs sont correctement rendues, bien que limitées par la faible luminosité. La palette est reproduite sans débordements ni problèmes de sursaturation. Le niveau des noirs est adéquat. Les contrastes sont bien gérés, sauf pour quelques scènes isolées. Les dégradés bloquent à quelques reprisent, mais les noirs sont profonds et purs.
Bien que laspect technique du transfert ne soit pas parfait, la compression et la numérisation du matériel source ne causent aucun problème.
Son
Puisque le film tourne autour du monde musical et que les chansons prennent une place importante, aucun doublage nest offert sur cette édition. Par contre, nous profitons dune version originale anglaise aux formats Dolby TrueHD 5.1 et Dolby Digital 5.1 Plus. Une piste de commentaires audio en compagnie du réalisateur Albert Magnoli, du producteur Robert Cavallo et du directeur photo Donald Thorin est également disponible.
Sans être une comédie musicale en soi, beaucoup de place est accordée à la musique et aux chansons. Cependant, au lieu dêtre enchâssées au scénario, celles-ci sont plutôt offertes sous forme de prestations devant public. Un tel choix des scénaristes aurait permis de présenter les chansons avec un mixage digne des meilleurs concerts, mais on ne semble pas profiter pleinement du potentiel du multicanal. Lenvironnement sonore se limite principalement aux canaux avants, avec un simple effet décho pour souligner la présence des enceintes arrières. En plus du peu de naturel avec lequel les artistes incarnent leurs personnages, les dialogues sont parfois difficilement audible. Des sons darrière-plans empiètent sur certaines paroles et le remplacement (réenregistrement) de dialogues les rend encore plus artificiels. La musique, primordiale à ce film, souffre également de lâge des enregistrements originaux. Les basses natteignent pas les profondeurs espérées alors que ;e détail dans les hautes fréquences est grandement limité. Il en résulte un mixage plat et sans vie, peu représentative de luvre de Prince. Les extrêmes graves sont malheureusement négligeables.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Purple Rain nest pas quun film, un album ou une tournée, cest un phénomène qui a démontré hors de tout doute que Prince est un artiste accompli.
Un tel accomplissement mérite malheureusement mieux. Le transfert vidéo est grandement limité par le matériel source et les conditions lors du tournage (en partie à cause de léclairage), alors que le mixage sonore permet de constater que lenregistrement original a très mal vieilli. Par contre, les amateurs de Prince seront comblés par la quantité et la pertinence des suppléments offerts. Bien que lartiste lui-même ny participe pas, on note une contribution de son entourage et des gens qui lont côtoyé au cours de ses meilleures années.
Qualité vidéo:
3,8/5
Qualité audio:
3,7/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,5/5
Note finale:
3,7/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2007-09-14
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur DVD/HD-DVD XBox 360 de Microsoft
Date de publication: 2007-09-14
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur DVD/HD-DVD XBox 360 de Microsoft