Lady in the Water (WS)

Critique
Synopsis/présentation
Un soir, Cleveland Heep (Paul Giamatti), gérant d'immeubles, découvre dans la piscine une nymphe nommée Story (Bryce Dallas Howard). Cleveland se rendra compte que Story est un personnage de conte de fées qui tente de retourner d'où elle vient. Mais des créatures étranges s'opposeront à Cleveland qui aidera Story à retourner chez elle. Lentement, le gérant d'immeubles comprendra que chacun des occupants de l'immeuble a un rôle à jouer et que le conte de fées est peut-être en train de prendre forme grâce à eux.
Image
Le film est offert au format dimage respectée de 1.85:1 daprès un transfert 16:9. À noter quune édition au format recadré de 1:33:1 est également disponible.
Hormis un léger grain cinématographique observable tout au long du film, la définition générale de limage est fort acceptable, mais quelque peu perfectible. L'image affiche une remarquable netteté due à lemploi dun interpositif qui était dans un excellent état. Le degré de détails et de textures rendu est donc lui aussi très bon. On notera également une judicieuse utilisation de la palette de couleurs. Le film se déroulant principalement dans des endroits sombres ou encore dans lesquels les couleurs sont particulièrement froides, ces dernières demeurent constamment riches, bien délimitées et pleinement saturées sans toutefois faire preuve de quelconque problème de débordement. Idem pour les tons de peaux qui demeurent naturels et constants. Les contrastes sont eux aussi parfaitement bien gérés, évitant ainsi tout problème de surbrillance. Les parties sombres, prédominantes ici, sont impeccablement rendues, permettant ainsi daccéder au niveau de détails maximal. Les dégradés demeurent évidemment fluides et livrent ainsi de beaux noirs purs et profonds. En ce qui concerne la partie numérique, il ny a rien à noter. Un beau transfert très correct, donc, sans plus.
Son
Nous retrouvons trois bandes sons au format Dolby Digital 5.1 EX sur cette édition. Lune en version originale anglaise, une autre en version française (doublé au Québec) et une dernière en version espagnole. Pour cette critique, cest le mixage anglais qui a été employé.
Le mixage proposé ici en est un de qualité. Davantage film dambiance que film dhorreur ou dépouvante, le dynamisme est donc fort correct et la présence très convaincante. De même, le déploiement du champ sonore seffectue dadmirable façon. Les enceintes arrière supportent parfaitement et subtilement les canaux avant, par qui passent principalement les éléments sonores. Les effets dambiophonie se veulent donc occasionnels, mais très réussis. Quant aux dialogues, ils demeurent parfaitement et constamment intelligibles alors que la trame sonore de James Newton Howard, maintenant fidèle compositeur de Shyamalan, sintègre subtilement et superbement au mixage. Les basses sont employées judicieusement et assez fréquemment, plus précisément pour donner une certaine profondeur à la trame sonore ou encore lors des apparitions de la créature. Lutilisation des extrêmes graves est, quant à elle, plus ou moins négligeable puisquelle se fait sentir à quelques reprises seulement, mais de très correcte façon lorsque cest le cas. Donc, un mixage efficace et honnête qui sert très bien ce film dambiance.
Suppléments/menus
Conclusion
Lady in the Water est sans l'ombre d'un doute la plus grande déception de la part du réputé réalisateur M. Night Shyamalan. Il nous propose ici une oeuvre confuse, illogique et très peu effrayante. Sans être complètement raté, ce film reste quand même un drame fantastique prétentieux essayant d'instaurer une certaine mythologie, mais qui ne réussit jamais à atteindre le spectateur. Shyamalan s'est d'ailleurs lui-même permi d'incarner un des rôles phares de son récit, c'est peu dire.
Warner propose ici une édition tout à fait honnête avec un transfert et un mixage qui sont tout à fait dans les normes du marché. Les suppléments sont plutôt intéressants et assez divertissants. On ne saurait ne pas recommander cette édition pour quiconque porte le moindre intérêt au film.
Un soir, Cleveland Heep (Paul Giamatti), gérant d'immeubles, découvre dans la piscine une nymphe nommée Story (Bryce Dallas Howard). Cleveland se rendra compte que Story est un personnage de conte de fées qui tente de retourner d'où elle vient. Mais des créatures étranges s'opposeront à Cleveland qui aidera Story à retourner chez elle. Lentement, le gérant d'immeubles comprendra que chacun des occupants de l'immeuble a un rôle à jouer et que le conte de fées est peut-être en train de prendre forme grâce à eux.
Image
Le film est offert au format dimage respectée de 1.85:1 daprès un transfert 16:9. À noter quune édition au format recadré de 1:33:1 est également disponible.
Hormis un léger grain cinématographique observable tout au long du film, la définition générale de limage est fort acceptable, mais quelque peu perfectible. L'image affiche une remarquable netteté due à lemploi dun interpositif qui était dans un excellent état. Le degré de détails et de textures rendu est donc lui aussi très bon. On notera également une judicieuse utilisation de la palette de couleurs. Le film se déroulant principalement dans des endroits sombres ou encore dans lesquels les couleurs sont particulièrement froides, ces dernières demeurent constamment riches, bien délimitées et pleinement saturées sans toutefois faire preuve de quelconque problème de débordement. Idem pour les tons de peaux qui demeurent naturels et constants. Les contrastes sont eux aussi parfaitement bien gérés, évitant ainsi tout problème de surbrillance. Les parties sombres, prédominantes ici, sont impeccablement rendues, permettant ainsi daccéder au niveau de détails maximal. Les dégradés demeurent évidemment fluides et livrent ainsi de beaux noirs purs et profonds. En ce qui concerne la partie numérique, il ny a rien à noter. Un beau transfert très correct, donc, sans plus.
Son
Nous retrouvons trois bandes sons au format Dolby Digital 5.1 EX sur cette édition. Lune en version originale anglaise, une autre en version française (doublé au Québec) et une dernière en version espagnole. Pour cette critique, cest le mixage anglais qui a été employé.
Le mixage proposé ici en est un de qualité. Davantage film dambiance que film dhorreur ou dépouvante, le dynamisme est donc fort correct et la présence très convaincante. De même, le déploiement du champ sonore seffectue dadmirable façon. Les enceintes arrière supportent parfaitement et subtilement les canaux avant, par qui passent principalement les éléments sonores. Les effets dambiophonie se veulent donc occasionnels, mais très réussis. Quant aux dialogues, ils demeurent parfaitement et constamment intelligibles alors que la trame sonore de James Newton Howard, maintenant fidèle compositeur de Shyamalan, sintègre subtilement et superbement au mixage. Les basses sont employées judicieusement et assez fréquemment, plus précisément pour donner une certaine profondeur à la trame sonore ou encore lors des apparitions de la créature. Lutilisation des extrêmes graves est, quant à elle, plus ou moins négligeable puisquelle se fait sentir à quelques reprises seulement, mais de très correcte façon lorsque cest le cas. Donc, un mixage efficace et honnête qui sert très bien ce film dambiance.
Suppléments/menus
Conclusion
Lady in the Water est sans l'ombre d'un doute la plus grande déception de la part du réputé réalisateur M. Night Shyamalan. Il nous propose ici une oeuvre confuse, illogique et très peu effrayante. Sans être complètement raté, ce film reste quand même un drame fantastique prétentieux essayant d'instaurer une certaine mythologie, mais qui ne réussit jamais à atteindre le spectateur. Shyamalan s'est d'ailleurs lui-même permi d'incarner un des rôles phares de son récit, c'est peu dire.
Warner propose ici une édition tout à fait honnête avec un transfert et un mixage qui sont tout à fait dans les normes du marché. Les suppléments sont plutôt intéressants et assez divertissants. On ne saurait ne pas recommander cette édition pour quiconque porte le moindre intérêt au film.
Qualité vidéo:
3,8/5
Qualité audio:
3,9/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,7/5
Note finale:
3,7/5
Auteur: Frédéric Bouchard
Date de publication: 2007-01-01
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Toshiba 27A43C, Récepteur JVC TH-A30
Date de publication: 2007-01-01
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Toshiba 27A43C, Récepteur JVC TH-A30