Synopsis/présentation
Un soir, alors qu'il vient de gagner à la loterie, François (Bernard Campan) offre à Daniela (Monica Bellucci), une superbe prostituée, de vivre avec lui. Il lui promet, à chaque mois, de lui offrir une somme assez importante. Elle accepte et devient sa femme. Mais voilà, Daniela a peur d'aimer et de retrouver sa liberté aux côtés de François. Mais Charly (Gérard Depardieu) refera surface dans sa vie et exigera plus que de simples excuses de la part du couple.


Image
Le film est offert au format d’image respectée de 2.35:1 d’après un transfert 16:9.

Il fallait s’y attendre, ce film français a eu droit à un transfert NTSC obtenu par un transcodage d’un transfert en PAL (accélération du film de 4%, 25 images/seconde au lieu de 30 images/secondes). La définition générale de l’image en souffre donc laissant voir un niveau de détails et de textures plutôt correct, malheureusement gâché par une impression de flous présente surtout lors des mouvements de caméra. De plus, le rendu des couleurs semble en retrait. Même si elles demeurent constantes et saturées, les couleurs manquent un peu de richesse et d’éclat. Sinon, nous avons droit à des tons de peaux naturels et constants, nous laissant tout le loisir d’admirer les courbes de Monica Bellucci. La qualité des dégradés est excellente, nous laissant voir un niveau de détails plus qu’acceptable dans les parties sombres. Finalement, les noirs font preuve et pureté et d’intensité. Mais la véritable déception de ce transfert revient à la partie numérique qui laisse voir des traces de compression (fourmillement souvent agaçant) alors qu’on ne retrouve aucun élément qui remplie l’espace (ex. supplément) pour justifier ce défaut numérique.



Son
Deux bandes sons sont offertes ici. L’une au format Dolby Digital 5.1 et l’autre au format Dolby 2.0 stéréo. Celle au format Dolby Digital 5.1 a bien entendu été celle employée pour cette critique.

Si le transfert visuel possède quelques défauts, le mixage sonore, lui, est fort convaincant. Même s’il limité par un genre qui n'offre pas nécessairement nécessairement la possibilité d'effectuer de nombreuses prouesses sonores, le mixage multicanal s’avère fort efficace. Il fait preuve d'un dynamisme correct et d'une présence convaincante. Le déploiement du champ sonore se limite évidemment aux canaux avant, les enceintes arrière étant utilisées à des fins d’ambiance uniquement. Les dialogues, élément prédominant de ce mixage, sont donc constamment et parfaitement audibles, laissant ainsi peu de place aux effets d’ambiophonie. La trame sonore, composée de sublimes morceaux de musique classique, s’intègre parfaitement et subtilement au mixage. L’utilisation des basses est judicieuse lorsque celles-ci sont utilisées, c’est-à-dire très peu souvent et l’usage des extrêmes graves (canal .1 LFE) est absolument négligeable. À défaut d’épater et d’impressionner, cette bande son se contente de servir son film convenablement, ce qui est suffisant pour la qualifier d’efficace.

Des sous-titres anglais sont disponibles.


Suppléments/menus







Conclusion
Versant souvent dans un humour mysogyne, le film de Bertrand Blier reste néanmoins une comédie romantique légère, agréable à regarder, empreint d'une certaine poésie et qui met surtout en valeur les courbes de la sublime Monica Bellucci.

Comme bien d'autres productions européennes chez Séville, le transfert vidéo souffre des inévitables défauts d'un transfert NTSC obtenu en PAL, ce qui est toujours dommage à constater. De plus, on offre absolument aucun supplément alors que l'édition en Zone 2 offre un documentaire ainsi qu'un « making of ». Par contre, très peu à reprocher au mixage sonore qui, à défaut d'être extravageant, se contente de servir son film de façon efficace. Vaut mieux donc, une location d'abord, si vous n'avez jamais vu le film.