Big (Extended Edition)

Critique
Synopsis/présentation
À peine âgé de treize ans, Josh Baskin (David Moscow) réalise quil est nettement plus avantageux dêtre grand, ne serait-ce que pour draguer les filles. Après sêtre vu refusé laccès à un manège de fête foraine à cause de sa grandeur, Josh se tourne vers une machine à souhait pour formuler son rêve: Être grand. Une petite carte linforme que son souhait est exhaussé, mais il trouve étrange que la machine ait fonctionné malgré le fait quelle soit débranchée. Le lendemain matin, à sa grande surprise, il se retrouve dans le corps dun homme de 30 ans (Tom Hanks). Ne sachant pas comment gérer la situation, il senfuit à New York pour éviter de traumatiser ses parents. En compagnie de son ami Billy (Jared Rushton), ils partent à la recherche de la machine qui la transformé. Pour des raisons administratives, il est impossible dobtenir la liste des carnavals avant une durée de six semaines. Pour subvenir à ses besoins, comme une grande personne, il cherche un emploi. Il déniche le métier rêvé pour tout jeune: Testeur de jouets pour un des plus grands fabricants. Son cur denfant fait de lui le candidat parfait, mais son corps dadulte lui donne de la crédibilité. Avec le temps, il shabitue au rythme de vie des grandes personnes et semble oublier ce quil est vraiment: un enfant.
Plusieurs gardent une place particulière dans leur mémoire pour le film Big. Les jeunes rêvent dêtre grands, les vieux voudraient retrouver leur cur denfant. Depuis longtemps disponible en format DVD, la Twentieth Century Fox met maintenant sur le marché une nouvelle édition spéciale de ce film familiale. Au-delà des nombreux suppléments, on se doit de mentionner le nouveau montage qui incorpore un grand total de 25 minutes à la version originale. Aucun changement majeur nest apporté et personne ne sera surpris par les ajouts, mais les nouvelles scènes ou celles qui sont allongées mettent principalement lemphase sur le développement des personnages. Une incursion dans la vie familiale de Billy en particulièrement révélatrice, alors que dautres moments démontrent lisolement vécu par Josh ou sa complicité avec Billy. Dune façon ou dune autre, les ajouts sont dun intérêt certain, même si cela fait monter la durée totale du film à environ 130 minutes, ce qui est beaucoup pour une comédie familiale.
Il est important de noter que les deux montages du film sont offerts sur le même disque par le procédé daiguillage automatique (seamless branching). Il est donc facile de comparer ou tout simplement de vérifier la présence des scènes ajoutées.
Image
Le film est présenté au format dimage original de 1.85:1 daprès un transfert 16:9. Pour le montage original, le matériel source utilisé est identique à celui de lédition précédente. Puisque les scènes ajoutées jouissent dun transfert numérique plus récent, elles paraissent étrangement mieux, particulièrement au niveau des couleurs. Cette critique jugera donc du transfert comme étant un tout unique.
Le matériel source affiche quelques parasites à loccasion, mais rien de bien majeur. La définition générale de limage est correcte, compte tenu de lâge du transfert. Évidemment, de nombreux plans laissent voir une image plus douce, parfois trop. Il va sans dire que le niveau de détails est loin dêtre à la hauteur des plus récentes productions, mais celui demeure bon tout au long du film. La reproduction des textures est relativement bien réussi, mais encore là, rien dexceptionnel. La palette, riche et variée, est rendue sans problème ou défaut quelconque. Aucun débordement nest à noter, bien que la saturation soit parfois défaillante. Ceci étant dit, les scènes ajoutées profitent dun rendu visuel légèrement supérieur aux scènes provenant du montage original. Dune façon ou dune autre, les tons de peau demeurent naturels pour importe la situation. La cinématographie naffiche aucune stylisation sous une forme ou une autre. Le niveau des noirs est adéquat, alors que les contrastes sont généralement bien gérés. Les dégradés sont fluides, mais bloquent prématurément à quelques reprises de façon occasionnelle. Les noirs manquent parfois de profondeur, ne se rendant pas toujours à un noir absolu.
Dun point de vue numérique, on note un léger effet fantôme (teinte rougeâtre dans les parties sombres) et un fourmillement omniprésent causé par la compression de limage.
Son
La version originale anglaise offre un mixage Dolby Digital 2.0 stéréo qui nest rien dexceptionnel, mois voici une agréable surprise: La Twentieth Century Fox, qui nest pas nécessairement la meilleure amie des cinéphiles québécois, a tout de même rendu un fier service à ceux qui regarde les films dans la langue de Molière. Malgré les 25 minutes ajoutées au montage, Fox a conservé le doublage français original au format Dolby mono et comble les ajouts avec des sous-titres en français. Le même principe sapplique au doublage espagnol (Dolby mono). De plus, le montage original du film peut être accompagné dune piste de commentaires audio en compagnie des co-scénaristes Gary Ross et Anne Spielberg.
En laissant de côté lidée de remixer le film avec des nouvelles bandes sonores 5.1, Fox a opté pour une reproduction fidèle à la version originale et en gardant en tête laspect fonctionnelle de celle-ci. Par contre, considérant certaines scènes offrant une ambiance intéressante (comme au parc dattraction), il aurait été bénéfique dopter pour un format sonore plus performant. Nous devons donc nous contenter dun mixage qui met uniquement en valeur les canaux avants, avec cependant un bonne stéréophonie et quelques effets localisés. Rares sont les transitions dun canal à lautre, mais il y en a tout de même quelques-unes. Les paroles souffrent des mêmes problèmes que les autres films de cette époque, c'est-à-dire quils présentent un léger effet détouffement, ne paraissant pas aussi pures que pour les productions plus récentes. Ceci étant dit, les dialogues demeurent nets et intelligibles, ne laissant place à aucun problème de compréhension. La trame sonore de Howard Shore, souvent sous-estimée, est correctement intégrée au mixage, mais aurait évidemment profité des avantages dun traitement multicanal. En labsence dun canal dédié aux extrêmes graves, les basses paraissent faible, mais supportent correctement le mixage en général.
Des sous-titres anglais et espagnols peuvent accompagner le film pour toute sa durée, alors quune autre série en Français et en Espagnol complète pour les scènes ajoutées.
Suppléments/menus
Conclusion
Toute réédition rime avec la question suivante: «En vaut-elle la peine?». Règle générale, les rééditions sont une valeur sûre pour un premier achat, mais ne justifie pas un second achat du même titre. Big: Extended Edition ne se classe pas dans cette catégorie. Lajout de 25 minutes au montage donne une nouvelle profondeur au film, qui ne parait pourtant pas plus long tellement les nouvelles scènes sont introduites avec subtilité. De plus, on ne peut que féliciter la Twentieth Century Fox davoir conservé le doublage français, tout en ajoutant des sous-titres pour les nouveaux segments. En tenant compte dun deuxième disque dédié aux suppléments, avec cinq documentaires (format 1.78:1, transfert 16:9) et de segments de diverses natures, il serait impensable de passer à côté dune telle édition. Avis aux fanatiques de Big, bien quune rumeur suppose quil existe une fin alternative au film, il est important de noter que labsence de celle-ci dans ce montage laisse croire quelle nexiste tout simplement pas.
À peine âgé de treize ans, Josh Baskin (David Moscow) réalise quil est nettement plus avantageux dêtre grand, ne serait-ce que pour draguer les filles. Après sêtre vu refusé laccès à un manège de fête foraine à cause de sa grandeur, Josh se tourne vers une machine à souhait pour formuler son rêve: Être grand. Une petite carte linforme que son souhait est exhaussé, mais il trouve étrange que la machine ait fonctionné malgré le fait quelle soit débranchée. Le lendemain matin, à sa grande surprise, il se retrouve dans le corps dun homme de 30 ans (Tom Hanks). Ne sachant pas comment gérer la situation, il senfuit à New York pour éviter de traumatiser ses parents. En compagnie de son ami Billy (Jared Rushton), ils partent à la recherche de la machine qui la transformé. Pour des raisons administratives, il est impossible dobtenir la liste des carnavals avant une durée de six semaines. Pour subvenir à ses besoins, comme une grande personne, il cherche un emploi. Il déniche le métier rêvé pour tout jeune: Testeur de jouets pour un des plus grands fabricants. Son cur denfant fait de lui le candidat parfait, mais son corps dadulte lui donne de la crédibilité. Avec le temps, il shabitue au rythme de vie des grandes personnes et semble oublier ce quil est vraiment: un enfant.
Plusieurs gardent une place particulière dans leur mémoire pour le film Big. Les jeunes rêvent dêtre grands, les vieux voudraient retrouver leur cur denfant. Depuis longtemps disponible en format DVD, la Twentieth Century Fox met maintenant sur le marché une nouvelle édition spéciale de ce film familiale. Au-delà des nombreux suppléments, on se doit de mentionner le nouveau montage qui incorpore un grand total de 25 minutes à la version originale. Aucun changement majeur nest apporté et personne ne sera surpris par les ajouts, mais les nouvelles scènes ou celles qui sont allongées mettent principalement lemphase sur le développement des personnages. Une incursion dans la vie familiale de Billy en particulièrement révélatrice, alors que dautres moments démontrent lisolement vécu par Josh ou sa complicité avec Billy. Dune façon ou dune autre, les ajouts sont dun intérêt certain, même si cela fait monter la durée totale du film à environ 130 minutes, ce qui est beaucoup pour une comédie familiale.
Il est important de noter que les deux montages du film sont offerts sur le même disque par le procédé daiguillage automatique (seamless branching). Il est donc facile de comparer ou tout simplement de vérifier la présence des scènes ajoutées.
Image
Le film est présenté au format dimage original de 1.85:1 daprès un transfert 16:9. Pour le montage original, le matériel source utilisé est identique à celui de lédition précédente. Puisque les scènes ajoutées jouissent dun transfert numérique plus récent, elles paraissent étrangement mieux, particulièrement au niveau des couleurs. Cette critique jugera donc du transfert comme étant un tout unique.
Le matériel source affiche quelques parasites à loccasion, mais rien de bien majeur. La définition générale de limage est correcte, compte tenu de lâge du transfert. Évidemment, de nombreux plans laissent voir une image plus douce, parfois trop. Il va sans dire que le niveau de détails est loin dêtre à la hauteur des plus récentes productions, mais celui demeure bon tout au long du film. La reproduction des textures est relativement bien réussi, mais encore là, rien dexceptionnel. La palette, riche et variée, est rendue sans problème ou défaut quelconque. Aucun débordement nest à noter, bien que la saturation soit parfois défaillante. Ceci étant dit, les scènes ajoutées profitent dun rendu visuel légèrement supérieur aux scènes provenant du montage original. Dune façon ou dune autre, les tons de peau demeurent naturels pour importe la situation. La cinématographie naffiche aucune stylisation sous une forme ou une autre. Le niveau des noirs est adéquat, alors que les contrastes sont généralement bien gérés. Les dégradés sont fluides, mais bloquent prématurément à quelques reprises de façon occasionnelle. Les noirs manquent parfois de profondeur, ne se rendant pas toujours à un noir absolu.
Dun point de vue numérique, on note un léger effet fantôme (teinte rougeâtre dans les parties sombres) et un fourmillement omniprésent causé par la compression de limage.
Son
La version originale anglaise offre un mixage Dolby Digital 2.0 stéréo qui nest rien dexceptionnel, mois voici une agréable surprise: La Twentieth Century Fox, qui nest pas nécessairement la meilleure amie des cinéphiles québécois, a tout de même rendu un fier service à ceux qui regarde les films dans la langue de Molière. Malgré les 25 minutes ajoutées au montage, Fox a conservé le doublage français original au format Dolby mono et comble les ajouts avec des sous-titres en français. Le même principe sapplique au doublage espagnol (Dolby mono). De plus, le montage original du film peut être accompagné dune piste de commentaires audio en compagnie des co-scénaristes Gary Ross et Anne Spielberg.
En laissant de côté lidée de remixer le film avec des nouvelles bandes sonores 5.1, Fox a opté pour une reproduction fidèle à la version originale et en gardant en tête laspect fonctionnelle de celle-ci. Par contre, considérant certaines scènes offrant une ambiance intéressante (comme au parc dattraction), il aurait été bénéfique dopter pour un format sonore plus performant. Nous devons donc nous contenter dun mixage qui met uniquement en valeur les canaux avants, avec cependant un bonne stéréophonie et quelques effets localisés. Rares sont les transitions dun canal à lautre, mais il y en a tout de même quelques-unes. Les paroles souffrent des mêmes problèmes que les autres films de cette époque, c'est-à-dire quils présentent un léger effet détouffement, ne paraissant pas aussi pures que pour les productions plus récentes. Ceci étant dit, les dialogues demeurent nets et intelligibles, ne laissant place à aucun problème de compréhension. La trame sonore de Howard Shore, souvent sous-estimée, est correctement intégrée au mixage, mais aurait évidemment profité des avantages dun traitement multicanal. En labsence dun canal dédié aux extrêmes graves, les basses paraissent faible, mais supportent correctement le mixage en général.
Des sous-titres anglais et espagnols peuvent accompagner le film pour toute sa durée, alors quune autre série en Français et en Espagnol complète pour les scènes ajoutées.
Suppléments/menus
Conclusion
Toute réédition rime avec la question suivante: «En vaut-elle la peine?». Règle générale, les rééditions sont une valeur sûre pour un premier achat, mais ne justifie pas un second achat du même titre. Big: Extended Edition ne se classe pas dans cette catégorie. Lajout de 25 minutes au montage donne une nouvelle profondeur au film, qui ne parait pourtant pas plus long tellement les nouvelles scènes sont introduites avec subtilité. De plus, on ne peut que féliciter la Twentieth Century Fox davoir conservé le doublage français, tout en ajoutant des sous-titres pour les nouveaux segments. En tenant compte dun deuxième disque dédié aux suppléments, avec cinq documentaires (format 1.78:1, transfert 16:9) et de segments de diverses natures, il serait impensable de passer à côté dune telle édition. Avis aux fanatiques de Big, bien quune rumeur suppose quil existe une fin alternative au film, il est important de noter que labsence de celle-ci dans ce montage laisse croire quelle nexiste tout simplement pas.
Qualité vidéo:
3,6/5
Qualité audio:
3,8/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
4,2/5
Note finale:
4,0/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2007-05-21
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur DVD/HD-DVD XBox 360 de Microsoft
Date de publication: 2007-05-21
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur DVD/HD-DVD XBox 360 de Microsoft