Smokin' Aces (WS)

Critique
Synopsis/présentation
Joe Carnahan revient avec une oeuvre fort différente de lintéressant Narc avec ce curieux SmokinAces.
Nous insistons sur le terme curieux car de par son scénario, son style visuel, ses personnages et sa légèreté, il pourrait et devrait presque avoir été produit et réalisé dans le courant des années 90 tant sa parenté avec Pulp Fiction de Quentin Tarantino ou Lock, Stock and two Smoking barrels ou encore Snatch de Guy Ritchie saute littéralement aux yeux.
Ainsi le film parait furieusement anachronique car il est clairement comme les films cités, et malgrés les réussites quils représentent et le talent de leurs auteurs (surtout concernant Pulp Fiction et Tarantino), il s'agit d'un objet mode totalement marqué par son époque ou du moins le style en découlant.
Une fois cette impression de redite et de décalage passée, force est davouer que labsence doriginalité est vite oubliée au profit dun plaisir immédiat du spectateur. Carnahan a clairement étudié la formule de ses prédécesseurs et a su en tirer les leçons qui simposent et oscille donc en permanence entre humour déjanté et situations et personnages décalés.Il nhésite pas non plus à introduire le tragique dans un mélange assez réussi (même si lon est loin de la maîtrise dont fait preuve Bong Joon-Ho dans Memories of murder ou The host).
En excellent technicien quil est, Carnahan signe une mise en scéne virevoltante et très rythmée qui joue sciemment à perdre le spectateur au début pour mieux le rattraper en milieu de film, alternant ainsi entre de nombreuses techniques cinématographiques pour surcharger les sens et arriver à ses fins (certes très légères, mais tel était son but).
Ainsi le montage du film, qui peut paraître inutilement survolté au début, fait le squelette du film. Ilimpose le rythme et permet à Carnahan de manipuler son histoire ainsi que ses spectateurs à volonté.
Malgré sa maîtrise, la profusion de personnages est parfois difficile à gérer pour le spectateur non habitué à ce type doeuvres, dautant plus que Carnahan se permet beaucoup de petites transgressions qui ont pour but de surprendre et déstabiliser un spectateur déjà peu certain de comprendre ce quil est en train de voir afin daccentuer encore les sensations. Et pourtant, si lon regarde le film dans son ensemble, il nest pas aussi rapide et touffu quil en laisse limpression. Cest le nombre de personnages (principaux ou non, ce qui importe peu au final) qui peut étoufffer... mais permet à Carnahan de faire en sorte que jamais le spectateur habitué à ce genre de film naura le temps de sennuyer, ni même de se poser des questions.
Ce que lon peut retenir de plus intéressant dans sa façon dintroduire ses personnages est quils sont tous à la même hauteur: rien ne permet vraiment de savoir lesquels survivront et lesquels périront dans limmense traquenard impromptu qui est en train de se mettre sur pied. Les morts violentes sont nombreuses et toutes traitées sur un pied dégalité, que le personnage soit incarné par un star ou non.
Ainsi quelques surprises sont réservées tout au long du film pour le plaisir le plus léger et immédiat du spectateur, pour qui un effort quasi constant dattention et de reconnaissance des personnages sera demandé. Il est facile de se retrouver perdu et noyé devant cette montagne dinformations disparates.
Carnahan joue donc avec son public et utilise ses acteurs avec talent. Ces derniers semblent dailleurs énormément samuser, quels que soient leur rôles, pour le plus grand plaisir du public. Les références et citations sont nombreuses mais rarement exploitées en tant que telles, si ce nest lors de quelques passages beaucoup moins réussis (larrivée sur le toit de lhôtel et le passage a travers les étages "à la Fight Club".
Et c'est là que les limites les plus évidentes cette cette oeuvre. À sa défense, ce film ne cherche pas à passer pour autre chose que lobject cinématographique léger de plaisir immédiat quil est. Carnahan insiste clairement trop sur son twist mais, dans le même temps, ce dernier lui permet de signer une fin plaisante et cynique évitant ainsi le pur jeu de réalisateur du twist pour le twist.
Si vous navez pas apprécié Pulp Fiction ou Snatch, passez votre chemin sans vous retourner. Par contre, si ces films vous ont procuré un plaisir de spectateur intense, alors jetez vous sans attendre sur SmokinAces, sans chercher pour autant la comparaison qualitative directe avec les films précités.
Carnahan est un réalisateur de talent qui manque cependant dun univers personnel pour être réellement intéressant sur son seul nom. Cependant, malgré les semi-réussites que sont Narc et SmokinAces, son prochain film sera clairement sur notre liste de visionnage en espérant quil démontre plus de personnalité au courant de sa carrière, et du coup quil réussisse a conserver la fraîcheur et le plaisir de filmer qui font le prix de ses films (à défaut doriginalité et de substance). Il y a de la place pour tous les cinémas, et une oeuvre comme SmokinAces aurait facilement pu se transformer en cauchemar de spectateur si Carnahan navait pas eu la maîtrise de loutil cinématographique dont il fait preuve.
Image
Limage est proposée au format respecté de 2.35 :1 daprès un transfert 16:9.
La définition générale est dexcellente qualité, même si elle est fluctuante au vu des nombreux différents styles visuels et pellicules utilisées. Linterpositif est comme il se doit: immaculé et au grain important sur certaines scénes, suite aux différentes pellicules et formats (16 mm, etc.).
Les couleurs très "flashy" sont impeccablement rendues dans leur déferlement ininterrompu. Elles sont justes, constantes et parfaitement saturées.
Le contraste est parfaitement géré, évitant toutes les brillances.
Les scénes sombres du film sont impeccablement rendue grâce à des noirs vraiment purs et profonds comme on est en droit de lattendre dun bon transfert dun film récent.
La partie numérique est exempte de défauts notables.
Un transfert de toute beauté qui démontre à nouveau que le DVD a encore de beaux jours devant lui lorsque les éditeurs sen donnent la peine. Cependant, il serait faux davouer que la question "mais quel va être le rendu en HD?" nest pas posée...
Son
Les deux bandes-son disponibles sur cette édition sont respectivement en Anglais (Dolby Digital 5.1) et en Français (Dolby Digital 5.1).
La dynamique de la bande-son anglaise est formidable de bout en bout. Il en est de même pour sa présence et sa spatialité. La musique est parfaitement rendue, sans aucune trace de limitations quelles quelles soient. Elle est par ailleurs parfaitement intégrée au reste de la bande-son.
Les enceintes arrières sont utilisées de façon très démonstrative mais peu agressive au final qui correspond tout à fait à lesprit déjanté et virevoltant du film. Les dialogues sont parfaitement intelligibles et aucune trace de parasite ou de distortion n'est audibles, et ce même à volume très élevé (ce qui est recommandé pour profiter du film dans des conditions idéales, attention aux voisins).
Les basses fréquences sont elles aussi idéalement traités et viennent à plusieurs reprises donner une ampleur remarquable aux scènes dactions (lorsque la deuxième tueuse utilise son énorme fusil dassaut, notamment), ainsi quà la musique.
La bande-son française est presque au même niveau et propose un doublage de qualité correcte alors que lon pouvait craindre le pire. Des sous-titres sont également disponibles.
Suppléments/menus
Un ensemble bien complet, surtout pour un film qui, à nos yeux, était loin den mériter tant de par son côté léger et immédiat. Ceci dit, ne boudons pas notre plaisir et examinons les suppléments de plus prés.
Deux commentaires audios sont disponibles et il est évident dès le début de leur écoute respective quils auraient tout à fait pu être regroupés en un seul.
Le premier de Joe Carnahan et son monteur est de loin le plus intéressant, puisquil sattache à parler du film et de sa production. Or, malgré un bon débit, toutes les informations sont loin dêtre intéressantes. Le second commentaire de Carnahan et certaines de ses vedettes est clairement plus léger, à limage du film, mais savère au final bien maigre pour supporter son écoute entière, surtout que Carnahan y répète pas mal dinformations délivrées dans le précendent commentaire. Ceci dit, il est agréable à écouter à défaut d'y entendre des interventions structurées.
Le segment intitulé The Line-Up est divisé en 5 parties traitant des personnages principaux, parsemées dinterviews promotionnelles des acteurs respectifs. Les personnages étant amusants, ces courts portraits se laissent regarder mais napportent strictement rien.
Le segment suivant intitulé « The Big Gun » (10 minutes) nous propose un Joe Carnahan extrêmement enthousiaste qui traite du tournage de son film. À nouveau, lensemble est léger mais court et se laisse donc suivre sans déplaisir à défaut dintérêt.
Enfin, Shoot´Em Up: Stunts & Effects revient pendant 5 minutes sur les effets spéciaux du film de façon encore assez promotionnelle.
Pour terminer sont offertes des scènes coupées sans grand intérêt et une courte fin alternative qui prouve que Carnahan a clairement fait les bons choix pour son montage final.
Conclusion
Une édition aux qualités audios et vidéos remarquables qui font totalement honneur au format DVD. Qui plus est le film est accompagné de suppléments totalement en accord.
SmokinAces na certes strictement rien doriginal, que ce soit dans son idée de départ, ses dialogues, ses situations, sa mise en scéne ou sa mise en musique mais malgré cela, le réalisateur Joe Carnahan nous offre un film authentiquement fun et déjanté qui remplit totalement son contrat et ne cherche jamais à être autre chose. Un parfait film de divertissement pour adultes qui ont su apprécier Pulp Fiction, Snatch et autre néo-polars narquois et conscients deux même pour le plaisir dune soirée vidéo entre amis.
Joe Carnahan revient avec une oeuvre fort différente de lintéressant Narc avec ce curieux SmokinAces.
Nous insistons sur le terme curieux car de par son scénario, son style visuel, ses personnages et sa légèreté, il pourrait et devrait presque avoir été produit et réalisé dans le courant des années 90 tant sa parenté avec Pulp Fiction de Quentin Tarantino ou Lock, Stock and two Smoking barrels ou encore Snatch de Guy Ritchie saute littéralement aux yeux.
Ainsi le film parait furieusement anachronique car il est clairement comme les films cités, et malgrés les réussites quils représentent et le talent de leurs auteurs (surtout concernant Pulp Fiction et Tarantino), il s'agit d'un objet mode totalement marqué par son époque ou du moins le style en découlant.
Une fois cette impression de redite et de décalage passée, force est davouer que labsence doriginalité est vite oubliée au profit dun plaisir immédiat du spectateur. Carnahan a clairement étudié la formule de ses prédécesseurs et a su en tirer les leçons qui simposent et oscille donc en permanence entre humour déjanté et situations et personnages décalés.Il nhésite pas non plus à introduire le tragique dans un mélange assez réussi (même si lon est loin de la maîtrise dont fait preuve Bong Joon-Ho dans Memories of murder ou The host).
En excellent technicien quil est, Carnahan signe une mise en scéne virevoltante et très rythmée qui joue sciemment à perdre le spectateur au début pour mieux le rattraper en milieu de film, alternant ainsi entre de nombreuses techniques cinématographiques pour surcharger les sens et arriver à ses fins (certes très légères, mais tel était son but).
Ainsi le montage du film, qui peut paraître inutilement survolté au début, fait le squelette du film. Ilimpose le rythme et permet à Carnahan de manipuler son histoire ainsi que ses spectateurs à volonté.
Malgré sa maîtrise, la profusion de personnages est parfois difficile à gérer pour le spectateur non habitué à ce type doeuvres, dautant plus que Carnahan se permet beaucoup de petites transgressions qui ont pour but de surprendre et déstabiliser un spectateur déjà peu certain de comprendre ce quil est en train de voir afin daccentuer encore les sensations. Et pourtant, si lon regarde le film dans son ensemble, il nest pas aussi rapide et touffu quil en laisse limpression. Cest le nombre de personnages (principaux ou non, ce qui importe peu au final) qui peut étoufffer... mais permet à Carnahan de faire en sorte que jamais le spectateur habitué à ce genre de film naura le temps de sennuyer, ni même de se poser des questions.
Ce que lon peut retenir de plus intéressant dans sa façon dintroduire ses personnages est quils sont tous à la même hauteur: rien ne permet vraiment de savoir lesquels survivront et lesquels périront dans limmense traquenard impromptu qui est en train de se mettre sur pied. Les morts violentes sont nombreuses et toutes traitées sur un pied dégalité, que le personnage soit incarné par un star ou non.
Ainsi quelques surprises sont réservées tout au long du film pour le plaisir le plus léger et immédiat du spectateur, pour qui un effort quasi constant dattention et de reconnaissance des personnages sera demandé. Il est facile de se retrouver perdu et noyé devant cette montagne dinformations disparates.
Carnahan joue donc avec son public et utilise ses acteurs avec talent. Ces derniers semblent dailleurs énormément samuser, quels que soient leur rôles, pour le plus grand plaisir du public. Les références et citations sont nombreuses mais rarement exploitées en tant que telles, si ce nest lors de quelques passages beaucoup moins réussis (larrivée sur le toit de lhôtel et le passage a travers les étages "à la Fight Club".
Et c'est là que les limites les plus évidentes cette cette oeuvre. À sa défense, ce film ne cherche pas à passer pour autre chose que lobject cinématographique léger de plaisir immédiat quil est. Carnahan insiste clairement trop sur son twist mais, dans le même temps, ce dernier lui permet de signer une fin plaisante et cynique évitant ainsi le pur jeu de réalisateur du twist pour le twist.
Si vous navez pas apprécié Pulp Fiction ou Snatch, passez votre chemin sans vous retourner. Par contre, si ces films vous ont procuré un plaisir de spectateur intense, alors jetez vous sans attendre sur SmokinAces, sans chercher pour autant la comparaison qualitative directe avec les films précités.
Carnahan est un réalisateur de talent qui manque cependant dun univers personnel pour être réellement intéressant sur son seul nom. Cependant, malgré les semi-réussites que sont Narc et SmokinAces, son prochain film sera clairement sur notre liste de visionnage en espérant quil démontre plus de personnalité au courant de sa carrière, et du coup quil réussisse a conserver la fraîcheur et le plaisir de filmer qui font le prix de ses films (à défaut doriginalité et de substance). Il y a de la place pour tous les cinémas, et une oeuvre comme SmokinAces aurait facilement pu se transformer en cauchemar de spectateur si Carnahan navait pas eu la maîtrise de loutil cinématographique dont il fait preuve.
Image
Limage est proposée au format respecté de 2.35 :1 daprès un transfert 16:9.
La définition générale est dexcellente qualité, même si elle est fluctuante au vu des nombreux différents styles visuels et pellicules utilisées. Linterpositif est comme il se doit: immaculé et au grain important sur certaines scénes, suite aux différentes pellicules et formats (16 mm, etc.).
Les couleurs très "flashy" sont impeccablement rendues dans leur déferlement ininterrompu. Elles sont justes, constantes et parfaitement saturées.
Le contraste est parfaitement géré, évitant toutes les brillances.
Les scénes sombres du film sont impeccablement rendue grâce à des noirs vraiment purs et profonds comme on est en droit de lattendre dun bon transfert dun film récent.
La partie numérique est exempte de défauts notables.
Un transfert de toute beauté qui démontre à nouveau que le DVD a encore de beaux jours devant lui lorsque les éditeurs sen donnent la peine. Cependant, il serait faux davouer que la question "mais quel va être le rendu en HD?" nest pas posée...
Son
Les deux bandes-son disponibles sur cette édition sont respectivement en Anglais (Dolby Digital 5.1) et en Français (Dolby Digital 5.1).
La dynamique de la bande-son anglaise est formidable de bout en bout. Il en est de même pour sa présence et sa spatialité. La musique est parfaitement rendue, sans aucune trace de limitations quelles quelles soient. Elle est par ailleurs parfaitement intégrée au reste de la bande-son.
Les enceintes arrières sont utilisées de façon très démonstrative mais peu agressive au final qui correspond tout à fait à lesprit déjanté et virevoltant du film. Les dialogues sont parfaitement intelligibles et aucune trace de parasite ou de distortion n'est audibles, et ce même à volume très élevé (ce qui est recommandé pour profiter du film dans des conditions idéales, attention aux voisins).
Les basses fréquences sont elles aussi idéalement traités et viennent à plusieurs reprises donner une ampleur remarquable aux scènes dactions (lorsque la deuxième tueuse utilise son énorme fusil dassaut, notamment), ainsi quà la musique.
La bande-son française est presque au même niveau et propose un doublage de qualité correcte alors que lon pouvait craindre le pire. Des sous-titres sont également disponibles.
Suppléments/menus
Un ensemble bien complet, surtout pour un film qui, à nos yeux, était loin den mériter tant de par son côté léger et immédiat. Ceci dit, ne boudons pas notre plaisir et examinons les suppléments de plus prés.
Deux commentaires audios sont disponibles et il est évident dès le début de leur écoute respective quils auraient tout à fait pu être regroupés en un seul.
Le premier de Joe Carnahan et son monteur est de loin le plus intéressant, puisquil sattache à parler du film et de sa production. Or, malgré un bon débit, toutes les informations sont loin dêtre intéressantes. Le second commentaire de Carnahan et certaines de ses vedettes est clairement plus léger, à limage du film, mais savère au final bien maigre pour supporter son écoute entière, surtout que Carnahan y répète pas mal dinformations délivrées dans le précendent commentaire. Ceci dit, il est agréable à écouter à défaut d'y entendre des interventions structurées.
Le segment intitulé The Line-Up est divisé en 5 parties traitant des personnages principaux, parsemées dinterviews promotionnelles des acteurs respectifs. Les personnages étant amusants, ces courts portraits se laissent regarder mais napportent strictement rien.
Le segment suivant intitulé « The Big Gun » (10 minutes) nous propose un Joe Carnahan extrêmement enthousiaste qui traite du tournage de son film. À nouveau, lensemble est léger mais court et se laisse donc suivre sans déplaisir à défaut dintérêt.
Enfin, Shoot´Em Up: Stunts & Effects revient pendant 5 minutes sur les effets spéciaux du film de façon encore assez promotionnelle.
Pour terminer sont offertes des scènes coupées sans grand intérêt et une courte fin alternative qui prouve que Carnahan a clairement fait les bons choix pour son montage final.
Conclusion
Une édition aux qualités audios et vidéos remarquables qui font totalement honneur au format DVD. Qui plus est le film est accompagné de suppléments totalement en accord.
SmokinAces na certes strictement rien doriginal, que ce soit dans son idée de départ, ses dialogues, ses situations, sa mise en scéne ou sa mise en musique mais malgré cela, le réalisateur Joe Carnahan nous offre un film authentiquement fun et déjanté qui remplit totalement son contrat et ne cherche jamais à être autre chose. Un parfait film de divertissement pour adultes qui ont su apprécier Pulp Fiction, Snatch et autre néo-polars narquois et conscients deux même pour le plaisir dune soirée vidéo entre amis.
Qualité vidéo:
4,4/5
Qualité audio:
4,3/5
Suppléments:
3,0/5
Rapport qualité/prix:
3,5/5
Note finale:
4,0/5
Auteur: Stefan Rousseau
Date de publication: 2007-07-06
Système utilisé pour cette critique: Projecteur Sharp XV Z9000, Lecteur de DVD Toshiba SD500, Recepteur Denon, Enceintes Triangle, Câbles Banbridge et Real Cable.
Date de publication: 2007-07-06
Système utilisé pour cette critique: Projecteur Sharp XV Z9000, Lecteur de DVD Toshiba SD500, Recepteur Denon, Enceintes Triangle, Câbles Banbridge et Real Cable.