Lock, Stock and Two Smoking Barrels (Locked 'N Loaded Unrated Director's Cut)

Critique
Synopsis/présentation
Lock, Stock & Two Smoking Barrels constitue le tout premier long métrage du réalisateur britannique Guy Ritchie, à qui lon doit aussi lexcellent Snatch et le catastrophique Swept Away (avec sa douce, Madonna). Avec un budget estimé ne dépassant pas le million de livres britanniques, le film met en scène des acteurs qui en sont à leur premier passage au grand écran, incluant les maintenant célèbres Jason Statham et Vinnie Jones. Situant son action dans les quartiers non recommandables de Londres, en Angleterre, Lock, Stock & Two Smoking Barrels nous présente une histoire complexe, menant à un seul et unique dénouement. Quand on parle dune histoire à effet domino, ce film en est un excellent exemple. Même si les prémisses nont rien en commun, lhistoire se ressert pour finalement tout rassembler dans la même conclusion.
Nous retrouvons, en premier lieu, un pro du poker nommé Eddie. Avec laide financière de ses trois amis (Tom, Bacon et Soap), il participe à une partie clandestine où les mises dépassent les milliers de livres sterling. Malheureusement, avec un montant initial de 100 000 £, Eddie se retrouve endetté de 500 000 £ auprès dun truand local. Pire encore, ses amis et lui nont quune semaine pour mettre la main sur ce montant.
Le truand en question, Hatchet Harry, est un fier collectionneur dantiquités. Quand il apprend que deux carabines, dune valeur unitaire de plus de 250 000 £, seront mises aux enchères dans les jours suivants, il demande à son bras droit, Barry the Baptist, de trouver deux voleurs pour effectuer ce travail. Malheureusement pour lui, les deux amateurs quil déniche sont de purs idiots.
Ces derniers mettent la main sur les carabines en question, mais au lieu de les apporter à Barry, ils décident de les vendre à un petit escroc de pacotille nommé Nick the Greek. À son tour, Nick se débarrasse des carabines en les vendant pour 700 £ à Eddie et ses amis pour quils puissent braquer une bande de voleurs qui sapprêtent à réaliser un gros coup.
Le gros coup en question consiste à se rendre chez un quatuor surnommé les botanistes. Dans leur petit appartement, ces quatre chimistes sans histoires, non violents et gelés en permanence, produisent du cannabis de qualité exceptionnelle et le vendent directement aux consommateurs ou à un intermédiaire. Nul besoin de dire quils roulent sur lor.
En dire plus sur ce film serait en révéler beaucoup trop sur lexcellent scénario rédigé par Guy Ritchie. Cependant, il est important de mentionner que cette édition spéciale présente un montage allongé dune dizaine de minutes. À savoir si Ritchie a donné son approbation, nul ne peut le confirmer.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85 daprès un transfert 16:9 qui reflète fidèlement le budget très limité de la production.
Filmé sur pellicule 16 mm, le passage vers le 35 millimètres ne sest pas fait sans problèmes. Malheureusement, ceux-ci sont bien présents avec ce transfert. Limage affiche un grain particulièrement notable et présent en permanence, au point den devenir dérangeant. La définition générale de limage est également bien en dessous de ce qui est produit présentement. Bien que les textures soient relativement bien reproduites, le niveau de détails nuit grandement à la précision de celles-ci. La palette de couleur, terne et désaturée, peut laisser croire à un quelconque choix artistique. Ce choix (volontaire ou matériel source déficient?) donne une apparence à limage qui appui latmosphère du film. Le contraste semble en retrait, et pour toute la durée du film. Il arrive aux dégradés de bloquer prématurément, alors que les noirs manquent parfois de profondeur.
La partie numérique de ce transfert ne montre que très peu de défauts majeurs. Le seul qui soit véritablement dérangeant consiste en un effet fantôme notable dans les parties sombres à certains instants du film.
Son
Malgré lexistence dun doublage français pour le montage original du film, cette édition offrant la version allongée ninclut que la version originale au format Dolby Digital 5.1 anglaise. Il aurait été intéressant dentendre les commentaires de Ritchie à propos de son premier long métrage. Malheureusement, aucune piste de commentaires audio nest disponible.
Encore une fois, le budget original du film a un impact direct sur la qualité de la bande sonore offerte. Bien que le remixage 5.1 soit tout de même de bonne facture, la qualité de lenregistrement original limite le travail effectué. Par exemple, lenvironnement sonore se concentre principalement dans les canaux avants, laissant uniquement quelques rares sons dambiance se faufiler jusquaux arrières. Le champ sonore avant offre certaines transitions gauche-droite, mais celles-ci demeurent plutôt discrètes. Les dialogues sont nets et relativement intelligibles. Seules quelques paroles paraissent légèrement assourdies. Par contre, on ne peut passer sous le silence l'accent britannique des acteurs, auquel des oreilles débutantes auront de la difficulté à en comprendre le jargon. La trame sonore monopolise rarement le mixage, optant plutôt pour un rôle de soutient. Celle-ci se développe parfois jusquaux enceintes arrières. Les basses supportent adéquatement le mixage, sans plus. Les extrêmes graves (LFE, canal .1) sont présentes, mais peu notables.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles. On aurait difficilement imaginé autrement.
Suppléments/menus
Conclusion
Bien que ce film brille par son histoire complexe mais ingénieuse, aucun distributeur nord-américain ne semble déterminé à produire une édition DVD à la hauteur de sa réputation. Lédition parue par Polygram en 1999 offrait sensiblement les mêmes attributs, à lexception de quelques suppléments exclusifs. Cette même édition a été distribuée à nouveau en 2002, après lachat de Polygram par Universal. Malheureusement, toujours pas de bande sonore française.
Cette fois-ci, Universal opte pour un montage allongé dune dizaine de minutes et de nouveaux suppléments. Ironiquement, les suppléments de la première édition savèrent être plus nombreux et dun plus grand intérêt. Le mixage sonore semble être identique, alors que la qualité visuelle est ici légèrement améliorée. En bout de ligne, il est difficile de recommander une édition plutôt que lautre
Lock, Stock & Two Smoking Barrels constitue le tout premier long métrage du réalisateur britannique Guy Ritchie, à qui lon doit aussi lexcellent Snatch et le catastrophique Swept Away (avec sa douce, Madonna). Avec un budget estimé ne dépassant pas le million de livres britanniques, le film met en scène des acteurs qui en sont à leur premier passage au grand écran, incluant les maintenant célèbres Jason Statham et Vinnie Jones. Situant son action dans les quartiers non recommandables de Londres, en Angleterre, Lock, Stock & Two Smoking Barrels nous présente une histoire complexe, menant à un seul et unique dénouement. Quand on parle dune histoire à effet domino, ce film en est un excellent exemple. Même si les prémisses nont rien en commun, lhistoire se ressert pour finalement tout rassembler dans la même conclusion.
Nous retrouvons, en premier lieu, un pro du poker nommé Eddie. Avec laide financière de ses trois amis (Tom, Bacon et Soap), il participe à une partie clandestine où les mises dépassent les milliers de livres sterling. Malheureusement, avec un montant initial de 100 000 £, Eddie se retrouve endetté de 500 000 £ auprès dun truand local. Pire encore, ses amis et lui nont quune semaine pour mettre la main sur ce montant.
Le truand en question, Hatchet Harry, est un fier collectionneur dantiquités. Quand il apprend que deux carabines, dune valeur unitaire de plus de 250 000 £, seront mises aux enchères dans les jours suivants, il demande à son bras droit, Barry the Baptist, de trouver deux voleurs pour effectuer ce travail. Malheureusement pour lui, les deux amateurs quil déniche sont de purs idiots.
Ces derniers mettent la main sur les carabines en question, mais au lieu de les apporter à Barry, ils décident de les vendre à un petit escroc de pacotille nommé Nick the Greek. À son tour, Nick se débarrasse des carabines en les vendant pour 700 £ à Eddie et ses amis pour quils puissent braquer une bande de voleurs qui sapprêtent à réaliser un gros coup.
Le gros coup en question consiste à se rendre chez un quatuor surnommé les botanistes. Dans leur petit appartement, ces quatre chimistes sans histoires, non violents et gelés en permanence, produisent du cannabis de qualité exceptionnelle et le vendent directement aux consommateurs ou à un intermédiaire. Nul besoin de dire quils roulent sur lor.
En dire plus sur ce film serait en révéler beaucoup trop sur lexcellent scénario rédigé par Guy Ritchie. Cependant, il est important de mentionner que cette édition spéciale présente un montage allongé dune dizaine de minutes. À savoir si Ritchie a donné son approbation, nul ne peut le confirmer.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85 daprès un transfert 16:9 qui reflète fidèlement le budget très limité de la production.
Filmé sur pellicule 16 mm, le passage vers le 35 millimètres ne sest pas fait sans problèmes. Malheureusement, ceux-ci sont bien présents avec ce transfert. Limage affiche un grain particulièrement notable et présent en permanence, au point den devenir dérangeant. La définition générale de limage est également bien en dessous de ce qui est produit présentement. Bien que les textures soient relativement bien reproduites, le niveau de détails nuit grandement à la précision de celles-ci. La palette de couleur, terne et désaturée, peut laisser croire à un quelconque choix artistique. Ce choix (volontaire ou matériel source déficient?) donne une apparence à limage qui appui latmosphère du film. Le contraste semble en retrait, et pour toute la durée du film. Il arrive aux dégradés de bloquer prématurément, alors que les noirs manquent parfois de profondeur.
La partie numérique de ce transfert ne montre que très peu de défauts majeurs. Le seul qui soit véritablement dérangeant consiste en un effet fantôme notable dans les parties sombres à certains instants du film.
Son
Malgré lexistence dun doublage français pour le montage original du film, cette édition offrant la version allongée ninclut que la version originale au format Dolby Digital 5.1 anglaise. Il aurait été intéressant dentendre les commentaires de Ritchie à propos de son premier long métrage. Malheureusement, aucune piste de commentaires audio nest disponible.
Encore une fois, le budget original du film a un impact direct sur la qualité de la bande sonore offerte. Bien que le remixage 5.1 soit tout de même de bonne facture, la qualité de lenregistrement original limite le travail effectué. Par exemple, lenvironnement sonore se concentre principalement dans les canaux avants, laissant uniquement quelques rares sons dambiance se faufiler jusquaux arrières. Le champ sonore avant offre certaines transitions gauche-droite, mais celles-ci demeurent plutôt discrètes. Les dialogues sont nets et relativement intelligibles. Seules quelques paroles paraissent légèrement assourdies. Par contre, on ne peut passer sous le silence l'accent britannique des acteurs, auquel des oreilles débutantes auront de la difficulté à en comprendre le jargon. La trame sonore monopolise rarement le mixage, optant plutôt pour un rôle de soutient. Celle-ci se développe parfois jusquaux enceintes arrières. Les basses supportent adéquatement le mixage, sans plus. Les extrêmes graves (LFE, canal .1) sont présentes, mais peu notables.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles. On aurait difficilement imaginé autrement.
Suppléments/menus
Conclusion
Bien que ce film brille par son histoire complexe mais ingénieuse, aucun distributeur nord-américain ne semble déterminé à produire une édition DVD à la hauteur de sa réputation. Lédition parue par Polygram en 1999 offrait sensiblement les mêmes attributs, à lexception de quelques suppléments exclusifs. Cette même édition a été distribuée à nouveau en 2002, après lachat de Polygram par Universal. Malheureusement, toujours pas de bande sonore française.
Cette fois-ci, Universal opte pour un montage allongé dune dizaine de minutes et de nouveaux suppléments. Ironiquement, les suppléments de la première édition savèrent être plus nombreux et dun plus grand intérêt. Le mixage sonore semble être identique, alors que la qualité visuelle est ici légèrement améliorée. En bout de ligne, il est difficile de recommander une édition plutôt que lautre
Qualité vidéo:
3,4/5
Qualité audio:
3,5/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,5/5
Note finale:
3,5/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2006-10-18
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2006-10-18
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700