Synopsis/présentation
1992, la série MacGyver tire (enfin ?) à sa fin. La septième et dernière saison, amputée d’une dizaine d’épisodes (il s’agit de la saison la plus courte avec 14 épisodes), est très similaire aux saisons précédentes. Mêmes intrigues incohérentes mais distrayantes, mêmes gadgets absurdes, mêmes situations débiles, avec en prime un épisode qui se déroule à l’ère médiévale. Si ce n’est quelques détails savoureux, comme le dévoilement du prénom de MacGyver ou encore l’apparition du fils inconnu du héros, rien dans cette saison n’est particulièrement digne d’une conclusion en bonne et due forme. Les producteurs ont-ils hésité à mettre un point final à la série ? La production de deux téléfilms en 1994 laisse croire que ces derniers ont voulu se garder des options ouvertes…


Image
L’intégral de cette septième saison nous est présenté dans le format respecté de 1.33:1 (plein cadre) et d’après un transfert 4:3.

D’une saison à l’autre, la qualité d’image est resté somme toute constante… ce qui n’est pas nécessairement une bonne chose. De toute évidence, la Paramount a choisi de mettre en marché cette série pour répondre à une demande, et ce sans jamais se soucier de la facture technique… Étant donné la forte demande, la Paramount savait trop bien que chaque saison offerte en DVD allait trouver preneur même si la qualité d’image ou du son n’était pas au rendez-vous. Pourquoi, dans ce cas, investir dans la production d’un nouveau téléciné ?!

Quoi qu’il en soit, la qualité d’image de cette dernière saison est très similaire aux précédentes, principalement aux deux dernières. La source analogique employée pour le transfert était dans un état tout au plus correct. Les anomalies sont évidentes et récurrentes. Impossible de ne pas remarquer le grain et les égratignures, quoique leur présence est rarement distrayante. La définition générale laisse à désirer. L’image ne présente certainement pas toute la netteté ou la précision voulue. Il en va de même pour le rendu des couleurs, qui est tout aussi déficient. La saturation a été accentuée pour donner un peu d’éclat aux couleurs. Le résultat est plutôt moyen : les couleurs bavent et fourmillent. Qui plus est, l’ensemble manque de naturalité (les teintes de peau sont oranges).

Le niveau des noirs est beaucoup trop bas. Il en résulte une image contrastée mais qui bloque toute nuance dans les parties sombres


Son
Le mixage ici offert est de format Dolby 2.0 Stéréo. Aucun sous-titrage n’est offert, mais il y a des sous-titres encodés pour malentendants (closed captioning).

Que voilà un mixage typique à ceux offerts pour les saisons précédentes. La dynamique est faible, mais la profondeur et la présence sont plutôt honnêtes. La stéréophonie est assez bien exploitée. L’environnement sonore est naturel et vivant. Les éléments sonores sont correctement positionnés et équilibrés sur les deux canaux, et la séparation des canaux est précise.

Les éléments sonores souffrent de distorsion et n’ont incidemment pas toute la netteté voulue. Les dialogues sont particulièrement affectés par ce défaut. La trame-sonore profite de la stéréophonie pour s’intégrer avec une présence somme toute honnête à l'espace sonore, mais la fidélité sonore est quelque peu déficiente. Les basses sont très molles et manquent de mordant.


Suppléments/menus





Conclusion
Voilà, si ce n’est des deux médiocres téléfilms mettant en vedette notre héros, la saga MacGyver est désormais complète en ce qui concerne le format DVD. Les nostalgiques sont, nous l’espérons, comblés ! Techniquement, qu’y a-t-il a ajouter de plus à propos de ce septième coffret ? On ne peut certainement pas reprocher à la Paramount un manque de constance. Même qualité d’image et de son, très moyenne dans les deux cas, et mêmes suppléments que pour les saisons précédentes… c’est à dire aucun !