Gangs of New York

Critique
Synopsis/présentation
Le voilà donc enfin, le fameux projet chéri de Martin Scorsese. Pendant plus de vingt ans, le prolifique et renommé réalisateur a tenté en vain de mettre en scène ce film. Vingt années donc à faire languir les cinéphiles impatients d'avoir le privilège dassister à lhommage ultime de Scorsese à New York, sa ville bien-aimée. Il n'y a pas à dire, les attentes étaient élevées. Des attentes que les nombreux retards de production et des différents très médiatisées entre le réalisateur et les dirigeants de Miramax (les frères Weinstein) n'ont certes pas contribuées à atténuer ! Avec de telles attentes, on craignait la déception, ou du moins un film en deça des attentes. Non pas que Gangs of New York soit un film raté, bien au contraire ! Le film, qui porte incontestablement la signature de son cinéaste, est une uvre ambitieuse et riche. Mois voilà, peut-être luvre nest-elle pas à la hauteur de ses ambitions
Gangs of New York nous ramène au 19e siècle, dans un New York en plein effervescence. Les immigrants sy précipitent avec lespoir dune vie meilleure. Les natifs de New York, eux, voient en cette immigration une sorte dépidémie qui menace le contrôle de la ville et son identité. Leur sentiment dappartenance est à ce point féroce quils nhésiteront pas une seconde à verser le sang de ceux qui osent se sentir un peu trop chez eux La vie de New York était ainsi peuplée de divers clans, ou de gangs comme le présente le film. À la tête du clan des natifs, Bill le boucher (fantastique Daniel Day-Lewis) fait régner sa loi sur son quartier, le Five Points. Cependant, lhistoire de gangs of New York nest pas tant le récit passionnant de limmigration massive ou encore celui des conflits entre les gangs, mais plutôt une simple (simpliste ?) histoire de vengeance Celle dun jeune orphelin (Leonardo DiCaprio), dont le père fut tué par Bill le boucher.
Pour une uvre qui se veut un vibrant hommage à la ville de New York, Scorsese aurait eu intérêt à dénicher une prémisse plus stimulante. Cest assez simple, lintrigue ne rend tout simplement pas justice à la richesse et à limportance du sujet. Dailleurs, on ne sait jamais trop où veut nous emmener le cinéaste avec son récit. La trame de la vengeance est clairement mis à lavant-plan dès les premières minutes du film, mais elle tend quelque peu à seffacer par la suite au fur et à mesure que lhistoire progresse. On nous sert tantôt une histoire damour un peu naïve, puis on parsème le tout de bribes dinformations politiques et historiques. Il en résulte finalement une uvre qui, au niveau scénaristique, se révèle un peu confuse. En voulant être plusieurs choses à la fois, Gangs of New York nassume jamais pleinement son identité, ce qui est bien dommage. Par contre, sil est bien difficile dadhérer à lintrigue et de sidentifier aux personnages qui la peuplent, force est dadmettre que sur le plan historique le film se révèle on ne peut plus passionnant. Scorsese et sa palette de scénaristes ont défriché cette période de lhistoire américaine avec doigté. Le film se révèle donc être une puissante mosaïque historique dont la reconstitution dépoque est franchement impressionnante. Les décors sont absolument sublimes, gracieusement mis en évidence par des cadrages judicieux et une photographie réussie. Le mode de vie dautrefois est dépeint avec justesse. Les enjeux sociaux et même politiques de lépoque sont finement exploités. En fait, lenrobage du film est si impressionnant quil est dautant plus dommage que le récit sattarde autant sur lhistoire simpliste du personnage de Leonardo DiCaprio. Bien sûr, son histoire est surtout prétexte à nous faire visiter les dessous de New York, mais cette « visite » naurait été que plus excitante si le récit en avait valu la peine. Heureusement reste-il, au second degré, le discours dun cinéaste passionné qui maîtrise son art et son sujet avec une acuité incontestable. Une uvre à savourer donc pour son immense mérite technique et pour son fascinant bagage historique.
Image
Gangs of New York est présenté au format respecté de 2.35:1, et ce bien sur d'après un transfert 16:9. Le film a été séparé en deux parties presque égales et répartie sur les deux disques de cette édition. Les producteurs de cette édition ont voulu donner le plus d'espace possible pour l'image, ce qui est une sage décision considérant la nature de la photographie (souvent très sombre).
La définition générale de l'image est d'un excellent niveau. Les moindres détails et textures des somptueux décors et/ou costumes sont finement reproduits. Nous avons affaire ici à un transfert précis et net. L'étalonnement des couleurs est exemplaire, constant et juste. Les couleurs sont riches, brillantes et pleinement saturées mais jamais au prix d'aucuns débordements. Les teintes de peau sont naturelles, sans aucune dominante. Les contrastes sont bien gérés. Les parties sombres, trait particulier de la photographie et de la composition du chef opérateur, présentent des dégradés superbement détaillés et subtils. Les noirs sont toujours purs et profonds.
Si l'interpositif trahi quelques défauts (tels que des taches et quelques égratignures), ceux-ci sont bien mineurs et à peine distrayant. On ne déplore aucune sur-accentuation des contours agaçante, ni même de défauts de compression.
Son
Trois bandes-son nous sont offertes avec cette édition. Il y a deux mixages anglais (DTS et Dolby Digital 5.1) ainsi qu'un doublage français (Dolby Digital 5.1). Étrangement, le boîtier ne fait pas mention du mixage DTS...
Ces trois mixages multi-canaux sont dun excellent niveau. La dynamique est remarquable (les séquences finales vous en convaincront) tandis que l'espace sonore profite d'une excellente spatilité et ouverture. Tous les canaux sont mis à contribution pour créer une atmosphère sonore pleinement immersive. Le positionnement des différents éléments sonores est précis et juste. Les canaux d'ambiophonies sont bien exploités pour non seulement créer l'ambiance mais aussi pour littéralement étourdir lors des scènes d'action avec des effets localisés solidment appuyés. Les transitions stéréophoniques et avants/arrières sont très efficacement rendues. Si la trame-sonore nous a parfois semblé trop imposante, elle nen est pas moins reproduite avec une excellente fidélité. Les dialogues sont toujours nets et le timbre des voix naturel. Les basses sont très bien gérés, profondes, puissantes et bien étalées. L'utilisation du canal .1 (LFE) est soutenue offrant des basses fréquences particulièrement intenses par moment.
Il y a option de sous-titrage en anglais uniquement.
Suppléments/menus
Cette édition propose une quantité tout à fait satisfaisante de suppléments. Le plus fascinant dentre tous, pour les admirateurs du réalisateur Martin Scorsese du moins, est sans doute la piste de commentaires audio animée par ce dernier. Ceux qui connaissent Scorsese savent quil s'agit d'un orateur volubile et très articulé, deux qualités qui ne font pas défauts à cette piste. Par contre, ceux qui s'attendent à un exposé technique sur les rouages du cinéma selon Scorsese seront déçu puisque le réalisateur s,attarde essentièllement aux enjeux historiques du récit. Aussi, les nombreux silences risquent de lasser les auditeurs les moins patients. Sinon, le ton passionné de Scorsese fait de cette piste une écoute des plus intéressante.
Le premier disque de cette édition offre également une série de segments s'attardant chacun à un aspect précis de la production du film. Premièrement, Set Design (9 mins.) nous explique le processus de création des impressionnants décors du film. Toutes les étapes, des premières ébauches jusquà la construction grandeur nature des décors, en passant par la conception des maquettes, nous sont clairement et explicitement démontrées. Très intéressant. Dans la même lignée, Exploring the Sets of Gangs of New York (22 mins.) est une longue visite guidée qui conduit parmis tous les recoins des décors. Martin Scorsese et Dante Ferretti, le directeur artistique, s'y promènent en expliquant les particularités de chacuns des lieux. Fascinant, sinon un peu long. À noter que ce segment offre également une option intitulée Enhanced Viewing Mode. En sélectionnant cette option, vous verrez apparaître sporadiquement un icône à l'écran. En cliquant sur la touche Enter/Select de votre télécommande, vous serez dirigé vers une photographie d'une partie du décor dans laquelle vous pouvez faire une rotation de 360 degrés afin dobserver tout l'environnement. Que voilà une idée intéressante, mais dont le résultat final laisse quelque peu à désiré des causes de la piètre qualité des photographies et des rotations.
Costume Design (8 mins.) s'attarde évidemment à la conception des costumes. On nous explique la recherche et les procédés employés pour créer cette imposante garde-robe. The History of the Five Points (13 mins.) ne touche pas directement à la production du film mais s'attarde plutôt au contexte socio-historique abordé par ce film. Ce documentaire décortique de façon concise et détaillée cette période de l'histoire qui sert de toile de fond au film. Très intéressant.
Le premier disque contient également un recueil d'informations textuelles nommé Five Points Study Guide. On y décrit la naissance du quartier Five Points et son importance. Ce recueil propose également un glossaire très fascinant sur le vocabulaire de l'époque. Finalement, les bandes-annonces originales sont également disponibles sur ce disque.
Le deuxième disque offre pour sa part le documentaire le plus intéressant de tous. Uncovering the Real Gangs of New York (30 mins.) est un documentaire produit par la chaîne télévisée Discovery et traite lui aussi de l'aspect historique du film. On y fait le rapprochement entre lhistoire du film et certains éléments qui ont réellement eu lieux, ce qui donne par ailleurs une belle crédibilité au film. Ce documentaire a le mérite de présenter beaucoup d'images d'archives tout à fait fascinantes. À ne pas manquer.
Le deuxième disque comprend également le vidéoclip de la très sirupeuse chanson « The Hands That Build America », interprétée par U2. Curieusement, cette version de la chanson nest pas tout à fait la même que celle présentée à la fin du film, qui elle-même était différente du mixage offert sur la compilation 1990-2000 récemment offerte par le groupe. Trois versions dune même chanson ? Étrange
Conclusion
Gangs of New York n'est peut-être pas le chef duvre que plusieurs cinéphiles s'attendaient, mais il sagit très certainement dun film grandiose et fascinant à bien des égards. Du vrai cinéma, solidement mis en scène, comme il sen fait de moins en moins. Techniquement, cette édition est sans conteste à la hauteur du film, tant au niveau de limage que du son. Les suppléments sont quant à eux nombreux, fascinants et intelligents. Une édition d'un très bon calibre.
Le voilà donc enfin, le fameux projet chéri de Martin Scorsese. Pendant plus de vingt ans, le prolifique et renommé réalisateur a tenté en vain de mettre en scène ce film. Vingt années donc à faire languir les cinéphiles impatients d'avoir le privilège dassister à lhommage ultime de Scorsese à New York, sa ville bien-aimée. Il n'y a pas à dire, les attentes étaient élevées. Des attentes que les nombreux retards de production et des différents très médiatisées entre le réalisateur et les dirigeants de Miramax (les frères Weinstein) n'ont certes pas contribuées à atténuer ! Avec de telles attentes, on craignait la déception, ou du moins un film en deça des attentes. Non pas que Gangs of New York soit un film raté, bien au contraire ! Le film, qui porte incontestablement la signature de son cinéaste, est une uvre ambitieuse et riche. Mois voilà, peut-être luvre nest-elle pas à la hauteur de ses ambitions
Gangs of New York nous ramène au 19e siècle, dans un New York en plein effervescence. Les immigrants sy précipitent avec lespoir dune vie meilleure. Les natifs de New York, eux, voient en cette immigration une sorte dépidémie qui menace le contrôle de la ville et son identité. Leur sentiment dappartenance est à ce point féroce quils nhésiteront pas une seconde à verser le sang de ceux qui osent se sentir un peu trop chez eux La vie de New York était ainsi peuplée de divers clans, ou de gangs comme le présente le film. À la tête du clan des natifs, Bill le boucher (fantastique Daniel Day-Lewis) fait régner sa loi sur son quartier, le Five Points. Cependant, lhistoire de gangs of New York nest pas tant le récit passionnant de limmigration massive ou encore celui des conflits entre les gangs, mais plutôt une simple (simpliste ?) histoire de vengeance Celle dun jeune orphelin (Leonardo DiCaprio), dont le père fut tué par Bill le boucher.
Pour une uvre qui se veut un vibrant hommage à la ville de New York, Scorsese aurait eu intérêt à dénicher une prémisse plus stimulante. Cest assez simple, lintrigue ne rend tout simplement pas justice à la richesse et à limportance du sujet. Dailleurs, on ne sait jamais trop où veut nous emmener le cinéaste avec son récit. La trame de la vengeance est clairement mis à lavant-plan dès les premières minutes du film, mais elle tend quelque peu à seffacer par la suite au fur et à mesure que lhistoire progresse. On nous sert tantôt une histoire damour un peu naïve, puis on parsème le tout de bribes dinformations politiques et historiques. Il en résulte finalement une uvre qui, au niveau scénaristique, se révèle un peu confuse. En voulant être plusieurs choses à la fois, Gangs of New York nassume jamais pleinement son identité, ce qui est bien dommage. Par contre, sil est bien difficile dadhérer à lintrigue et de sidentifier aux personnages qui la peuplent, force est dadmettre que sur le plan historique le film se révèle on ne peut plus passionnant. Scorsese et sa palette de scénaristes ont défriché cette période de lhistoire américaine avec doigté. Le film se révèle donc être une puissante mosaïque historique dont la reconstitution dépoque est franchement impressionnante. Les décors sont absolument sublimes, gracieusement mis en évidence par des cadrages judicieux et une photographie réussie. Le mode de vie dautrefois est dépeint avec justesse. Les enjeux sociaux et même politiques de lépoque sont finement exploités. En fait, lenrobage du film est si impressionnant quil est dautant plus dommage que le récit sattarde autant sur lhistoire simpliste du personnage de Leonardo DiCaprio. Bien sûr, son histoire est surtout prétexte à nous faire visiter les dessous de New York, mais cette « visite » naurait été que plus excitante si le récit en avait valu la peine. Heureusement reste-il, au second degré, le discours dun cinéaste passionné qui maîtrise son art et son sujet avec une acuité incontestable. Une uvre à savourer donc pour son immense mérite technique et pour son fascinant bagage historique.
Image
Gangs of New York est présenté au format respecté de 2.35:1, et ce bien sur d'après un transfert 16:9. Le film a été séparé en deux parties presque égales et répartie sur les deux disques de cette édition. Les producteurs de cette édition ont voulu donner le plus d'espace possible pour l'image, ce qui est une sage décision considérant la nature de la photographie (souvent très sombre).
La définition générale de l'image est d'un excellent niveau. Les moindres détails et textures des somptueux décors et/ou costumes sont finement reproduits. Nous avons affaire ici à un transfert précis et net. L'étalonnement des couleurs est exemplaire, constant et juste. Les couleurs sont riches, brillantes et pleinement saturées mais jamais au prix d'aucuns débordements. Les teintes de peau sont naturelles, sans aucune dominante. Les contrastes sont bien gérés. Les parties sombres, trait particulier de la photographie et de la composition du chef opérateur, présentent des dégradés superbement détaillés et subtils. Les noirs sont toujours purs et profonds.
Si l'interpositif trahi quelques défauts (tels que des taches et quelques égratignures), ceux-ci sont bien mineurs et à peine distrayant. On ne déplore aucune sur-accentuation des contours agaçante, ni même de défauts de compression.
Son
Trois bandes-son nous sont offertes avec cette édition. Il y a deux mixages anglais (DTS et Dolby Digital 5.1) ainsi qu'un doublage français (Dolby Digital 5.1). Étrangement, le boîtier ne fait pas mention du mixage DTS...
Ces trois mixages multi-canaux sont dun excellent niveau. La dynamique est remarquable (les séquences finales vous en convaincront) tandis que l'espace sonore profite d'une excellente spatilité et ouverture. Tous les canaux sont mis à contribution pour créer une atmosphère sonore pleinement immersive. Le positionnement des différents éléments sonores est précis et juste. Les canaux d'ambiophonies sont bien exploités pour non seulement créer l'ambiance mais aussi pour littéralement étourdir lors des scènes d'action avec des effets localisés solidment appuyés. Les transitions stéréophoniques et avants/arrières sont très efficacement rendues. Si la trame-sonore nous a parfois semblé trop imposante, elle nen est pas moins reproduite avec une excellente fidélité. Les dialogues sont toujours nets et le timbre des voix naturel. Les basses sont très bien gérés, profondes, puissantes et bien étalées. L'utilisation du canal .1 (LFE) est soutenue offrant des basses fréquences particulièrement intenses par moment.
Il y a option de sous-titrage en anglais uniquement.
Suppléments/menus
Cette édition propose une quantité tout à fait satisfaisante de suppléments. Le plus fascinant dentre tous, pour les admirateurs du réalisateur Martin Scorsese du moins, est sans doute la piste de commentaires audio animée par ce dernier. Ceux qui connaissent Scorsese savent quil s'agit d'un orateur volubile et très articulé, deux qualités qui ne font pas défauts à cette piste. Par contre, ceux qui s'attendent à un exposé technique sur les rouages du cinéma selon Scorsese seront déçu puisque le réalisateur s,attarde essentièllement aux enjeux historiques du récit. Aussi, les nombreux silences risquent de lasser les auditeurs les moins patients. Sinon, le ton passionné de Scorsese fait de cette piste une écoute des plus intéressante.
Le premier disque de cette édition offre également une série de segments s'attardant chacun à un aspect précis de la production du film. Premièrement, Set Design (9 mins.) nous explique le processus de création des impressionnants décors du film. Toutes les étapes, des premières ébauches jusquà la construction grandeur nature des décors, en passant par la conception des maquettes, nous sont clairement et explicitement démontrées. Très intéressant. Dans la même lignée, Exploring the Sets of Gangs of New York (22 mins.) est une longue visite guidée qui conduit parmis tous les recoins des décors. Martin Scorsese et Dante Ferretti, le directeur artistique, s'y promènent en expliquant les particularités de chacuns des lieux. Fascinant, sinon un peu long. À noter que ce segment offre également une option intitulée Enhanced Viewing Mode. En sélectionnant cette option, vous verrez apparaître sporadiquement un icône à l'écran. En cliquant sur la touche Enter/Select de votre télécommande, vous serez dirigé vers une photographie d'une partie du décor dans laquelle vous pouvez faire une rotation de 360 degrés afin dobserver tout l'environnement. Que voilà une idée intéressante, mais dont le résultat final laisse quelque peu à désiré des causes de la piètre qualité des photographies et des rotations.
Costume Design (8 mins.) s'attarde évidemment à la conception des costumes. On nous explique la recherche et les procédés employés pour créer cette imposante garde-robe. The History of the Five Points (13 mins.) ne touche pas directement à la production du film mais s'attarde plutôt au contexte socio-historique abordé par ce film. Ce documentaire décortique de façon concise et détaillée cette période de l'histoire qui sert de toile de fond au film. Très intéressant.
Le premier disque contient également un recueil d'informations textuelles nommé Five Points Study Guide. On y décrit la naissance du quartier Five Points et son importance. Ce recueil propose également un glossaire très fascinant sur le vocabulaire de l'époque. Finalement, les bandes-annonces originales sont également disponibles sur ce disque.
Le deuxième disque offre pour sa part le documentaire le plus intéressant de tous. Uncovering the Real Gangs of New York (30 mins.) est un documentaire produit par la chaîne télévisée Discovery et traite lui aussi de l'aspect historique du film. On y fait le rapprochement entre lhistoire du film et certains éléments qui ont réellement eu lieux, ce qui donne par ailleurs une belle crédibilité au film. Ce documentaire a le mérite de présenter beaucoup d'images d'archives tout à fait fascinantes. À ne pas manquer.
Le deuxième disque comprend également le vidéoclip de la très sirupeuse chanson « The Hands That Build America », interprétée par U2. Curieusement, cette version de la chanson nest pas tout à fait la même que celle présentée à la fin du film, qui elle-même était différente du mixage offert sur la compilation 1990-2000 récemment offerte par le groupe. Trois versions dune même chanson ? Étrange
Conclusion
Gangs of New York n'est peut-être pas le chef duvre que plusieurs cinéphiles s'attendaient, mais il sagit très certainement dun film grandiose et fascinant à bien des égards. Du vrai cinéma, solidement mis en scène, comme il sen fait de moins en moins. Techniquement, cette édition est sans conteste à la hauteur du film, tant au niveau de limage que du son. Les suppléments sont quant à eux nombreux, fascinants et intelligents. Une édition d'un très bon calibre.
Qualité vidéo:
4,0/5
Qualité audio:
4,1/5
Suppléments:
3,5/5
Rapport qualité/prix:
3,9/5
Note finale:
3,9/5
Auteur: Yannick Savard
Date de publication: 2003-08-14
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 4:3 Sony Trinitron Wega KV-32S42, Récepteur Pioneer VSX-D509, Lecteur DVD Pioneer DVL-909, enceintes Bose, câbles Monster Cable.
Date de publication: 2003-08-14
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 4:3 Sony Trinitron Wega KV-32S42, Récepteur Pioneer VSX-D509, Lecteur DVD Pioneer DVL-909, enceintes Bose, câbles Monster Cable.