Accepted (WS)

Critique
Synopsis/présentation
Bartelby (Justin Long) est refusé de pratiquement tous les collèges auxquels il a appliqué. Avec la pression que ses parents lui imposent pour entrer dans un établissement détudes supérieures, il arrive à lultime solution: Créer son propre collège, la South Harmon Institute of Technology (S.H.I.T.), en attendant dêtre accepté ailleurs. Pour ajouter au réalisme de ce subterfuge, Bartelby doit évidemment trouver une bâtisse physique et laménager, créer un site Internet crédible et se munir dun doyen. Ce quil navait pas anticipé, cest la vitesse à laquelle lexistence de ce collège sest répandue. Ainsi, dun simple mensonge, Bartelby se trouve à la tête dun campus comptant des centaines détudiants. Constatant le succès de cette institution, le doyen dun collège rival tente par tous les moyens de la faire fermer.
Cette histoire vous semble familière ? En 1978, le Dean Wormer voulait fermer la confrérie des Delta (Animal House). En 1984, le Dean Ulich et les Alpha Beta intimidaient les Tri-Lambda dans le but de les faire quitter le campus (Revenge of the Nerds). Plus récemment, en 2003, le Dean Pritchard trouva un stratagème pour expulser les membres dune confrérie fondée par trois hommes dans la fin trentaine (Old School). Comme vous pouvez le constater, chaque décennie offre sa part de films dados dans lesquels une rivalité quelconque existe. Accepted embarque dans le même moule, à une exception près : Labsence totale de nudité. Ainsi, ce film vise une clientèle plus jeune que ces prédécesseurs.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 2.35:1 daprès un transfert 16:9.
Comme tout film récent, le transfert naffiche aucun parasite provenant du matériel source. La plus grande force de ce film est sans contredit la palette de couleurs mise à contribution. Celle-ci est riche et pleinement saturée, convenant parfaitement à lidée même dun collège nouveau genre. Le film joue sur cette nuance des couleurs en limitant le collège privé rival à des couleurs ternes (gris, noirs et bruns), mais en offrant une explosion de couleurs dans la South Harmon Institute of Technology. La définition générale de limage est également de très bonne facture. Les textures sont relativement bien reproduites, alors que le niveau de détails demeure constant, mais pas aussi précis que pour les meilleurs transferts. Le niveau des noirs est correct, mais semble parfois un peu trop élevé. Les contrastes, dun autre côté, sont gérés sans problème. Les dégradés sont fluides et mènent à des noirs purs, à défaut dêtre profonds.
Les problèmes numériques sont relativement mineurs. Bien quon note un très léger halo, les autres traces de compressions demeurent peu discernables, voire même négligeables.
Son
Trois mixages Dolby Digital 5.1 sont disponibles pour accompagner le film. En plus de la version originale anglaise, nous avons droit aux doublages français et espagnols. Une piste de commentaires audio en compagnie du réalisateur Steve Pink ainsi quavec les acteurs Justin Long, Lewis Black, Jonah Hill et Adam Herschman est également offerte.
Comme plusieurs comédies avant elle, Accepted repose grandement sur les dialogues et lhumour visuel. Ainsi, le mixage ne tire pas le plein potentiel des canaux d'ambiophonies, mais la dynamique demeure bonne. Les canaux arrières sont très peu exploités, ne serait-ce que pour quelques sons dambiance et pour les segments où la trame sonore prend le dessus. Les dialogues demeurent nets et intelligibles, sans défaut de captation ou de compression. Ceux-ci tombent parfois au second rang en présence dune musique agressive, mais ceci nen limite pas la compréhension pour autant. Les basses supportent correctement le mixage, sans plus. Les extrêmes graves entrent en ligne de compte, mais uniquement pour quelques rares effets sonores et pour les différents segments musicaux.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles pour toute la durée du film.
Suppléments/menus
Conclusion
Sans être original, ni même hilarant, Accepted a tout de même le mérite doffrir un rêve que tout universitaire voudrait réaliser. En plus dêtre une critique du système de léducation, ce film nous confirme que les plus importants apprentissages sont ceux de lécole de la vie.
Quand à lédition DVD elle-même, rien de bien spectaculaire nen découle. Le transfert se situe dans les normes du marché, peut-être même un peu en dessous. Le mixage sonore se veut fonctionnel et échoue dans son potentiel à immerger le spectateur dans lenvironnement sonore du film. Ceci étant dit, les suppléments sont intéressants et particulièrement drôle, quon pense au bêtisier ou à la piste de commentaires audio.
Bartelby (Justin Long) est refusé de pratiquement tous les collèges auxquels il a appliqué. Avec la pression que ses parents lui imposent pour entrer dans un établissement détudes supérieures, il arrive à lultime solution: Créer son propre collège, la South Harmon Institute of Technology (S.H.I.T.), en attendant dêtre accepté ailleurs. Pour ajouter au réalisme de ce subterfuge, Bartelby doit évidemment trouver une bâtisse physique et laménager, créer un site Internet crédible et se munir dun doyen. Ce quil navait pas anticipé, cest la vitesse à laquelle lexistence de ce collège sest répandue. Ainsi, dun simple mensonge, Bartelby se trouve à la tête dun campus comptant des centaines détudiants. Constatant le succès de cette institution, le doyen dun collège rival tente par tous les moyens de la faire fermer.
Cette histoire vous semble familière ? En 1978, le Dean Wormer voulait fermer la confrérie des Delta (Animal House). En 1984, le Dean Ulich et les Alpha Beta intimidaient les Tri-Lambda dans le but de les faire quitter le campus (Revenge of the Nerds). Plus récemment, en 2003, le Dean Pritchard trouva un stratagème pour expulser les membres dune confrérie fondée par trois hommes dans la fin trentaine (Old School). Comme vous pouvez le constater, chaque décennie offre sa part de films dados dans lesquels une rivalité quelconque existe. Accepted embarque dans le même moule, à une exception près : Labsence totale de nudité. Ainsi, ce film vise une clientèle plus jeune que ces prédécesseurs.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 2.35:1 daprès un transfert 16:9.
Comme tout film récent, le transfert naffiche aucun parasite provenant du matériel source. La plus grande force de ce film est sans contredit la palette de couleurs mise à contribution. Celle-ci est riche et pleinement saturée, convenant parfaitement à lidée même dun collège nouveau genre. Le film joue sur cette nuance des couleurs en limitant le collège privé rival à des couleurs ternes (gris, noirs et bruns), mais en offrant une explosion de couleurs dans la South Harmon Institute of Technology. La définition générale de limage est également de très bonne facture. Les textures sont relativement bien reproduites, alors que le niveau de détails demeure constant, mais pas aussi précis que pour les meilleurs transferts. Le niveau des noirs est correct, mais semble parfois un peu trop élevé. Les contrastes, dun autre côté, sont gérés sans problème. Les dégradés sont fluides et mènent à des noirs purs, à défaut dêtre profonds.
Les problèmes numériques sont relativement mineurs. Bien quon note un très léger halo, les autres traces de compressions demeurent peu discernables, voire même négligeables.
Son
Trois mixages Dolby Digital 5.1 sont disponibles pour accompagner le film. En plus de la version originale anglaise, nous avons droit aux doublages français et espagnols. Une piste de commentaires audio en compagnie du réalisateur Steve Pink ainsi quavec les acteurs Justin Long, Lewis Black, Jonah Hill et Adam Herschman est également offerte.
Comme plusieurs comédies avant elle, Accepted repose grandement sur les dialogues et lhumour visuel. Ainsi, le mixage ne tire pas le plein potentiel des canaux d'ambiophonies, mais la dynamique demeure bonne. Les canaux arrières sont très peu exploités, ne serait-ce que pour quelques sons dambiance et pour les segments où la trame sonore prend le dessus. Les dialogues demeurent nets et intelligibles, sans défaut de captation ou de compression. Ceux-ci tombent parfois au second rang en présence dune musique agressive, mais ceci nen limite pas la compréhension pour autant. Les basses supportent correctement le mixage, sans plus. Les extrêmes graves entrent en ligne de compte, mais uniquement pour quelques rares effets sonores et pour les différents segments musicaux.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles pour toute la durée du film.
Suppléments/menus
Conclusion
Sans être original, ni même hilarant, Accepted a tout de même le mérite doffrir un rêve que tout universitaire voudrait réaliser. En plus dêtre une critique du système de léducation, ce film nous confirme que les plus importants apprentissages sont ceux de lécole de la vie.
Quand à lédition DVD elle-même, rien de bien spectaculaire nen découle. Le transfert se situe dans les normes du marché, peut-être même un peu en dessous. Le mixage sonore se veut fonctionnel et échoue dans son potentiel à immerger le spectateur dans lenvironnement sonore du film. Ceci étant dit, les suppléments sont intéressants et particulièrement drôle, quon pense au bêtisier ou à la piste de commentaires audio.
Qualité vidéo:
3,6/5
Qualité audio:
3,6/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,7/5
Note finale:
3,6/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2006-12-29
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2006-12-29
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700