Evening with Kevin Smith 2, An: Evening Harder

Critique
Synopsis/présentation
Malgré son rôle quasi figurant de Silent Bob dans ses propres films, le scénariste et réalisateur Kevin Smith savère être une personne articulés et très expressive. Ceci, il lavait prouvé hors de tout doute dans sa première compilation de conférences (du style Q & A), disponible en DVD sous le titre An Evening With Kevin Smith. Cette année, à défaut de réaliser un film en soit, Smith est de retour avec une toute nouvelle compilation qui inclut deux spectacles. Fier de son désir de parodier Hollywood, le titre de cette édition est diaboliquement ingénieux: An Evening With Kevin Smith 2: Evening Harder.
Cette fois-ci par contre, au lieu de présenter des conférences enregistrées sur les campus américains, comme pour la précédente compilation, Smith opte plutôt pour une immersion dans des cultures différentes qui partagent la même langue. Ainsi, nous retrouvons Kevin Smith à Toronto et à Londres. Dans la métropole canadienne, Smith se fait un plaisir de se moquer, entre autres, de notre passion pour le hockey et la présence dun Tim Hortons à tous les coins de rue. Dans la capitale anglaise, il joue plutôt sur le fait que les Britanniques sont plus intelligents que les Américains. Ceci étant dit, ce ne sont que deux exemples distinctifs de ses discours, car en plus de répondre aux questions du public, il aborde de nombreux sujets allant de la séance de photo de sa conjointe pour Playboy jusquà sa lâcheté en tant que réalisateur. Avec un humour rude et vulgaire, Smith demeure terre à terre, peu importe ce dont il parle.
Image
Les prestations de Smith sont présentés au format dimage respecté de 1.78:1 daprès un transfert 16:9.
Puisque lenregistrement de ces spectacles est récent, linterpositif utilisé naffiche aucun problème relatif à la propreté du matériel source. Cependant, ceci ne veut pas dire que limage est absente de tout défaut. Lutilisation de plusieurs sources de captation montre desdifférences au niveau du rendu visuel. Mais règle générale, les défauts demeurent limités. Le niveau de détails est bon, avec des textures adéquatement reproduites, sans plus. Par contre, la définition générale de limage nest rien dexceptionnelle. Les couleurs commettent un sans faute, avec une palette reproduite avec soins. Les tons de peaux demeurent naturels. Le niveau des noirs est correctement ajusté, bien que quelques plans semblent un peu plus problématiques. Les contrastes paraissent trop faibles par moments. Les dégradés sont fluides et ne bloquent quà quelques rares occasions, menant à des noirs qui manquent parfois de profondeur.
Numériquement, le transfert perd des points au niveau de la compression. En plus dun fréquent fourmillement, limage perd son naturel et parait souvent artificielle.
Les changements de couche surviennent après environ 74 minutes et 53 secondes pour le spectacle de Toronto et après environ 82 minutes et 43 secondes pour Londres.
Son
La seule bande sonore disponible consiste en un mixage Dolby Digital 5.0 de la version originale anglaise.
Aucune poursuite de police, ni fusillades, ni explosions il serait donc logique dassumer que le mixage produit pour un spectacle qui sapproche du monologue nest pas ce quil y a de plus dynamique. Cependant, le mixage sait tirer le maximum de cet environnement minimaliste. Pour ce qui est du développement de lenvironnement sonore, les canaux dambiophonie ne sont évidemment pas exploités en permanence, mais les rires de la foule et les cris de certains spectateurs sont positionnés de façon ponctuelle. Pour ce qui est de Smith lui-même, il est confiné au canal central. Aucun problème de captation ou de compression nest présent, offrant donc une intelligibilité qui nest jamais remise en doute. La trame sonore est tout simplement absente, puisque aucune musique naccompagne ses monologues. Les basses sont acceptables, bien que le mixage ne soit pas exigeant à ce niveau. Qui plus est, le mixage noffre même pas de canal dédié aux extrêmes graves (.1, LFE).
Des sous-titres anglais et français sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Il ne sen cache pas, Kevin Smith est à Hollywood pour largent et rien dautre. Bien quil le présente en blague, il ne se gêne pas pour affirmer quil réalise un film uniquement lorsque ses finances personnelles traînent de la patte. Cependant, cest cette honnêteté qui rend ces monologues divertissants et même informatifs, jusquà un certain point
Techniquement, le résultat est un peu décevant, car la facture visuelle nest pas à la hauteur des attentes. Par contre, rien à reprocher au mixage sonore, fonctionnel. Au niveau des suppléments, chaque disque inclut un segment filmé dans les rues des villes respectives. Pour Toronto, Smith cherche à connaître en quoi consiste la cuisine typiquement canadienne, alors quil teste les phrases de séduction avec Mewes à Londres. Rien de plus.
Malgré son rôle quasi figurant de Silent Bob dans ses propres films, le scénariste et réalisateur Kevin Smith savère être une personne articulés et très expressive. Ceci, il lavait prouvé hors de tout doute dans sa première compilation de conférences (du style Q & A), disponible en DVD sous le titre An Evening With Kevin Smith. Cette année, à défaut de réaliser un film en soit, Smith est de retour avec une toute nouvelle compilation qui inclut deux spectacles. Fier de son désir de parodier Hollywood, le titre de cette édition est diaboliquement ingénieux: An Evening With Kevin Smith 2: Evening Harder.
Cette fois-ci par contre, au lieu de présenter des conférences enregistrées sur les campus américains, comme pour la précédente compilation, Smith opte plutôt pour une immersion dans des cultures différentes qui partagent la même langue. Ainsi, nous retrouvons Kevin Smith à Toronto et à Londres. Dans la métropole canadienne, Smith se fait un plaisir de se moquer, entre autres, de notre passion pour le hockey et la présence dun Tim Hortons à tous les coins de rue. Dans la capitale anglaise, il joue plutôt sur le fait que les Britanniques sont plus intelligents que les Américains. Ceci étant dit, ce ne sont que deux exemples distinctifs de ses discours, car en plus de répondre aux questions du public, il aborde de nombreux sujets allant de la séance de photo de sa conjointe pour Playboy jusquà sa lâcheté en tant que réalisateur. Avec un humour rude et vulgaire, Smith demeure terre à terre, peu importe ce dont il parle.
Image
Les prestations de Smith sont présentés au format dimage respecté de 1.78:1 daprès un transfert 16:9.
Puisque lenregistrement de ces spectacles est récent, linterpositif utilisé naffiche aucun problème relatif à la propreté du matériel source. Cependant, ceci ne veut pas dire que limage est absente de tout défaut. Lutilisation de plusieurs sources de captation montre desdifférences au niveau du rendu visuel. Mais règle générale, les défauts demeurent limités. Le niveau de détails est bon, avec des textures adéquatement reproduites, sans plus. Par contre, la définition générale de limage nest rien dexceptionnelle. Les couleurs commettent un sans faute, avec une palette reproduite avec soins. Les tons de peaux demeurent naturels. Le niveau des noirs est correctement ajusté, bien que quelques plans semblent un peu plus problématiques. Les contrastes paraissent trop faibles par moments. Les dégradés sont fluides et ne bloquent quà quelques rares occasions, menant à des noirs qui manquent parfois de profondeur.
Numériquement, le transfert perd des points au niveau de la compression. En plus dun fréquent fourmillement, limage perd son naturel et parait souvent artificielle.
Les changements de couche surviennent après environ 74 minutes et 53 secondes pour le spectacle de Toronto et après environ 82 minutes et 43 secondes pour Londres.
Son
La seule bande sonore disponible consiste en un mixage Dolby Digital 5.0 de la version originale anglaise.
Aucune poursuite de police, ni fusillades, ni explosions il serait donc logique dassumer que le mixage produit pour un spectacle qui sapproche du monologue nest pas ce quil y a de plus dynamique. Cependant, le mixage sait tirer le maximum de cet environnement minimaliste. Pour ce qui est du développement de lenvironnement sonore, les canaux dambiophonie ne sont évidemment pas exploités en permanence, mais les rires de la foule et les cris de certains spectateurs sont positionnés de façon ponctuelle. Pour ce qui est de Smith lui-même, il est confiné au canal central. Aucun problème de captation ou de compression nest présent, offrant donc une intelligibilité qui nest jamais remise en doute. La trame sonore est tout simplement absente, puisque aucune musique naccompagne ses monologues. Les basses sont acceptables, bien que le mixage ne soit pas exigeant à ce niveau. Qui plus est, le mixage noffre même pas de canal dédié aux extrêmes graves (.1, LFE).
Des sous-titres anglais et français sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Il ne sen cache pas, Kevin Smith est à Hollywood pour largent et rien dautre. Bien quil le présente en blague, il ne se gêne pas pour affirmer quil réalise un film uniquement lorsque ses finances personnelles traînent de la patte. Cependant, cest cette honnêteté qui rend ces monologues divertissants et même informatifs, jusquà un certain point
Techniquement, le résultat est un peu décevant, car la facture visuelle nest pas à la hauteur des attentes. Par contre, rien à reprocher au mixage sonore, fonctionnel. Au niveau des suppléments, chaque disque inclut un segment filmé dans les rues des villes respectives. Pour Toronto, Smith cherche à connaître en quoi consiste la cuisine typiquement canadienne, alors quil teste les phrases de séduction avec Mewes à Londres. Rien de plus.
Qualité vidéo:
3,5/5
Qualité audio:
3,7/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,7/5
Note finale:
3,6/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2006-12-08
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2006-12-08
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700