Return, The

Critique
Synopsis/présentation
Lors dune sortie avec son père dans une fête foraine, la jeune Joanna Mills est victime dhallucinations étranges et plutôt effrayantes. Vingt-cinq ans plus tard, ces mêmes hallucinations se manifestent à nouveau alors que, pour son travail, elle doit effectuer un voyage dans sa ville natale. Lentement, ces apparitions deviendront plus concrètes et Joanna revivra ce qui semble être la mort dune jeune femme quelle ne connait pas du tout. Ses hallucinations la mèneront à LaSalle au Texas, où elle fera la rencontre dun homme quelle a aperçue dans ses visions et qui semble avoir un lien avec le meurtre.
Image
Le film est offert au format dimage respectée de 2.35:1 daprès un transfert 16:9.
Nous avons ici un superbe transfert. La définition générale de limage est des plus remarquables. Puisquil sagit dune production récente, il va sans dire quhormis un très subtil grain cinématographique, linterpositif employé était dans un impeccable état et offre une image dune admirable netteté. Le niveau de détails et de textures est donc précis et des plus appréciables. Bénéficiant dun travail assez particulier sur la photographie, les couleurs sont reproduites de manière absolument irréprochable. Baignant dans des tons majoritairement froids, les couleurs demeurent riches, pleinement saturées et ne démontrent aucun problème de débordement. Idem pour les tons de peaux qui demeurent naturels tout au long du film. Rien à reprocher non plus aux contrastes qui sont parfaitement réglés et évitent tout problème de brillance. Quant aux parties sombres (elles sont tout de même assez nombreuses), elles font preuve de dégradés fluides et précis livrant à des noirs purs et profonds. Finalement, on ne notera aucun problème numérique majeur sur ce très beau transfert qui rend pleinement justice à la facture visuelle du film.
Son
Deux bandes sons sont disponibles sur cette édition, toutes deux au format Dolby Digital 5.1 : lune en version originale anglaise et lautre en version française. Malgré que la différence entre les deux est minime (le doublage de la version française enterre quelques effets dambiance), cest le mixage anglais qui a été pris en considération pour cette critique.
Même si The Return est un film qui se prête davantage à une ambiance quà des scènes daction, la bande son ne manque pas de dynamisme et encore moins de présence. Lenvironnement sonore est exploité de façon précise. La majorité de laction et des dialogues passent par les canaux avant. Même chose pour les ambiances qui sont brillamment appuyées par les enceintes arrière. De plus, nous avons droit à une petite poignée deffets dambiophonie qui sont tout de même très réussis. Évidemment, les dialogues sont (et le demeurent toujours) parfaitement audibles. Idem pour la trame sonore qui sintègre de façon subtile au mixage. Lutilisation des basses savère également des plus judicieuses. Elles se manifestent avec précision et profondeur pour faire sursauter ou encore pour mieux appuyer la trame sonore. Par contre, lemploi des extrêmes graves savère beaucoup plus subtil alors que ces dernières ne se manifestent quà de rares occasions. Donc, un mixage à limage du transfert vidéo, cest-à-dire qui sert de très solide façon le film et son ambiance.
Des sous-titres anglais et français sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Non, The Return nest pas un énième remake. Il sagit bien dune histoire originale qui, par contre, est totalement convenue et prévisible. Malgré tout, elle aborde des thématiques ambitieuses, elle est servie par une réalisation stylisée et inspirée et bénéficie de la présence de Sarah Michelle Gellar qui est ici dans son élément. Ce thriller surnaturel réussit néanmoins à se classer légèrement au-dessus de ce qui est produit généralement dans le genre et mérite une certaine attention.
Fidèle à elle-même, Alliance nous offre une édition techniquement très bonne. Le transfert dimage est parfaitement fidèle à la photographie du film et le mixage rend très bien lambiance et les quelques sursauts. Côté suppléments, il faudra repasser. Non seulement le documentaire présenté nous révèle la conclusion du film (à regarder après le visionnement de préférence), mais la fin alternative annoncée comme « trop choquante pour le grand écran » est complètement illogique et na absolument rien de choquant.
Lors dune sortie avec son père dans une fête foraine, la jeune Joanna Mills est victime dhallucinations étranges et plutôt effrayantes. Vingt-cinq ans plus tard, ces mêmes hallucinations se manifestent à nouveau alors que, pour son travail, elle doit effectuer un voyage dans sa ville natale. Lentement, ces apparitions deviendront plus concrètes et Joanna revivra ce qui semble être la mort dune jeune femme quelle ne connait pas du tout. Ses hallucinations la mèneront à LaSalle au Texas, où elle fera la rencontre dun homme quelle a aperçue dans ses visions et qui semble avoir un lien avec le meurtre.
Image
Le film est offert au format dimage respectée de 2.35:1 daprès un transfert 16:9.
Nous avons ici un superbe transfert. La définition générale de limage est des plus remarquables. Puisquil sagit dune production récente, il va sans dire quhormis un très subtil grain cinématographique, linterpositif employé était dans un impeccable état et offre une image dune admirable netteté. Le niveau de détails et de textures est donc précis et des plus appréciables. Bénéficiant dun travail assez particulier sur la photographie, les couleurs sont reproduites de manière absolument irréprochable. Baignant dans des tons majoritairement froids, les couleurs demeurent riches, pleinement saturées et ne démontrent aucun problème de débordement. Idem pour les tons de peaux qui demeurent naturels tout au long du film. Rien à reprocher non plus aux contrastes qui sont parfaitement réglés et évitent tout problème de brillance. Quant aux parties sombres (elles sont tout de même assez nombreuses), elles font preuve de dégradés fluides et précis livrant à des noirs purs et profonds. Finalement, on ne notera aucun problème numérique majeur sur ce très beau transfert qui rend pleinement justice à la facture visuelle du film.
Son
Deux bandes sons sont disponibles sur cette édition, toutes deux au format Dolby Digital 5.1 : lune en version originale anglaise et lautre en version française. Malgré que la différence entre les deux est minime (le doublage de la version française enterre quelques effets dambiance), cest le mixage anglais qui a été pris en considération pour cette critique.
Même si The Return est un film qui se prête davantage à une ambiance quà des scènes daction, la bande son ne manque pas de dynamisme et encore moins de présence. Lenvironnement sonore est exploité de façon précise. La majorité de laction et des dialogues passent par les canaux avant. Même chose pour les ambiances qui sont brillamment appuyées par les enceintes arrière. De plus, nous avons droit à une petite poignée deffets dambiophonie qui sont tout de même très réussis. Évidemment, les dialogues sont (et le demeurent toujours) parfaitement audibles. Idem pour la trame sonore qui sintègre de façon subtile au mixage. Lutilisation des basses savère également des plus judicieuses. Elles se manifestent avec précision et profondeur pour faire sursauter ou encore pour mieux appuyer la trame sonore. Par contre, lemploi des extrêmes graves savère beaucoup plus subtil alors que ces dernières ne se manifestent quà de rares occasions. Donc, un mixage à limage du transfert vidéo, cest-à-dire qui sert de très solide façon le film et son ambiance.
Des sous-titres anglais et français sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Non, The Return nest pas un énième remake. Il sagit bien dune histoire originale qui, par contre, est totalement convenue et prévisible. Malgré tout, elle aborde des thématiques ambitieuses, elle est servie par une réalisation stylisée et inspirée et bénéficie de la présence de Sarah Michelle Gellar qui est ici dans son élément. Ce thriller surnaturel réussit néanmoins à se classer légèrement au-dessus de ce qui est produit généralement dans le genre et mérite une certaine attention.
Fidèle à elle-même, Alliance nous offre une édition techniquement très bonne. Le transfert dimage est parfaitement fidèle à la photographie du film et le mixage rend très bien lambiance et les quelques sursauts. Côté suppléments, il faudra repasser. Non seulement le documentaire présenté nous révèle la conclusion du film (à regarder après le visionnement de préférence), mais la fin alternative annoncée comme « trop choquante pour le grand écran » est complètement illogique et na absolument rien de choquant.
Qualité vidéo:
4,1/5
Qualité audio:
3,9/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,5/5
Note finale:
3,7/5
Auteur: Frédéric Bouchard
Date de publication: 2007-04-25
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Toshiba 27A43C, Récepteur JVC TH-A30
Date de publication: 2007-04-25
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Toshiba 27A43C, Récepteur JVC TH-A30