Synopsis/présentation
Tout juste sorti de prison, Calvin Simms (Marlon Wayans) prépare déjà un autre cambriolage de haute voltige dans le but de dérober un immense diamant, et ce, malgré le fait qu’il soit haut comme trois pommes. L’opération se déroule sans embûche, mais pour éviter la police, Simms décide de cacher le diamant dans le sac à main d’une passante. Pour le récupérer, il devra s’infiltrer dans une forteresse impénétrable: La maison de banlieue. Passant pour un bébé abandonné, Simms est recueilli par un couple sans enfant et participe à toutes les activités familiales de façon à ne pas éveiller les soupçons. Alors qu’il tente désespérément de mettre la main sur le bijou qu’il convoite tant, il découvre l’importance de la famille et que le vide dans sa vie peut être comblé par autres choses que le vol...


Image
Le film est présenté au format d’image respecté de 1.85:1 d’après un transfert 16:9.

Avec un très bref délai entre la sortie en salle et la parution en DVD, l’interpositif utilisé est évidemment absent de tout parasite ou défaut de propreté. La définition générale de l’image demeure bonne, avec seulement quelques moments paraissant plus doux. Le niveau de détails est excellent, affichant des textures précises et détaillées. En fait, ceci dévoile même quelques ratées par rapport au trucage principal. Les couleurs commettent un sans faute et reproduisent adéquatement toute la riche palette mise en scène. On ne note aucune sursaturation ou débordement problématique. Le niveau des noirs est correctement ajusté, alors que les contrastes sont bien gérés. Les dégradés sont fluides et mènent à des noirs profonds et purs.

L’aspect numérique du transfert laisse entrevoir quelques défauts mineurs tel qu’un léger fourmillement, mais rien de vraiment majeur n’est à déplorer.


Son
Le film peut être accompagné par l’une des deux bandes sonores Dolby Digital 5.1, soit la version originale anglaise ou le doublage français. Une piste de commentaires audio en compagnie des frères Wayans est également disponible.

Bien que ce mixage n’ait rien d’exceptionnel, il ne fallait pas s’attendre à grande chose de la part d’une comédie. Le mixage demeure donc fonctionnel, sans plus. L’environnement sonore est bien exploité, avec un champ sonore avant offrant une bonne stéréophonie et des effets localisés de circonstance. Les canaux arrières reproduisent certains sont d’ambiance, mais également des effets sonores plus ponctuels lorsque l’action à l’écran le justifie. Les dialogues demeurent nets et intelligibles, sans défaut de captation. L’histoire est tellement simple (simpliste?) que même le jargon des personnages ne cause aucun obstacle. La trame sonore suit la culture afro-américaine et exploite particulièrement bien le canal .1 (LFE). Les basses en général supportent adéquatement le mixage, alors que les extrêmes graves, tel que mentionné, servent presque uniquement à la trame-sonore.

Des sous-titres anglais et français sont disponibles.


Suppléments/menus








Conclusion
Pur produit de l'esprit (tordu) des frères Wayans, Little Man n’est pas à la hauteur de Scary Movie. Pourtant, ce film réussira sans doute à trouver sa clientèle puisque l’humour de Keenen Ivory, Shawn et Marlon Wayans est à la fois simple et efficace. L’humour visuel prend évidemment la pole position, car il ne faut s’attendre à des dialogues très élaborés de la part de ce trio, dont le nom n’est pas à faire.

Le transfert vidéo se situe dans les normes du marché, alors que le mixage se contente d’être fonctionnel. Cette édition a tout de même l’avantage d’offrir une quantité intéressante de suppléments, à la fois drôles et divertissements, mais qui n’intéresseront que les gens qui ont aimé le film.