Synopsis/présentation
Un mystère plane sur la chocolaterie de Willy Wonka (Gene Wilder). Malgré l’incroyable popularité de ses confiseries, personne n’y entre ou n’en sort. Afin de capitaliser sur cette fascination, Willy Wonka lui-même organise un concours: dans l’emballage de cinq palettes de chocolat se cachent un billet doré donnant droit à une visite privée des usines de Wonka ainsi que la chance de se mériter un approvisionnement à vie en chocolat. Alors que la planète au grand complet devient hystérique à la recherche de ces billets, un jeune enfant se distingue: Charlie (Peter Ostrum). Moins fortuné que les autres, ses chances de gagner sont minimes, pour ne pas dire nulles. Ceci ne l’empêche pas d’acheter une palette avec une pièce de monnaie trouvée sur la rue. Comble de joie, celle-ci contient le tout dernier billet lui donnant droit à la visite de la sucrerie de ses rêves.

En compagnie de son grand-père (Jack Albertson), Charlie et les quatre autres gagnants se rendent à la clôture entourant les usines où les accueillent Willy Wonka. À partir de là, le groupe part à l’aventure et à la découverte du monde fantastique de Wonka.

Basé sur le livre Charlie and the Chocolate Factory de Roald Dahl paru en 1964, le film a été scénarisé par l’auteur lui-même. En 2005, une nouvelle adaptation réalisée par Tim Burton et mettant en vedette Johnny Depp a aussi vue le jour.


Image
Premièrement paru sur DVD standard en 1997, une édition commémorant le trentième anniversaire du film a été mis sur le marché en 2001. Tout semble indiqué qu’il s’agit du même matériel source qui a été utilisé pour effectuer ce nouveau transfert 1080p au format 1.85:1.

L’avantage qu’apporte la haute définition par rapport au DVD conventionnel est indéniable ici, mais certains problèmes affectent tout de même le transfert. En guise d’exemple: le fait que le matériel source soit le même que pour l’édition précédente. Certains parasites visuels, comme des égratignures et des points, sont parfois visibles. De plus, la définition générale de l’image semble irrégulière d’une scène à l’autre. Alors que certains plans affichent un excellent niveau de détails, allant même jusqu’à permettre de percevoir le velours mauve du veston de Wonka ou le moindre cheveu vert des Oompa-Loompa, d’autres sont limités par un manque de précisions et même quelques flous. Cependant, la plus grande amélioration repose dans les couleurs, un aspect primordial de ce film. Puisque la direction artistique du film exploite abondamment toutes les couleurs du spectre chromatique, il était important que celles-ci soient bien reproduites. Ainsi, la saturation est optimale considérant l’âge du film, malgré la présence de quelques moments où de légers débordements sont visibles. Le niveau des noirs est adéquat, mais n'est pas aussi efficace que sur les récentes productions. Les contrastes sont correctement gérés, évitant toute sur brillance. Les dégradés sont fluides et ne bloquent pas autant qu’en format DVD. Les noirs sont profonds et purs, à quelques exceptions près.

Aucun défaut majeur n’affecte ce transfert au point de vue numérique.


Son
La version originale anglaise est offerte au format Dolby Digital 5.1 , ainsi qu'un mixage Dolby mono pour les doublages espagnols et français. Les francophones n’ont malheureusement pas eu droit à un remixage. Une piste de commentaire audio réunit les acteurs qui interprètent les cinq gagnants fictifs du concours organisé par Wonka.

En comparaison avec les récents mixages produits pour d’autres films, il ne faut pas s’attendre à ce que celui de Wonka soit du même calibre. Il est évident que les trente-cinq ans du film ne font rien pour aider. Ainsi, la plus grande partie du mixage provient des canaux avant, laissant souvent les canaux d'ambiophonie au dépourvu. Quelques reproductions de sons (effets d’écho) sont audibles venant des arrières, mais rien de très immersif. Les voix sont également problématiques, offrant un niveau sonore inégal et laissant entendre quelques petits sons d’arrière-plan. Un travail de restauration plus approfondit aurait permis de se débarrasser définitivement de ces inconvénients. Heureusement, rien de négatif ne peut être dit à propos de la trame sonore. Capitale à l’aspect musical du film, celle-ci est très bien reproduite et ne laisse entendre aucun parasite. Les basses n’offrent pas le support espéré, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) n’ont certainement pas l’impact espéré.

Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.


Suppléments/menus




Conclusion
L’apparition d’un nouveau support numérique pousse les studios à effectuer des choix commerciaux parfois déchirants: que doit-on mettre en vente en priorité? Le choix se fait habituellement entre les dernières nouveautés, les classiques mémorables et les films qui peuvent tirer le maximum de cette nouvelle technologie. Nul doute que Willy Wonka and the Chocolate Factory se situe dans la deuxième catégorie. De plus, avec la sortie relativement récente de la seconde adaptation de l’histoire originale, un certain engouement s’est bâti autour de la première version, datant de 1971. Ceci étant dit, tous s’entendent pour dire que Warner a fait un bon choix.

En ce qui concerne l’édition HD-DVD elle-même, la situation est différente. Au niveau visuel, certes, la haute définition permet d’éliminer la plupart des défauts de compression du DVD. Malheureusement, le mixage sonore ne présente pas une amélioration considérable, alors que les suppléments sont les mêmes que sur l’édition spéciale. Il s’agit tout de même d’une bonne transition vers la haute définition.