Saw III

Critique
Synopsis/présentation
Ce troisième volet souvre sur un autre meurtre sordide perpétré par Jigsaw (Tobin Bell), mais des différences dans la façon de faire laisse plutôt croire à un imitateur. Qui plus est, Jigsaw était déjà assez mal en point lors du précédent opus. Nous apprenons vite que son assistante, Amanda (Shawnee Smith), remplace son maître sur le terrain. Avant de mourir, Jigsaw organise un test ultime, lors duquel de nombreuses personnes seront sévèrement mises à lépreuve. Parmi les élus, une chirurgienne de premier ordre (Bahar Soomekh) doit maintenir Jigsaw en vie assez longtemps pour quil voie souffrir ces autres victimes. Ailleurs, un père de famille (Angus Macfadyen) doit décider sil pardonne ou sil achève les personnes responsables pour la mort de son fils. En dire plus serait en révéler beaucoup trop sur les surprises qui attendent les spectateurs.
Il sagit ici de la version non censurée du film, ajoutant près de six minutes au montage approuvé par la MPAA.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.78:1 daprès un transfert 16:9.
Comme toutes les récentes productions, Saw III offre une image naffichant aucun parasite involontaire. Cependant, certains choix artistiques laissent voir un grain ou autres artifices visuels. La définition générale de limage est excellente, permettant de voir les plus sadiques détails. Le niveau de détails est également élevé, alors que les textures sont très bien reproduites, au grand bonheur des amateurs de membres arrachés. Le rendu des couleurs offre une expérience relativement inconsistante. Saw III affiche une palette hautement stylisée quil est difficile dévaluer. Par exemple, certaines séquences en flashbacks utilisent un contraste élevé et des couleurs délavées. Une des exécutions se déroule dans une pièce éclairée dun bleu exagéré, laissant clairement voir quil sagit dun ajustement en post-production. Bref, si on néglige les nombreux instants où latmosphère du film est amplifiée par une stylisation artistique, nous pouvons en conclure que les couleurs sont correctement reproduites. Dans un film aussi lugubre, lajustement du niveau des noirs est primordial et règle générale, cest bien. Les contrastes, outre pour les instants mentionnés précédemment, sont aussi bien gérés. Les noirs sont profonds et purs, à quelques exceptions près. Les dégradés sont fluides et permettent un excellent niveau de détails dans les parties noirs.
Numériquement par contre, quelques petits défauts apparaissent. Si les effets fantômes sont maintenus à un minimum, les traces de compressions, comme les fourmillements, sont assez notables.
Son
Grâce à Cristal Films, le distributeur québécois de Saw III, un mixage Dolby Digital 5.1 français est disponible avec cette édition. Celui-ci sajoute à la version originale anglaise (Dolby Digital 5.1) et aux trois pistes de commentaires audio (1- Réalisateur, scénariste et producteurs exécutifs / 2- Producteurs / 3- Réalisateur, monteur et directeur photo).
Nous ne le dirons jamais assez, le succès des films dhorreur repose en grande partie sur latmosphère établie par le mixage sonore. À ce sujet, Saw III est une réussite nous permettant dentendre le moindre petit os se fracturer. Lenvironnement sonore est particulièrement efficace, émettant des effets localisés dans tous les haut-parleurs. Les transitions dun canal à lautre sont également abondantes. Les dialogues demeurent nets et intelligibles, sans problèmes de captation ou de numérisation. Les effets sonores ne prennent jamais le dessus au dépend des dialogues, malgré la présence notable de ceux-ci. La trame sonore ne brille pas par son originalité, mais demeure efficace pour établir latmosphère et nous préparer au pire. Les basses supportent agréablement bien le mixage, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) se font joyeusement ressentir.
Des sous-titres anglais et espagnols sont également disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Comment ne peut-on pas aimer les films comme Saw ? La violence particulièrement gratuite, les gros plans qui en révèlent plus quon ne le souhaite, les surprises senchaînant lune après lautre, En fait, la réponse est simple: Saw III napporte absolument rien de nouveau au genre ou au cinéma en général. Ceci étant dit, pour un cours danatomie humaine de 113 minutes, cest efficace.
Techniquement, le résultat est relativement bon. Les choix artistiques concernant limage nuisent au transfert, mais le mixage sonore compense amplement. Les suppléments nous amènent dans les coulisses du tournage de différentes façons, mais toujours dans le but doffrir de linformation, jamais des rires.
Ce troisième volet souvre sur un autre meurtre sordide perpétré par Jigsaw (Tobin Bell), mais des différences dans la façon de faire laisse plutôt croire à un imitateur. Qui plus est, Jigsaw était déjà assez mal en point lors du précédent opus. Nous apprenons vite que son assistante, Amanda (Shawnee Smith), remplace son maître sur le terrain. Avant de mourir, Jigsaw organise un test ultime, lors duquel de nombreuses personnes seront sévèrement mises à lépreuve. Parmi les élus, une chirurgienne de premier ordre (Bahar Soomekh) doit maintenir Jigsaw en vie assez longtemps pour quil voie souffrir ces autres victimes. Ailleurs, un père de famille (Angus Macfadyen) doit décider sil pardonne ou sil achève les personnes responsables pour la mort de son fils. En dire plus serait en révéler beaucoup trop sur les surprises qui attendent les spectateurs.
Il sagit ici de la version non censurée du film, ajoutant près de six minutes au montage approuvé par la MPAA.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.78:1 daprès un transfert 16:9.
Comme toutes les récentes productions, Saw III offre une image naffichant aucun parasite involontaire. Cependant, certains choix artistiques laissent voir un grain ou autres artifices visuels. La définition générale de limage est excellente, permettant de voir les plus sadiques détails. Le niveau de détails est également élevé, alors que les textures sont très bien reproduites, au grand bonheur des amateurs de membres arrachés. Le rendu des couleurs offre une expérience relativement inconsistante. Saw III affiche une palette hautement stylisée quil est difficile dévaluer. Par exemple, certaines séquences en flashbacks utilisent un contraste élevé et des couleurs délavées. Une des exécutions se déroule dans une pièce éclairée dun bleu exagéré, laissant clairement voir quil sagit dun ajustement en post-production. Bref, si on néglige les nombreux instants où latmosphère du film est amplifiée par une stylisation artistique, nous pouvons en conclure que les couleurs sont correctement reproduites. Dans un film aussi lugubre, lajustement du niveau des noirs est primordial et règle générale, cest bien. Les contrastes, outre pour les instants mentionnés précédemment, sont aussi bien gérés. Les noirs sont profonds et purs, à quelques exceptions près. Les dégradés sont fluides et permettent un excellent niveau de détails dans les parties noirs.
Numériquement par contre, quelques petits défauts apparaissent. Si les effets fantômes sont maintenus à un minimum, les traces de compressions, comme les fourmillements, sont assez notables.
Son
Grâce à Cristal Films, le distributeur québécois de Saw III, un mixage Dolby Digital 5.1 français est disponible avec cette édition. Celui-ci sajoute à la version originale anglaise (Dolby Digital 5.1) et aux trois pistes de commentaires audio (1- Réalisateur, scénariste et producteurs exécutifs / 2- Producteurs / 3- Réalisateur, monteur et directeur photo).
Nous ne le dirons jamais assez, le succès des films dhorreur repose en grande partie sur latmosphère établie par le mixage sonore. À ce sujet, Saw III est une réussite nous permettant dentendre le moindre petit os se fracturer. Lenvironnement sonore est particulièrement efficace, émettant des effets localisés dans tous les haut-parleurs. Les transitions dun canal à lautre sont également abondantes. Les dialogues demeurent nets et intelligibles, sans problèmes de captation ou de numérisation. Les effets sonores ne prennent jamais le dessus au dépend des dialogues, malgré la présence notable de ceux-ci. La trame sonore ne brille pas par son originalité, mais demeure efficace pour établir latmosphère et nous préparer au pire. Les basses supportent agréablement bien le mixage, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) se font joyeusement ressentir.
Des sous-titres anglais et espagnols sont également disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Comment ne peut-on pas aimer les films comme Saw ? La violence particulièrement gratuite, les gros plans qui en révèlent plus quon ne le souhaite, les surprises senchaînant lune après lautre, En fait, la réponse est simple: Saw III napporte absolument rien de nouveau au genre ou au cinéma en général. Ceci étant dit, pour un cours danatomie humaine de 113 minutes, cest efficace.
Techniquement, le résultat est relativement bon. Les choix artistiques concernant limage nuisent au transfert, mais le mixage sonore compense amplement. Les suppléments nous amènent dans les coulisses du tournage de différentes façons, mais toujours dans le but doffrir de linformation, jamais des rires.
Qualité vidéo:
3,7/5
Qualité audio:
4,1/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,9/5
Note finale:
3,9/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2007-02-21
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2007-02-21
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700