Number 23, The (Unrated)

Critique
Synopsis/présentation
Pourtant d'aspect banal, le petit livre rouge que reçoit Walter Sparrow (Jim Carrey) révèle pourtant une mystérieuse histoire de jalousie, de meurtre et de délire. Tournant autour dune fascination malsaine face au nombre 23, qui apparait partout sous une forme ou une autre, le livre est dautant plus marquant pour Sparrow puisquil partage de nombreuses ressemblances avec le personnage principal du récit. Il en vient même à sa questionner à savoir si ce livre ne serait pas une marche à suivre pour sa propre vie. Cependant, Sparrow est déchiré quand il apprend que le personnage est un meurtrier sans remords, ce quil refuse dêtre dans la vraie vie. Afin de prévenir sa propre déchéance, il cherche donc les moindres indices dans le livre de façon à en identifier lauteur et mettre fin à la superstition du 23. À travers tout cela, il doit justifier ses actions auprès de sa femme, qui nen croit pas le moindre mot, mais il peut compter sur le soutien de son fils, qui lui y croit...
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 2.35:1 daprès un transfert 16:9.
New Line est reconnu pour ses transferts de qualité et The Number 23 ne fait pas exception. Schumacher alterne différents style artistique tout au long du film, allant du noir et blanc délavé à une palette plus traditionnelle, en passant par des scènes à haut contraste ou particulièrement sombre. Tous ces changements stylistiques sont pourtant très bien reproduits. La définition générale de limage demeure excellente, affichant un niveau de détails élevé mis en évidence par toutes les subtilités de chaque plan (dessins ou gribouillis sur les murs, blessures, texte du livre, ). Les textures sont également bien reproduites. Les couleurs, hautement stylisées par moments naffichent aucun défaut majeur qui ne relève pas dun choix artistique. Il est donc normal de constater que certaines scènes paraissent monochromatiques. Le niveau des noirs est adéquat, alors que les contrastes sont adaptés en fonction du type de scène (flashbacks, lhistoire dans lhistoire, la réalité). Certains critiqueront le manque de détails dans les parties sombres, mais il faut comprendre que par sa cinématographie, Schumacher nous dit quoi regarder. Les dégradés sont fluides et graduels, menant à des noirs profond et purs, naffichant jamais deffet fantôme.
Numériquement, strictement aucun problème notable ne se présente. Les traces de compression sont maintenues à un minimum.
Son
Lédition canadienne de The Number 23 mise en marché au Canada par Alliance Atlantis ajoute une bande sonore Dolby Digital 2.0 Surround française (doublé au Québec) à la version originale anglaise, qui elle profite dun mixage Dolby Digital 5.1 EX. Une piste de commentaires audio en compagnie du réalisateur Joel Schumacher est également disponible pour le montage original du film. Notez que même la version allongée (denviron 3 minutes) profite dun doublage complet.
À linstar de limage, le mixage sonore sadapte en fonction des trois types dhistoire (flashbacks, lhistoire dans lhistoire, la réalité). Règle générale, le dynamisme est très bon et lenvironnement sonore est développé en fonction de laction vue à lécran. Les canaux dambiophonie reproduisent de nombreux sons dambiance et même quelques effets localisés. On note également des transitions canaux à canaux, mais ceux-ci demeurent rares. Les dialogues sont toujours nets et intelligibles, bien que certains sons darrière-plan soient audibles de temps à autres. La narration ne cause évidemment aucun problème de compréhension. La trame sonore est parfaitement bien intégrée au mixage en général, avec une présence plus agressive pour lhistoire dans lhistoire, plus en retrait lors des flashbacks et conventionnelle lors des scènes dans la réalité. Les basses supportent adéquatement laction présentée à lécran et les extrêmes graves (LFE, canal .1) grondent à plusieurs reprises, particulièrement à un moment précis du film.
Seuls des sous-titres anglais sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Il ne fait aucun doute que Jim Carrey enligne maintenant sa carrière vers des rôles plus sérieux, ne serait-ce que pour varier ses contrats. Dans The Number 23, il offre une prestation crédible où sa gestuelle et son non-verbal (ce qui a fait sa réputation en humour) servent à mettre en évidence les problèmes dun personnage tourmenté. Certains jugeront que lhistoire est prévisible, mais même si vous vous doutez de la fin, ceci ne vous empêche pas dapprécier luvre en soi.
Offert sous la bannière Infinifilm de New Line, The Number 23 est une réussite technique sur toute la ligne. Limage est très bien reproduite, et ce, malgré toutes les variations stylistiques. Le mixage sonore ne se limite pas à être fonctionnel et pousse la donne pour ajouter du dynamisme. Les suppléments sont relativement nombreux et nous transportent plus en profondeur dans cette superstition.
Pourtant d'aspect banal, le petit livre rouge que reçoit Walter Sparrow (Jim Carrey) révèle pourtant une mystérieuse histoire de jalousie, de meurtre et de délire. Tournant autour dune fascination malsaine face au nombre 23, qui apparait partout sous une forme ou une autre, le livre est dautant plus marquant pour Sparrow puisquil partage de nombreuses ressemblances avec le personnage principal du récit. Il en vient même à sa questionner à savoir si ce livre ne serait pas une marche à suivre pour sa propre vie. Cependant, Sparrow est déchiré quand il apprend que le personnage est un meurtrier sans remords, ce quil refuse dêtre dans la vraie vie. Afin de prévenir sa propre déchéance, il cherche donc les moindres indices dans le livre de façon à en identifier lauteur et mettre fin à la superstition du 23. À travers tout cela, il doit justifier ses actions auprès de sa femme, qui nen croit pas le moindre mot, mais il peut compter sur le soutien de son fils, qui lui y croit...
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 2.35:1 daprès un transfert 16:9.
New Line est reconnu pour ses transferts de qualité et The Number 23 ne fait pas exception. Schumacher alterne différents style artistique tout au long du film, allant du noir et blanc délavé à une palette plus traditionnelle, en passant par des scènes à haut contraste ou particulièrement sombre. Tous ces changements stylistiques sont pourtant très bien reproduits. La définition générale de limage demeure excellente, affichant un niveau de détails élevé mis en évidence par toutes les subtilités de chaque plan (dessins ou gribouillis sur les murs, blessures, texte du livre, ). Les textures sont également bien reproduites. Les couleurs, hautement stylisées par moments naffichent aucun défaut majeur qui ne relève pas dun choix artistique. Il est donc normal de constater que certaines scènes paraissent monochromatiques. Le niveau des noirs est adéquat, alors que les contrastes sont adaptés en fonction du type de scène (flashbacks, lhistoire dans lhistoire, la réalité). Certains critiqueront le manque de détails dans les parties sombres, mais il faut comprendre que par sa cinématographie, Schumacher nous dit quoi regarder. Les dégradés sont fluides et graduels, menant à des noirs profond et purs, naffichant jamais deffet fantôme.
Numériquement, strictement aucun problème notable ne se présente. Les traces de compression sont maintenues à un minimum.
Son
Lédition canadienne de The Number 23 mise en marché au Canada par Alliance Atlantis ajoute une bande sonore Dolby Digital 2.0 Surround française (doublé au Québec) à la version originale anglaise, qui elle profite dun mixage Dolby Digital 5.1 EX. Une piste de commentaires audio en compagnie du réalisateur Joel Schumacher est également disponible pour le montage original du film. Notez que même la version allongée (denviron 3 minutes) profite dun doublage complet.
À linstar de limage, le mixage sonore sadapte en fonction des trois types dhistoire (flashbacks, lhistoire dans lhistoire, la réalité). Règle générale, le dynamisme est très bon et lenvironnement sonore est développé en fonction de laction vue à lécran. Les canaux dambiophonie reproduisent de nombreux sons dambiance et même quelques effets localisés. On note également des transitions canaux à canaux, mais ceux-ci demeurent rares. Les dialogues sont toujours nets et intelligibles, bien que certains sons darrière-plan soient audibles de temps à autres. La narration ne cause évidemment aucun problème de compréhension. La trame sonore est parfaitement bien intégrée au mixage en général, avec une présence plus agressive pour lhistoire dans lhistoire, plus en retrait lors des flashbacks et conventionnelle lors des scènes dans la réalité. Les basses supportent adéquatement laction présentée à lécran et les extrêmes graves (LFE, canal .1) grondent à plusieurs reprises, particulièrement à un moment précis du film.
Seuls des sous-titres anglais sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Il ne fait aucun doute que Jim Carrey enligne maintenant sa carrière vers des rôles plus sérieux, ne serait-ce que pour varier ses contrats. Dans The Number 23, il offre une prestation crédible où sa gestuelle et son non-verbal (ce qui a fait sa réputation en humour) servent à mettre en évidence les problèmes dun personnage tourmenté. Certains jugeront que lhistoire est prévisible, mais même si vous vous doutez de la fin, ceci ne vous empêche pas dapprécier luvre en soi.
Offert sous la bannière Infinifilm de New Line, The Number 23 est une réussite technique sur toute la ligne. Limage est très bien reproduite, et ce, malgré toutes les variations stylistiques. Le mixage sonore ne se limite pas à être fonctionnel et pousse la donne pour ajouter du dynamisme. Les suppléments sont relativement nombreux et nous transportent plus en profondeur dans cette superstition.
Qualité vidéo:
4,2/5
Qualité audio:
3,9/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
4,1/5
Note finale:
4,0/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2007-07-23
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur DVD/HD-DVD XBox 360 de Microsoft
Date de publication: 2007-07-23
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur DVD/HD-DVD XBox 360 de Microsoft