Perfect Storm, The

Critique
Synopsis/présentation
Octobre 1991, les bateaux de pêche de Gloucester reviennent au port pour la dernière fois de la saison. Pour le Andrea Gail, cest un retour plutôt décevant, alors que les réfrigérateurs sont pratiquement vides. Le capitaine du bateau (George Clooney) est insatisfait de son résultat, il opte pour une dernière grande escapade qui lui permettra de faire un gros coup dargent. À son bord, une recrue (Mark Walberg), trois vétérans (John C. Reilly, William Finchtner, Allen Payne) et un mécanicien (John Hawkes) sembarquent avec lui, un peu à contrecur.
Les premiers jours sont très fructueux, alors quils sortent les poissons de la mer par dizaines. Malheureusement, la machine à glace, essentielle à la conservation des poissons, tombe en panne au point den être irréparable. Les pêcheurs ont donc le choix entre traverser une terrible tempête et se rendre à bon port à temps ou attendre que la tempête passe et perdre le contenu de leurs réfrigérateurs. Lappât du gain se fait trop puissant, mais ils réalisent très tôt leur erreur: La zone quils doivent traverser se situe à la rencontre de trois immenses perturbations météorologiques. Pendant ce temps, leurs familles et amis attendent avec impatience de leurs nouvelles.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 2.40:1 (transfert 1080p).
Linterpositif utilisé est propre et naffiche aucun défaut majeur, comme cétait le cas avec le transfert DVD précédent. La définition générale de limage est excellente en général, bien que quelques rares plans limitent le niveau de détails. Cependant, règle générale, toutes les textures sont reproduites avec une incroyable précision. Certains gros plans permettent même de distinguer les moindres petits poils de la barbe malpropre des personnages. Les couleurs sont tout simplement fantastiques, avec de magnifiques paysages maritimes. Le déchargement à Gloucester est un excellent exemple de létendu de la palette utilisée. Les tons de peaux demeurent toujours naturels. Le niveau des noirs est impeccable alors que les contrastes sont toujours bien gérés, ce qui est primordial pour un film dont léclairage varie fréquemment au cours dune même scène. Lors de LA tempête par exemple, les nuages bloquent le ciel, mais des éclairs illuminent momentanément les personnages. Compte tenu de la complexité dune telle situation, le transfert sen tire tout de même très bien. Les dégradés sont fluides et ne bloquent jamais, atteignant des noirs profonds et purs. La pénombre dans laquelle les personnages sont plongés donne un bon aperçu du potentiel de la haute définition par rapport à la gestion des parties sombres.
Comme bien des éditions HD-DVD, les problèmes reliés à la compression sont maintenus à un minimum.
Son
La version originale anglaise est offerte aux formats Dolby True HD 5.1 et Dolby Digital Plus 5.1 EX, alors que les doublages français (doublé au Québec) et espagnols profitent respectivement de bandes sonores Dolby Digital Plus 5.1 et Dolby Digital Plus 2.0 Surround. Un grand total de trois pistes de commentaires audio est disponible: La première en compagnie du réalisateur Wolfgang Peterson, la deuxième avec lauteur Sebastian Junger, et la dernière est comblée par deux responsables des effets visuels (Stefen Fangmeier et Helen Ostenberg Elswit).
Dentrée de jeu, le mixage de The Perfect Storm se lie parfaitement avec latmosphère du film. Quand les pêcheurs sont sur le quai ou partent vers la mer, le mixage demeure cohérent avec la tranquillité du moment. À lextrême opposé, quand la tempête fait rage, le mixage atteint un dynamisme époustouflant et lenvironnement sonore se développe au point de nous en donner des sueurs dans le dos. Les canaux ambiophoniques voient leurs activités ajustées en conséquence. Alors que seulement quelques goélands se font entendre au départ, la tempête amène dinnombrables effets localisés comme le vent, la pluie, les vagues et des objets qui se déplacent et se cognent. Dans cette dernière situation, limmersion (sonore) est totale. À travers tout cela, jamais les dialogues ne semblent étouffés par tout ce vacarme et les paroles demeurent nettes et intelligibles. On ne peut évidemment pas passer sous le silence la trame sonore de James Horner, partie importante de lémotion portée à lécran. Dans son cas, la musique provient de tous les canaux, avec lemphase sur les enceintes avant. Les basses supportent très bien le mixage, mais rien ne rivalise avec la puissance des extrêmes graves (Low Frequency Effects, canal .1). Celles-ci grondent pratiquement autant que la tempête elle-même.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Le réalisateur Wolfgang Peterson a certainement un profil cinématographique assez opposé. Alors quil a connu le succès avec Das Boot, il est également derrière le navet Air Force One; Plusieurs admirent son In the Line of Fire, mais il coule à pique avec Poseidon. Finalement, il y a une dernière catégorie, celle des bons films qui nont pas ce quil faut pour être mémorables: Enemy Mine, Outbreak et The Perfect Storm en sont des exemples. Des gens diront que les sentiments y sont manipulateurs, mais dautres apprécieront laspect humain de ces histoires. À vous den juger.
Ce qui est indiscutable, par contre, ce sont les avantages que le HD-DVD apporte à un film comme The Perfect Storm. Déjà que lédition DVD conventionnelle était dexcellente qualité, le passage à la haute définition augmente le potentiel du transfert. Limage offre un plus haut niveau de détails et les traces de compression sont quasi absentes. Le mixage sonore en profite également grâce à un son plus réaliste et également moins compressé. Pour les suppléments par contre, rien de nouveau, mais les trois pistes de commentaires audio sont dignes dintérêt.
Octobre 1991, les bateaux de pêche de Gloucester reviennent au port pour la dernière fois de la saison. Pour le Andrea Gail, cest un retour plutôt décevant, alors que les réfrigérateurs sont pratiquement vides. Le capitaine du bateau (George Clooney) est insatisfait de son résultat, il opte pour une dernière grande escapade qui lui permettra de faire un gros coup dargent. À son bord, une recrue (Mark Walberg), trois vétérans (John C. Reilly, William Finchtner, Allen Payne) et un mécanicien (John Hawkes) sembarquent avec lui, un peu à contrecur.
Les premiers jours sont très fructueux, alors quils sortent les poissons de la mer par dizaines. Malheureusement, la machine à glace, essentielle à la conservation des poissons, tombe en panne au point den être irréparable. Les pêcheurs ont donc le choix entre traverser une terrible tempête et se rendre à bon port à temps ou attendre que la tempête passe et perdre le contenu de leurs réfrigérateurs. Lappât du gain se fait trop puissant, mais ils réalisent très tôt leur erreur: La zone quils doivent traverser se situe à la rencontre de trois immenses perturbations météorologiques. Pendant ce temps, leurs familles et amis attendent avec impatience de leurs nouvelles.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 2.40:1 (transfert 1080p).
Linterpositif utilisé est propre et naffiche aucun défaut majeur, comme cétait le cas avec le transfert DVD précédent. La définition générale de limage est excellente en général, bien que quelques rares plans limitent le niveau de détails. Cependant, règle générale, toutes les textures sont reproduites avec une incroyable précision. Certains gros plans permettent même de distinguer les moindres petits poils de la barbe malpropre des personnages. Les couleurs sont tout simplement fantastiques, avec de magnifiques paysages maritimes. Le déchargement à Gloucester est un excellent exemple de létendu de la palette utilisée. Les tons de peaux demeurent toujours naturels. Le niveau des noirs est impeccable alors que les contrastes sont toujours bien gérés, ce qui est primordial pour un film dont léclairage varie fréquemment au cours dune même scène. Lors de LA tempête par exemple, les nuages bloquent le ciel, mais des éclairs illuminent momentanément les personnages. Compte tenu de la complexité dune telle situation, le transfert sen tire tout de même très bien. Les dégradés sont fluides et ne bloquent jamais, atteignant des noirs profonds et purs. La pénombre dans laquelle les personnages sont plongés donne un bon aperçu du potentiel de la haute définition par rapport à la gestion des parties sombres.
Comme bien des éditions HD-DVD, les problèmes reliés à la compression sont maintenus à un minimum.
Son
La version originale anglaise est offerte aux formats Dolby True HD 5.1 et Dolby Digital Plus 5.1 EX, alors que les doublages français (doublé au Québec) et espagnols profitent respectivement de bandes sonores Dolby Digital Plus 5.1 et Dolby Digital Plus 2.0 Surround. Un grand total de trois pistes de commentaires audio est disponible: La première en compagnie du réalisateur Wolfgang Peterson, la deuxième avec lauteur Sebastian Junger, et la dernière est comblée par deux responsables des effets visuels (Stefen Fangmeier et Helen Ostenberg Elswit).
Dentrée de jeu, le mixage de The Perfect Storm se lie parfaitement avec latmosphère du film. Quand les pêcheurs sont sur le quai ou partent vers la mer, le mixage demeure cohérent avec la tranquillité du moment. À lextrême opposé, quand la tempête fait rage, le mixage atteint un dynamisme époustouflant et lenvironnement sonore se développe au point de nous en donner des sueurs dans le dos. Les canaux ambiophoniques voient leurs activités ajustées en conséquence. Alors que seulement quelques goélands se font entendre au départ, la tempête amène dinnombrables effets localisés comme le vent, la pluie, les vagues et des objets qui se déplacent et se cognent. Dans cette dernière situation, limmersion (sonore) est totale. À travers tout cela, jamais les dialogues ne semblent étouffés par tout ce vacarme et les paroles demeurent nettes et intelligibles. On ne peut évidemment pas passer sous le silence la trame sonore de James Horner, partie importante de lémotion portée à lécran. Dans son cas, la musique provient de tous les canaux, avec lemphase sur les enceintes avant. Les basses supportent très bien le mixage, mais rien ne rivalise avec la puissance des extrêmes graves (Low Frequency Effects, canal .1). Celles-ci grondent pratiquement autant que la tempête elle-même.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Le réalisateur Wolfgang Peterson a certainement un profil cinématographique assez opposé. Alors quil a connu le succès avec Das Boot, il est également derrière le navet Air Force One; Plusieurs admirent son In the Line of Fire, mais il coule à pique avec Poseidon. Finalement, il y a une dernière catégorie, celle des bons films qui nont pas ce quil faut pour être mémorables: Enemy Mine, Outbreak et The Perfect Storm en sont des exemples. Des gens diront que les sentiments y sont manipulateurs, mais dautres apprécieront laspect humain de ces histoires. À vous den juger.
Ce qui est indiscutable, par contre, ce sont les avantages que le HD-DVD apporte à un film comme The Perfect Storm. Déjà que lédition DVD conventionnelle était dexcellente qualité, le passage à la haute définition augmente le potentiel du transfert. Limage offre un plus haut niveau de détails et les traces de compression sont quasi absentes. Le mixage sonore en profite également grâce à un son plus réaliste et également moins compressé. Pour les suppléments par contre, rien de nouveau, mais les trois pistes de commentaires audio sont dignes dintérêt.
Qualité vidéo:
4,4/5
Qualité audio:
4,5/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
4,5/5
Note finale:
4,5/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2007-04-11
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur DVD/HD-DVD XBox 360 de Microsoft
Date de publication: 2007-04-11
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur DVD/HD-DVD XBox 360 de Microsoft