I Am Legend (Ultimate Collector's Edition)

Critique
Synopsis/présentation
Précédemment offert sur média HD-DVD et Blu-ray, ainsi quen éditions DVD simple et double disque, voici que Warner revient avec une édition ultime triple disque. Celle-ci inclut, dans un boîtier cartonné, un cahier de photos tirées du film, six cartes postales montrant les conséquences de lépidémie partout dans le monde, un hologramme de la dernière confrontation du film, ainsi que trois disques (montage originale, montage alternatif et version téléchargeable, suppléments). Lédition Blu-ray ayant déjà fait lobjet dune critique sur ce site, voici ce qui avait été dit:
Afin de développer une cure contre le cancer, une scientifique nommée Kripper (Emma Thompson) a modifié les gènes de la rougeole. Bien que le traitement semble prometteur à ses débuts, un effet secondaire a tôt fait de se répandre à travers la population. Le virus de Kripper, tel quil est nommé, transforme la majorité des gens infectés en êtres bestiaux, primitifs et sanguinaires. Les victimes se reconnaissent par la décoloration de leur peau, la dilatation permanente de leurs pupilles (provoquant une photophobie) et leurs signes vitaux (respiration et rythme cardiaque) accélérés. Pour une faible proportion de la population mondiale, le virus est inefficace et ses gens sont surnommés les « Immunisés ». Robert Neville (Will Smith), un virologiste militaire, fait parti de ces privilégiés. Errant librement dans les rues dun New York abandonné, Neville et sa chienne Sam survivent en fouillant systématiquement toutes les bâtisses de lîle. Par contre, ils doivent se méfier, car dès la tombée de la nuit, les humains infectés par le virus de Kripper envahissent les lieux à la recherche de nouvelles victimes. Au-delà de la survie, Neville souhaite à son tour créer un vaccin, mais cette fois-ci pour annuler les effets de ce virus.
Porter au grand écran pour la première fois dans The Last Man on Earth en 1964, mettant en vedette Vincent Price, le livre I Am Legend subit une seconde adaptation en 1971 sous le titre The Omega Man avec Charlton Heston dans le rôle principal. Avec le développement des effets visuels et les budgets sans limites des récentes productions, cette histoire avait tout ce quil fallait pour profiter dune nouvelle adaptation. La réalisation de cette troisième version a été offerte à Francis Lawrence qui, outre quelques vidéoclips, na réalisé quun seul film denvergure à Hollywood (Constantine, 2005). Par contre, avec Will Smith dans le rôle du Dr. Neville, le succès était assuré.
Image
Le film est offert dans son format dimage respecté de 2.40:1 daprès un transfert 16:9, autant pour le montage original que pour la version allongée. Bien quil sagisse dune édition DVD, la plupart des commentaires émis précédemment (pour la critique Blu-ray) sappliquent encore, avec quelques petites modifications.
Puisquil sagit dun film récent, le matériel source naffiche aucun défaut sous une forme ou une autre. Dans les faits, limage en soi est tout simplement impeccable. La définition générale est optimale, laissant voir toutes les subtilités et les détails de la direction artistique. Les plans densemble de New York, par exemple, permettent de déceler quelques lieux célèbres de la ville, mais ayant subit les années dabandons. Les détails fins, comme les textures (poils, tissus, peau, ) profitent dune précision exemplaire. Conséquence de ce rendu supérieur, on note souvent quelques manques de fluidité avec les images de synthèse. En effet, les images réelles et artificielles naffichent pas la même précision. La palette est également très bien reproduite, affichant des couleurs pleinement saturées et aucun débordement. Certaines scènes offrent une légère désaturation chromatique ou une stylisation particulière, mais il sagit là de choix artistiques parfaitement contrôlés. Le niveau des noirs est idéal, comme le révèle certaines scènes en pénombre. Les contrastes sont bien ajustés et évitent toute hyperluminosité. Les dégradés sont généralement fluides et ne bloquent jamais prématurément, conservant un bon niveau de détails dans les parties sombres. Les noirs demeurent purs et profonds, sans apparition deffet fantôme.
Numériquement, on note très peu de problèmes. La compression est maintenue à un minimum, mais laisse tout de même voir un léger halo et quelques traces de miroitement sur les textures parallèles (gratte-ciels par exemple).
Son
Le montage original (présenté en salles) offre des mixages anglais Dolby Digital 5.1, ainsi que des doublages français (doublé au Québec) et espagnol dans le même format. Une piste de commentaires audio est également disponible sur cette version. Le montage alternatif noffre dune bande sonore anglaise Dolby Digital 5.1 et aucun doublage.
Le mixage principal en est un qui joue évidemment sur un dynamisme percutant et un espace sonore pleinement immersif. Lenvironnement sonore est richement développé, exploitant les canaux d'ambiophonies de façon soutenu. Les premiers instants du film, où Neville chasse en solitaire, offre par exemple de nombreux effets localisés (feuilles, vent, insectes, ) qui appuient l'atmosphère du film. Évidemment, le mixage 5.1 na pas le mérite dêtre aussi détaillé que son équivalent plus performant disponible sur Blu-ray, mais le résultat se classe quand même dans les meilleurs disponibles en DVD. Quand laction se développe, lenvironnement sonore devient encore plus actif avec des transitions canaux à canaux percutantes. Malgré ce quasi tintamarre, le mixage garde un excellent niveau de détail ou les subtilités sonores se démarquent aisément. Les dialogues sont impeccables, nets et toujours intelligibles. La trame sonore offre un bon dynamisme et est reproduite avec une belle fidélité. Les basses jouent de force et dimpact, au grand plaisir des amateurs daction, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) grondent fréquemment.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles pour la totalité du film, quil sagisse du montage original ou allongé. Une série en français sajoute en option pour certains suppléments.
Suppléments/menus
Conclusion
Précédemment offert sur média HD-DVD et Blu-ray, ainsi quen éditions DVD simple et double disque, voici que Warner revient avec une édition ultime triple disque. Celle-ci inclut, dans un boîtier cartonné, un cahier de photos tirées du film, six cartes postales montrant les conséquences de lépidémie partout dans le monde, un hologramme de la dernière confrontation du film, ainsi que trois disques (montage originale, montage alternatif et version téléchargeable, suppléments). Lédition Blu-ray ayant déjà fait lobjet dune critique sur ce site, voici ce qui avait été dit:
Afin de développer une cure contre le cancer, une scientifique nommée Kripper (Emma Thompson) a modifié les gènes de la rougeole. Bien que le traitement semble prometteur à ses débuts, un effet secondaire a tôt fait de se répandre à travers la population. Le virus de Kripper, tel quil est nommé, transforme la majorité des gens infectés en êtres bestiaux, primitifs et sanguinaires. Les victimes se reconnaissent par la décoloration de leur peau, la dilatation permanente de leurs pupilles (provoquant une photophobie) et leurs signes vitaux (respiration et rythme cardiaque) accélérés. Pour une faible proportion de la population mondiale, le virus est inefficace et ses gens sont surnommés les « Immunisés ». Robert Neville (Will Smith), un virologiste militaire, fait parti de ces privilégiés. Errant librement dans les rues dun New York abandonné, Neville et sa chienne Sam survivent en fouillant systématiquement toutes les bâtisses de lîle. Par contre, ils doivent se méfier, car dès la tombée de la nuit, les humains infectés par le virus de Kripper envahissent les lieux à la recherche de nouvelles victimes. Au-delà de la survie, Neville souhaite à son tour créer un vaccin, mais cette fois-ci pour annuler les effets de ce virus.
Porter au grand écran pour la première fois dans The Last Man on Earth en 1964, mettant en vedette Vincent Price, le livre I Am Legend subit une seconde adaptation en 1971 sous le titre The Omega Man avec Charlton Heston dans le rôle principal. Avec le développement des effets visuels et les budgets sans limites des récentes productions, cette histoire avait tout ce quil fallait pour profiter dune nouvelle adaptation. La réalisation de cette troisième version a été offerte à Francis Lawrence qui, outre quelques vidéoclips, na réalisé quun seul film denvergure à Hollywood (Constantine, 2005). Par contre, avec Will Smith dans le rôle du Dr. Neville, le succès était assuré.
Image
Le film est offert dans son format dimage respecté de 2.40:1 daprès un transfert 16:9, autant pour le montage original que pour la version allongée. Bien quil sagisse dune édition DVD, la plupart des commentaires émis précédemment (pour la critique Blu-ray) sappliquent encore, avec quelques petites modifications.
Puisquil sagit dun film récent, le matériel source naffiche aucun défaut sous une forme ou une autre. Dans les faits, limage en soi est tout simplement impeccable. La définition générale est optimale, laissant voir toutes les subtilités et les détails de la direction artistique. Les plans densemble de New York, par exemple, permettent de déceler quelques lieux célèbres de la ville, mais ayant subit les années dabandons. Les détails fins, comme les textures (poils, tissus, peau, ) profitent dune précision exemplaire. Conséquence de ce rendu supérieur, on note souvent quelques manques de fluidité avec les images de synthèse. En effet, les images réelles et artificielles naffichent pas la même précision. La palette est également très bien reproduite, affichant des couleurs pleinement saturées et aucun débordement. Certaines scènes offrent une légère désaturation chromatique ou une stylisation particulière, mais il sagit là de choix artistiques parfaitement contrôlés. Le niveau des noirs est idéal, comme le révèle certaines scènes en pénombre. Les contrastes sont bien ajustés et évitent toute hyperluminosité. Les dégradés sont généralement fluides et ne bloquent jamais prématurément, conservant un bon niveau de détails dans les parties sombres. Les noirs demeurent purs et profonds, sans apparition deffet fantôme.
Numériquement, on note très peu de problèmes. La compression est maintenue à un minimum, mais laisse tout de même voir un léger halo et quelques traces de miroitement sur les textures parallèles (gratte-ciels par exemple).
Son
Le montage original (présenté en salles) offre des mixages anglais Dolby Digital 5.1, ainsi que des doublages français (doublé au Québec) et espagnol dans le même format. Une piste de commentaires audio est également disponible sur cette version. Le montage alternatif noffre dune bande sonore anglaise Dolby Digital 5.1 et aucun doublage.
Le mixage principal en est un qui joue évidemment sur un dynamisme percutant et un espace sonore pleinement immersif. Lenvironnement sonore est richement développé, exploitant les canaux d'ambiophonies de façon soutenu. Les premiers instants du film, où Neville chasse en solitaire, offre par exemple de nombreux effets localisés (feuilles, vent, insectes, ) qui appuient l'atmosphère du film. Évidemment, le mixage 5.1 na pas le mérite dêtre aussi détaillé que son équivalent plus performant disponible sur Blu-ray, mais le résultat se classe quand même dans les meilleurs disponibles en DVD. Quand laction se développe, lenvironnement sonore devient encore plus actif avec des transitions canaux à canaux percutantes. Malgré ce quasi tintamarre, le mixage garde un excellent niveau de détail ou les subtilités sonores se démarquent aisément. Les dialogues sont impeccables, nets et toujours intelligibles. La trame sonore offre un bon dynamisme et est reproduite avec une belle fidélité. Les basses jouent de force et dimpact, au grand plaisir des amateurs daction, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) grondent fréquemment.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles pour la totalité du film, quil sagisse du montage original ou allongé. Une série en français sajoute en option pour certains suppléments.
Suppléments/menus
Conclusion
Qualité vidéo:
4,1/5
Qualité audio:
4,2/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
4,0/5
Note finale:
4,1/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2009-01-13
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3
Date de publication: 2009-01-13
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3