Renaissance

Critique
Synopsis/présentation
Dans un Paris futuriste de 2054, un enquêteur anti-conformiste nommé Barthélémy Karas (Patrick Floersheim/Daniel Craig) se lance à la recherche dune scientifique disparue, Ilona Tasuiev (Virginie Mery/Romola Garai). Sur son chemin, il croisera la sur de la disparue (Laura Blanc/Catherine McCormack), qui sera très réticente à assister Karas, jusquau moment où elle réalise que sa vie est également en danger. Alors que tous les gens sont suspects, Karas concentre ses recherches sur le patron dIlona et sur son ancien collègue chercheur. Malheureusement, ses façons de faire lui attireront de nombreux problèmes et sa confiance envers les autres en sera ébranlée.
Renaissance est un tour de force visuellement utilisant uniquement le noir et blanc, sans tonalités de gris. Seuls les reflets et les transparences (derrière une vitre) affichent quelques gris, mais encore une fois, sans gradation. Ainsi, le tout est un immense jeu deffets dombres et de lumières.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 2.35:1 daprès un transfert 16:9.
Le matériel source naffiche aucun défaut apparent, probablement un transfert fait à partir d'une source numérique. La définition générale de limage est excellente et permet de déceler tous les moindres détails. Certains plans densemble du Paris futuriste sont particulièrement impresionnants et laisse voir toute lenvergure du projet. Le niveau des noirs est constant et les contrastes, puisquil ne sagit que de ça, demeurent réguliers. On note une bonne utilisation du gris intermédiaire pour représenter les transparences (vitres, verres, ) et quelques rares jeux de lumières (lampe de poche). Les noirs, primordiaux pour ce film, sont tout simplement parfaits, offrant une continuité parfaite. Les dégradés sont quasiment inexistants et la seule scène affichant des nuances présente un manque de fluidité justifié par les choix artistiques du film.
Numériquement, aucun problème nest présent. Bien quil sagisse uniquement de hauts contrastes, aucun halo nest à déplorer. Même si les noirs occupent la plus grande partie de limage, les effets fantômes demeurent absents.
Son
La version originale française est offerte au format Dolby Digital 5.1, alors que le doublage anglais (qui met en évidence des voix plus célèbres) profite du même traitement.
Les créateurs nont pas opté pour un mixage agressif comme plusieurs films daction, ni dun mixage en retrait comme certains drames. Latmosphère du film se situant entre les deux, le mixage se veut un hybride intéressant offrant le meilleur des deux mondes. Lenvironnement sonore est immersif, avec plusieurs sons dambiances (pluie, foules, ) et quelques effets localisés, comme lors des fusillades. Les dialogues sont parfaitement reproduits, autant pour la version française que pour le doublage anglais (avec un sensible accent britannique). Aucun problème denregistrement ou de compression nest à déplorer, le tout demeurant net et intelligibles. La trame sonore crée un surprenant contraste avec la technique du film, mais sagence parfaitement avec le style qui rappelle les vieux polars. La musique a donc un rôle important et obtient la place qui lui revient de droit. Les basses supportent adéquatement le mixage, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) vrombissent avec profondeur pour plusieurs effets sonores.
Des sous-titres français et anglais sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Alors que certaines productions d'animations misent essentiellement sur des artifices techniques Renaissance se distingue. Le scénario est ficelé au quart de tour.. Le suspense est intense et laction est toujours justifiée. Il est dommage de constater que ce film na malheureusement pas profité dune plus grande visibilité internationale. On a certes essayé de capitaliser sur la nouvelle popularité de Daniel Craig, mais sans véritable campagne marketing, le film était condamné à passer inaperçu en Amérique du Nord.
Techniquement, le DVD est dexcellente facture. Le transfert vidéo est pratiquement sans fautes, alors que le mixage sonore est tout à fait approprié. On déplore cependant le peu de supplément. Ceux-ci se limitent à un document dune vingtaine de minutes qui effectue un survol trop rapide de toutes les étapes de la préproduction, production et postproduction. Un documentaire spécifique et approfondi pour chaque étape aurait été dun immense intérêt. Ceci étant dit, luvre en soit justifie amplement lachat.
Dans un Paris futuriste de 2054, un enquêteur anti-conformiste nommé Barthélémy Karas (Patrick Floersheim/Daniel Craig) se lance à la recherche dune scientifique disparue, Ilona Tasuiev (Virginie Mery/Romola Garai). Sur son chemin, il croisera la sur de la disparue (Laura Blanc/Catherine McCormack), qui sera très réticente à assister Karas, jusquau moment où elle réalise que sa vie est également en danger. Alors que tous les gens sont suspects, Karas concentre ses recherches sur le patron dIlona et sur son ancien collègue chercheur. Malheureusement, ses façons de faire lui attireront de nombreux problèmes et sa confiance envers les autres en sera ébranlée.
Renaissance est un tour de force visuellement utilisant uniquement le noir et blanc, sans tonalités de gris. Seuls les reflets et les transparences (derrière une vitre) affichent quelques gris, mais encore une fois, sans gradation. Ainsi, le tout est un immense jeu deffets dombres et de lumières.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 2.35:1 daprès un transfert 16:9.
Le matériel source naffiche aucun défaut apparent, probablement un transfert fait à partir d'une source numérique. La définition générale de limage est excellente et permet de déceler tous les moindres détails. Certains plans densemble du Paris futuriste sont particulièrement impresionnants et laisse voir toute lenvergure du projet. Le niveau des noirs est constant et les contrastes, puisquil ne sagit que de ça, demeurent réguliers. On note une bonne utilisation du gris intermédiaire pour représenter les transparences (vitres, verres, ) et quelques rares jeux de lumières (lampe de poche). Les noirs, primordiaux pour ce film, sont tout simplement parfaits, offrant une continuité parfaite. Les dégradés sont quasiment inexistants et la seule scène affichant des nuances présente un manque de fluidité justifié par les choix artistiques du film.
Numériquement, aucun problème nest présent. Bien quil sagisse uniquement de hauts contrastes, aucun halo nest à déplorer. Même si les noirs occupent la plus grande partie de limage, les effets fantômes demeurent absents.
Son
La version originale française est offerte au format Dolby Digital 5.1, alors que le doublage anglais (qui met en évidence des voix plus célèbres) profite du même traitement.
Les créateurs nont pas opté pour un mixage agressif comme plusieurs films daction, ni dun mixage en retrait comme certains drames. Latmosphère du film se situant entre les deux, le mixage se veut un hybride intéressant offrant le meilleur des deux mondes. Lenvironnement sonore est immersif, avec plusieurs sons dambiances (pluie, foules, ) et quelques effets localisés, comme lors des fusillades. Les dialogues sont parfaitement reproduits, autant pour la version française que pour le doublage anglais (avec un sensible accent britannique). Aucun problème denregistrement ou de compression nest à déplorer, le tout demeurant net et intelligibles. La trame sonore crée un surprenant contraste avec la technique du film, mais sagence parfaitement avec le style qui rappelle les vieux polars. La musique a donc un rôle important et obtient la place qui lui revient de droit. Les basses supportent adéquatement le mixage, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) vrombissent avec profondeur pour plusieurs effets sonores.
Des sous-titres français et anglais sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Alors que certaines productions d'animations misent essentiellement sur des artifices techniques Renaissance se distingue. Le scénario est ficelé au quart de tour.. Le suspense est intense et laction est toujours justifiée. Il est dommage de constater que ce film na malheureusement pas profité dune plus grande visibilité internationale. On a certes essayé de capitaliser sur la nouvelle popularité de Daniel Craig, mais sans véritable campagne marketing, le film était condamné à passer inaperçu en Amérique du Nord.
Techniquement, le DVD est dexcellente facture. Le transfert vidéo est pratiquement sans fautes, alors que le mixage sonore est tout à fait approprié. On déplore cependant le peu de supplément. Ceux-ci se limitent à un document dune vingtaine de minutes qui effectue un survol trop rapide de toutes les étapes de la préproduction, production et postproduction. Un documentaire spécifique et approfondi pour chaque étape aurait été dun immense intérêt. Ceci étant dit, luvre en soit justifie amplement lachat.
Qualité vidéo:
4,0/5
Qualité audio:
3,9/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,8/5
Note finale:
3,9/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2007-12-11
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur DVD/HD-DVD XBox 360 de Microsoft
Date de publication: 2007-12-11
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur DVD/HD-DVD XBox 360 de Microsoft