Bridge To Terabithia (WS)

Critique
Synopsis/présentation
Le jeune Jess Aarons (Josh Hutcherson) souffre de n'être ni l'ainé, ni le benjamin de sa famille. Le fait dêtre ignoré par ses grandes surs et agacé par sa petite sur ne serait pas si grave, si au moins il ne se voyait pas attribuer toutes les tâches ménagères. Si la situation modeste de sa famille nest pas enviable, les choses ne sont pas plus drôles à lécole. En plus dêtre ridiculisé à tous les jours dans lautobus, deux brutes de sa classe le malmènent constamment. Malgré sa bonne volonté, il semble que rien ne tourne en sa faveur. Isolé, il na dautre choix que de sévader dans ses dessins, mais la réalité le ramène vite sur Terre. Tout change avec larrivée dune nouvelle élève dans sa classe, Leslie Burke (Annasophia Robb), qui lui fera voir la vie sous un tout autre angle. Avec elle, Jess découvrira tout le potentiel de son imaginaire et lorsquune situation problématique survient, ils partiront ensemble dans leur pays imaginaire nommé Terabithia, là où le fantastique permet dexpliquer et de solutionner la plupart des impasses.
Nombreux sont ceux qui auront tendance à présumer que Bridge to Terabithia a été produit dans lunique but de capitaliser sur la popularité de The Chronicles of Narnia (qui est également une collaboration entre Disney et Walden Media). Toutefois les films eux-mêmes sont des entités bien distinctes. Narnia raconte lhistoire dun enfant qui saventure dans un monde imaginaire et fantastique dont il na aucun contrôle ou pouvoir. À linverse, Terabithia se distingue par le fait que ce sont les deux enfants eux-mêmes qui créent ce monde et qui en inventent les créatures. Ils attaquent donc leurs problèmes de la vie réelle dans ce monde imaginaire de façon à bâtir le courage de les régler réellement. Ainsi, contrairement à Narnia, les jeunes ne saventurent dans Terabithia quoccasionnellement et pour une courte durée.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85:1 daprès un transfert 16:9. Une édition au format recadré 1.33:1 est également mise en marché.
Comme la plupart des films récents, la propreté du matériel source nest jamais remise en question. Aucun parasite, sous une forme ou une autre nimpose sa présence. La définition générale de limage est excellente, naffichant que quelques rares plans moins bien définis. Le niveau de détails demeure élevé et les textures sont reproduites avec précision et exactitude. Les choix stylistiques relativement aux couleurs sont parfaitement justifiés et utilisés de façon logique. La situation dans la famille de Jess nétant guère joyeuse, la palette est plutôt terne et sans vie. À lécole, la palette opte principalement pour des tons naturels que lon pourrait qualifier dordinaire. Cependant, quand Jess et Leslie sévadent à Terabithia, les couleurs se transposent graduellement vers des teintes plus vives et variées. En bout de ligne, toutes ces variations naffectent aucunement le rendu des couleurs, qui demeurent toujours correctement saturées et justes. Le niveau des noirs est correct et les contrastes sont bien gérés. Les dégradés sont relativement fluides et mènent à des noirs profonds et purs.
Les problèmes numériques sont maintenus à un minimum, ne laissant voir que de légers halos causés par une suraccentuation occasionnelle des contours.
Son
La version originale anglaise du film est offerte au format Dolby Digital 5.1, tout comme les doublages français et espagnols. Deux pistes de commentaires audio sont disponibles: La première laissant entendre le réalisateur Gabor Csupo, le scénariste Jeff Stockwell et le producteur Hal Lieberman, aors que la deuxième nous offre la productrice Lauren Levine et les deux vedettes principales du film (Josh Hutcherson et AnnaSophia Robb).
Pour un film familial, le mixage surprend par lusage fait des canaux d'ambiophonies. Trop souvent, on reproche à certains film de négliger lambiophonie, mais Terabithia se distingue par un usage régulier de ceux-ci. La plupart du temps, les enceintes arrières reproduisent des sons dambiance, comme les bruits de foule dans lautobus, la cours décole ou dans la classe. Dans le monde imaginaire, on note beaucoup plus deffets localisés, particulièrement lors des attaques des créatures qui y vivent. Quelques transitions canaux à canaux sont même perceptibles. Les dialogues demeurent nets et parfaitement intelligibles, ce qui est surprenant considérant le nombre de bruits de fond existants: Les pas sur les feuilles dans la forêt, les autre enfants dans la cours décole, Les seuls problèmes de compréhension viennent du père de Jess (Robert Patrick) qui a tendance à marmonner ses lignes. La trame sonore est correctement intégrée au tout, évitant dempiéter sur les dialogues et prenant un rôle plus important dans certains moments bien choisis. Les basses supportent adéquatement le mixage, alors que les extrêmes graves entrent en ligne de compte pour amplifier certains effets sonores.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Rares sont les longs métrages américains destinées à la jeunesse qui ont un certain propos. Bridge to Terabithia, sans être une complète réussite, a le mérite d'aborder des sujets souvent tabous pour une clientèle aussi jeune, par exemple la mort et la religion. À ce sujet, le film joue sur une note sentimentale avec retenue, de façon à ne pas tomber dans le piège des films larmoyants à excès.
Lédition offerte par Disney en est une de qualité à tous les niveaux. Le transfert vidéo est excellent et rivalise avec les meilleurs transferts, alors que le mixage sonore est beaucoup plus efficace que la plupart de ceux produits pour le même genre de film. Les suppléments sont relativement peu nombreux, mais nous permet de comprendre la participation de tous ceux impliqués dans la production du film. Même lauteure y va de quelques commentaires.
Le jeune Jess Aarons (Josh Hutcherson) souffre de n'être ni l'ainé, ni le benjamin de sa famille. Le fait dêtre ignoré par ses grandes surs et agacé par sa petite sur ne serait pas si grave, si au moins il ne se voyait pas attribuer toutes les tâches ménagères. Si la situation modeste de sa famille nest pas enviable, les choses ne sont pas plus drôles à lécole. En plus dêtre ridiculisé à tous les jours dans lautobus, deux brutes de sa classe le malmènent constamment. Malgré sa bonne volonté, il semble que rien ne tourne en sa faveur. Isolé, il na dautre choix que de sévader dans ses dessins, mais la réalité le ramène vite sur Terre. Tout change avec larrivée dune nouvelle élève dans sa classe, Leslie Burke (Annasophia Robb), qui lui fera voir la vie sous un tout autre angle. Avec elle, Jess découvrira tout le potentiel de son imaginaire et lorsquune situation problématique survient, ils partiront ensemble dans leur pays imaginaire nommé Terabithia, là où le fantastique permet dexpliquer et de solutionner la plupart des impasses.
Nombreux sont ceux qui auront tendance à présumer que Bridge to Terabithia a été produit dans lunique but de capitaliser sur la popularité de The Chronicles of Narnia (qui est également une collaboration entre Disney et Walden Media). Toutefois les films eux-mêmes sont des entités bien distinctes. Narnia raconte lhistoire dun enfant qui saventure dans un monde imaginaire et fantastique dont il na aucun contrôle ou pouvoir. À linverse, Terabithia se distingue par le fait que ce sont les deux enfants eux-mêmes qui créent ce monde et qui en inventent les créatures. Ils attaquent donc leurs problèmes de la vie réelle dans ce monde imaginaire de façon à bâtir le courage de les régler réellement. Ainsi, contrairement à Narnia, les jeunes ne saventurent dans Terabithia quoccasionnellement et pour une courte durée.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85:1 daprès un transfert 16:9. Une édition au format recadré 1.33:1 est également mise en marché.
Comme la plupart des films récents, la propreté du matériel source nest jamais remise en question. Aucun parasite, sous une forme ou une autre nimpose sa présence. La définition générale de limage est excellente, naffichant que quelques rares plans moins bien définis. Le niveau de détails demeure élevé et les textures sont reproduites avec précision et exactitude. Les choix stylistiques relativement aux couleurs sont parfaitement justifiés et utilisés de façon logique. La situation dans la famille de Jess nétant guère joyeuse, la palette est plutôt terne et sans vie. À lécole, la palette opte principalement pour des tons naturels que lon pourrait qualifier dordinaire. Cependant, quand Jess et Leslie sévadent à Terabithia, les couleurs se transposent graduellement vers des teintes plus vives et variées. En bout de ligne, toutes ces variations naffectent aucunement le rendu des couleurs, qui demeurent toujours correctement saturées et justes. Le niveau des noirs est correct et les contrastes sont bien gérés. Les dégradés sont relativement fluides et mènent à des noirs profonds et purs.
Les problèmes numériques sont maintenus à un minimum, ne laissant voir que de légers halos causés par une suraccentuation occasionnelle des contours.
Son
La version originale anglaise du film est offerte au format Dolby Digital 5.1, tout comme les doublages français et espagnols. Deux pistes de commentaires audio sont disponibles: La première laissant entendre le réalisateur Gabor Csupo, le scénariste Jeff Stockwell et le producteur Hal Lieberman, aors que la deuxième nous offre la productrice Lauren Levine et les deux vedettes principales du film (Josh Hutcherson et AnnaSophia Robb).
Pour un film familial, le mixage surprend par lusage fait des canaux d'ambiophonies. Trop souvent, on reproche à certains film de négliger lambiophonie, mais Terabithia se distingue par un usage régulier de ceux-ci. La plupart du temps, les enceintes arrières reproduisent des sons dambiance, comme les bruits de foule dans lautobus, la cours décole ou dans la classe. Dans le monde imaginaire, on note beaucoup plus deffets localisés, particulièrement lors des attaques des créatures qui y vivent. Quelques transitions canaux à canaux sont même perceptibles. Les dialogues demeurent nets et parfaitement intelligibles, ce qui est surprenant considérant le nombre de bruits de fond existants: Les pas sur les feuilles dans la forêt, les autre enfants dans la cours décole, Les seuls problèmes de compréhension viennent du père de Jess (Robert Patrick) qui a tendance à marmonner ses lignes. La trame sonore est correctement intégrée au tout, évitant dempiéter sur les dialogues et prenant un rôle plus important dans certains moments bien choisis. Les basses supportent adéquatement le mixage, alors que les extrêmes graves entrent en ligne de compte pour amplifier certains effets sonores.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Rares sont les longs métrages américains destinées à la jeunesse qui ont un certain propos. Bridge to Terabithia, sans être une complète réussite, a le mérite d'aborder des sujets souvent tabous pour une clientèle aussi jeune, par exemple la mort et la religion. À ce sujet, le film joue sur une note sentimentale avec retenue, de façon à ne pas tomber dans le piège des films larmoyants à excès.
Lédition offerte par Disney en est une de qualité à tous les niveaux. Le transfert vidéo est excellent et rivalise avec les meilleurs transferts, alors que le mixage sonore est beaucoup plus efficace que la plupart de ceux produits pour le même genre de film. Les suppléments sont relativement peu nombreux, mais nous permet de comprendre la participation de tous ceux impliqués dans la production du film. Même lauteure y va de quelques commentaires.
Qualité vidéo:
4,1/5
Qualité audio:
4,0/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
4,2/5
Note finale:
4,1/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2007-07-20
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur DVD/HD-DVD XBox 360 de Microsoft
Date de publication: 2007-07-20
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur DVD/HD-DVD XBox 360 de Microsoft