American Dreamz (WS)

Critique
Synopsis/présentation
Lanimateur de la plus populaire émission de télévision de recherche de talents, American Dreamz (satire de American Idol), blasé et arrogant, tombe amoureux dune participante jeune et innocente de lAmérique profonde (satire de Britney Spears). Afin dassurer la victoire de celle-ci, il assemble le plus bizarre groupe de participants. Parmi ceux-ci se retrouve Omar, un arabe qui a reçu une formation de terroriste, mais qui rêve secrètement dune carrière sur Broadway. De plus, pour mousser la popularité du président américain ré-élu (satire de Bush), son commandant en chef manipulateur (satire de Dick Cheney) le pousse à être juge invité à la finale de lémission. Le film suit les aventures parallèles de tous ces personnages jusquà la finale explosive.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85:1 daprès un transfert 16:9.
Linterpositif utilisé naffiche aucun parasite sous une forme ou un autre. Un grain plus ou moins notable est présent, mais il peut sagir dun choix artistique. La définition générale de limage se situe dans les normes actuelles des transferts pour un film de cette importance, malgré la présence de quelques plans paraissant plus doux. Ceci étant dit, le niveau de détails demeure excellent et les nombreux gros plans du film permettent de le prouver (Hugh Grant accumule les rides ). Les textures sont également bien reproduites, bien quinégales au cours du film. La palette, riche et vive, est parfaitement rendue et aucun défaut ne vient entacher ce tableau. Des beiges neutres du désert jusquà leffervescence chromatique des décors de American Dreamz, toutes les couleurs profitent de ce transfert. Le niveau de noirs semble adéquat. Quelques séquences se déroulant sous un éclairage faible sont souvent limitées dans les parties sombres. Les dégradés sont fluides, mais bloquent lors de quelques rares occasions. Les noirs sont profonds et purs.
Numériquement, un léger fourmillement est parfois visible, mais ce défaut nest pas aussi apparent que loccasionnel halo causé par la suraccentuation des contours.
Son
Trois bandes sonores Dolby Digital 5.1 sont disponibles, soit la version originale anglaise, ainsi que les doublages français et espagnols. Une piste de commentaires audio en compagnie du réalisateur Paul Weitz et de lacteur Sam Golzari est également incluse.
Le mixage sonore de American Dreamz ne sort évidemment pas de lordinaire et offre une expérience strictement fonctionnelle, rien de plus. La bande sonore nest pas ce quil y a de plus dynamique et lenvironnement sonore se limite trop souvent aux canaux avants. Ceux-ci offrent une stéréophonie acceptable, mais de nombreuses occasions de transitions dun canal à lautre sont ratées ou négligées. Les canaux dambiophonie demeurent sous-utilisés pour une bonne partie du film et ne prennent vie que lors de lenregistrement de lémission American Dreamz, où la foule et la musique se déploient de toutes les enceintes. Les dialogues sont parfaitement audibles et aucun problème denregistrement ou de compression nest présent. Même laccent cassé de certains personnages est parfaitement compréhensible. La trame sonore se présente sous deux formes. La première sert de simple accompagnatrice au film, alors que la deuxième prend un rôle principal dans le film lors des segments musicaux. Dans une situation comme dans lautre, la trame sonore est intégrée correctement. Les basses supportent adéquatement le mixage, mais les extrêmes graves sont sous-exploitées.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Avec des têtes daffiche comme Hugh Grant, Mandy Moore, Dennis Quaid et Willem Dafoe sous la supervision du réalisateur Paul Weitz, il est difficile de comprendre le résultat plutôt décevant de ce film. Dans les faits, American Dreamz possède de nombreuses lacunes. Lune dentre elles est labsence marquée dun personnage principal. Tous les acteurs se partagent le même temps à lécran et aucun protagoniste n'est le pivot du film.
Au point de vue technique, cette édition sen tire relativement bien. Le transfert vidéo se situe dans les normes du marché, alors que le mixage sonore se contente dêtre fonctionnel. Pour les suppléments, on note quelques éléments intéressants, mais la plupart sont superflus.
Lanimateur de la plus populaire émission de télévision de recherche de talents, American Dreamz (satire de American Idol), blasé et arrogant, tombe amoureux dune participante jeune et innocente de lAmérique profonde (satire de Britney Spears). Afin dassurer la victoire de celle-ci, il assemble le plus bizarre groupe de participants. Parmi ceux-ci se retrouve Omar, un arabe qui a reçu une formation de terroriste, mais qui rêve secrètement dune carrière sur Broadway. De plus, pour mousser la popularité du président américain ré-élu (satire de Bush), son commandant en chef manipulateur (satire de Dick Cheney) le pousse à être juge invité à la finale de lémission. Le film suit les aventures parallèles de tous ces personnages jusquà la finale explosive.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85:1 daprès un transfert 16:9.
Linterpositif utilisé naffiche aucun parasite sous une forme ou un autre. Un grain plus ou moins notable est présent, mais il peut sagir dun choix artistique. La définition générale de limage se situe dans les normes actuelles des transferts pour un film de cette importance, malgré la présence de quelques plans paraissant plus doux. Ceci étant dit, le niveau de détails demeure excellent et les nombreux gros plans du film permettent de le prouver (Hugh Grant accumule les rides ). Les textures sont également bien reproduites, bien quinégales au cours du film. La palette, riche et vive, est parfaitement rendue et aucun défaut ne vient entacher ce tableau. Des beiges neutres du désert jusquà leffervescence chromatique des décors de American Dreamz, toutes les couleurs profitent de ce transfert. Le niveau de noirs semble adéquat. Quelques séquences se déroulant sous un éclairage faible sont souvent limitées dans les parties sombres. Les dégradés sont fluides, mais bloquent lors de quelques rares occasions. Les noirs sont profonds et purs.
Numériquement, un léger fourmillement est parfois visible, mais ce défaut nest pas aussi apparent que loccasionnel halo causé par la suraccentuation des contours.
Son
Trois bandes sonores Dolby Digital 5.1 sont disponibles, soit la version originale anglaise, ainsi que les doublages français et espagnols. Une piste de commentaires audio en compagnie du réalisateur Paul Weitz et de lacteur Sam Golzari est également incluse.
Le mixage sonore de American Dreamz ne sort évidemment pas de lordinaire et offre une expérience strictement fonctionnelle, rien de plus. La bande sonore nest pas ce quil y a de plus dynamique et lenvironnement sonore se limite trop souvent aux canaux avants. Ceux-ci offrent une stéréophonie acceptable, mais de nombreuses occasions de transitions dun canal à lautre sont ratées ou négligées. Les canaux dambiophonie demeurent sous-utilisés pour une bonne partie du film et ne prennent vie que lors de lenregistrement de lémission American Dreamz, où la foule et la musique se déploient de toutes les enceintes. Les dialogues sont parfaitement audibles et aucun problème denregistrement ou de compression nest présent. Même laccent cassé de certains personnages est parfaitement compréhensible. La trame sonore se présente sous deux formes. La première sert de simple accompagnatrice au film, alors que la deuxième prend un rôle principal dans le film lors des segments musicaux. Dans une situation comme dans lautre, la trame sonore est intégrée correctement. Les basses supportent adéquatement le mixage, mais les extrêmes graves sont sous-exploitées.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Avec des têtes daffiche comme Hugh Grant, Mandy Moore, Dennis Quaid et Willem Dafoe sous la supervision du réalisateur Paul Weitz, il est difficile de comprendre le résultat plutôt décevant de ce film. Dans les faits, American Dreamz possède de nombreuses lacunes. Lune dentre elles est labsence marquée dun personnage principal. Tous les acteurs se partagent le même temps à lécran et aucun protagoniste n'est le pivot du film.
Au point de vue technique, cette édition sen tire relativement bien. Le transfert vidéo se situe dans les normes du marché, alors que le mixage sonore se contente dêtre fonctionnel. Pour les suppléments, on note quelques éléments intéressants, mais la plupart sont superflus.
Qualité vidéo:
3,7/5
Qualité audio:
3,6/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,6/5
Note finale:
3,7/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2006-12-01
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2006-12-01
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700