Film Noir Collection, The (Volume 3) (Border Incident / His Kind of Woman / Lady in the Lake / On Dangerous Ground / Racket, The / Bringing Darkness Into Light)

Critique
Synopsis/présentation
Ce troisième coffret de la Film Noir Classic Collection de la Warner ressort donc des coffres de la compagnie des « petits » films un peu oubliés qui valent tous largement la peine que lon sy penche dessus.
Border Incident dAnthony Mann (1949) nous propose de suivre une enquête policière sur lexploitation des travailleurs mexicains aux Etats-Unis. Le film savère peu passionnant du point de vue de lenquête elle même et tombe parfois dans des clichés grossiers mais la mise en scène fulgurante de Mann associée à une apreté et une violence sèche surprenantes en font une uvre à visionner impérativement (à noter que le commentaire audio apporte beaucoup pour une meilleure appréhension du film).
His kind of woman de John Farrow (1951) est une oeuvre trés curieuse mélange déléments typiques du Film Noir, dambiance éminement étrange dans sa première partie et dune seconde partie beaucoup plus loufoque. Les dialogues brillants et la mise en scène souvent inspirée (bien quun peu statique), le flegme parfait de Mitchum, labatage comique de Vincent Price, la beauté sensuelle de Jane Russell ou la violence vicieuse de Raymond Burr en font une uvre certes curieuse et inégale mais à nouveau totalement digne dintérêt.
Lady in the lake de Robert Montgomery (1946) est un film phagocité par lexercice de style visuel quil représente et ce malgré dautres qualités. Montgomery décida de filmer intégralement en caméra subjective du point de vue de Philip Marlowe et se ce choix savère en partie pertinent, il limite grandement la liberté stylistique. Lintrigue tordue à souhait est bien relayé par des acteurs convaincants font que lon passe un excellent moment de spectateur.
On dangerous ground de Nicholas Ray (1952) est, malgré certaines incohérences et un remontage qui à modifié la vision originale du cinéaste, le meilleur film du lot. Robert Ryan y compose un policier hard boiled à la limité du psychotique résolument passionnant. Son changement dattitude lorsquil rencontrera le personnage excellemment interprêté par Ida Lupino est des plus surprenants. Voici encore une uvre en deux parties bien différentes qui bénéficie dune mise en scéne toute en finesse et subtilité ainsi que du regard humain et chaleureux de ce grand cinéaste que fut Nicholas Ray. A noter une musique superbe de Bernard Herman qui bénéficie grandement au film. Un film remarquable qui fait regretter quune fois de plus ses producteurs aient voulus le modifier contre lavis général, tant le résultat altéré est déjà fascinant.
The racket de John Cromwell (1951) est à nouveau une oeuvre qui intéresse beaucoup plus par son style visuel prenant (et si typique du Film Noir) que par le fond ou logique des enchainements de son scénario. Si Mitchum y fait son numéro habituel, force est de reconnaître que son style est bien plus adapté à celui du « privé » qua celui du policier intègre. De même Robert Ryan est plus dune froid vraiment glaçant mais sa prestation semble souvent outrée, non pas du fait de son jeu mais lutilisation qui en est faite. Cromwell est par contre un metteur en scène doué dun sens de lespace et de la dynamique et une fois de plus les déboires rencontrés en post production font que cette uvre aurait sans doute été beaucoup plus cohérente dans son montage original. Malgré ses défauts, The racket est une série B menée à tambour battant qui remplit parfaitement son office de divertissement.
Image
Limage est proposée sur chacun des films ainsi que sur le documentaire au format 1.33 :1 daprès des transferts 4:3.
La définition générale varie de très bonne (Border Incident dans son ensemble) à passable (On dangerous ground ou His kind of woman). Les interpositifs sont dans lensemble assez sales montrant de façon quasi constantes des points, traits et poussiéres. Cela peut certes savérer gênant pour des spectateurs habitués aux transferts récents immaculés mais nous devons avouer que dans le cas de film noirs méconnus à petits budgets, nous navons jamais ressenti de gêne assez importante pour nous distraire.
Le grain est dans lensemble assez limité (malgré des scènes très granuleuses sur chacun des disques) et offre souvent un rendu cinéma appréciable.
Les contrastes sont dans lensemble correctement géré (excellents sur Border Incident, très moyens sur His kind of woman ou On dangerous ground) même si ils évitent les brillances et sont fluctuant dans tous les cas.
Les scénes sombres sont dans lensemble bien rendues grace à des noirs généralement profonds mais manquant parfois de pureté sur certains disques. Le film Noir portant bien son nom, il était primordial que ces films soient bien traités sur ce plan et malgré des défauts évidents, le résultat global sur les cinq films est satisfaisant.
Heureusement, léchelle des gris est elle aussi généralement de qualité et permet de mettre en valeur les photographies souvent complexes et primordiales de ce genre.
La partie numérique de chaque disque est globalement très satisfaisante même sur certaines scènes les plus sombres des défauts de compression sont éventuellement visibles ainsi que certaines traces de fourmillements (principalement sur His kind of woman ou On dangerous ground).
Nous ne pouvons que vigoureusement exprimer de gros regrets concernant labsence évidente de restauration complête des divers transferts proposés qui empêche clairement ces uvres dêtres présentées avec une qualité optimale surtout lorsque le coffret clame l'inverse. Cependant une fois cela précisé, chaque disque est largement visionnable et appréciable en dépit des divers mentionnés et même les disques les moins performants offrent un niveau de qualité minimal (surtout étant donné leur rareté).
Donc Warner peut faire beaucoup mieux comme les deux précédents coffrets lon prouvé mais nous ne pouvons en même temps quinciter cette compagnie à continuer à nous offrir des raretés du genre dans dexcellent coffrets comme celui-ci.
Son
La seule bande-son disponible pour chacun des films ainsi que le documentaire est offerte en Français (Dolby 1.0 mono).
Les dynamiques offertes sont dans lensemble tout à fait correctes surtout si lon prend en considération lage des uvres ainsi que leur petits budgets.
Leur présence et spatialisation sont également plus quhonnêtes pour leur age tout en étant limité par le format monophonique.
La musique est dans lensemble bien rendue malgré des limitations évidentes dans le haut et la bas du spectre. Elles sont par ailleurs toujours impeccablement intégrée aux reste des bandes-sons.
Les dialogues (élément primordial dans le cadre dune bande son monophonique) sont en permanence parfaitement intelligibles et si des traces de parasite ou distortions sont logiquement présentes, elles ne deviennent gênantes que lorsque le volume est poussé largement au dela du raisonnable.
Le souci générale de toutes ces bandes-sons est leur niveau de sortie général assez faible qui selon la qualité de votre diffuseur audio vous obligera à un niveau sonore assez élevé afin de bonne compréhension.
Seul Lady in the lake offre un doublage monophonique en français qui savère totalement étouffé, mal traduit et donc totalement dispensable.
Les sous-titres sont par ailleur disponibles pour chaque film en Anglais, Français et Espagnol.
Suppléments/menus
Un commentaire audio est disponible pour chaque film et un excellent documentaire sur le film noir, ainsi quune collection de courts métrages sont disponibles sur un DVD séparé.
Tous les commentaires audio sont de bonne voire dexcellente qualité et offrent au final une quantité dinformation assez incroyable distillée de façon très agréable et aisément assimilable par de vrais professionnels. Nous recommandons leur écoute sur chaque film qui permet dans chaque cas de mieux comprendre les éventuels « défauts » ou curieuses options de luvre ainsi que dapprécier les qualités intrinsèques de ces films par leur mise en avant intelligente.
Le commentaire de Dana Polan sur Border Incident est à ce titre remarquable en tous points et met en avant la complexité et laspect très signifiant de la sublime mise en scène dAnthony Mann tout en soulignant les conventions et faiblesses liées au genre, nous permettant ainsi de vraiment avoir apprécié ce film à postériori alors que notre premier visionnage sétait avéré très décevant.
Des bandes-annonces ne sont offertes que sur les disques de Border incident, Lady in the lake et On dangerous ground.
Sur un sixième disque est donc offert le documentaire intitulé « Film Noir : Bringing darkness to light » (1h 07mins) qui savère la piéce de resistance de cette section. Composé dun assemblage intelligent dinterventions de divers artistes passionnés par le genre (Sydney Pollack, James Ellroy, Christopher Nolan, Frank Miller, Christopher Mc Quarrie, Brian Helgeland) et des extraits de films, cet ensemble tente sans succés évident mais de façon passionnante et enrichissante pour le spectateur de définir le Film Noir. Il paraît donc vraiment impossible de mettre en mot ce qui définit ce genre qui savère ne pas en être un, mais semble plutôt être une qualité. Force est de reconnaître que beaucoup dintervenants se contredisent ce qui ne fait que renforcer lintérêt des Films Noir en mettant en avant ce qui nous apparaît comme leur qualité la plus évidente, lambiguité et leur caractère insaisissable (même si de nombreux éléments listés dans ce documentaire savèrent tout à fait caractèristiques et reconnaissables). Voilà donc un documentaire qui met en avant tout la complexité et lintérêt de ce type de cinéma et donc le seul reproche que nous pourrions lui faire est de navoir pioché que dans lexcellent catalogue de la Warner, passant ainsi sous silence de très nombreux chefs duvre du genre qui aurait pu illuster à la perfection de nombreux points discutés.
Son également offerts sur le même disque une série de cinq courts métrages ("Women in Hiding," "You the People," Forbidden Passage," "A Gun in His Hand," et "The Luckiest Guy in the World") intitulés « Crime does not pay » (1h 43 mins). Chacun revient de façon intéressante sur un thème propre au Film noir et si leur aspect visuel est peu interessant leurs implications morales les rendent tout à fait dignes dun visionnage.
A noter une belle iconographie générale et la présence de boitiers « slim » dont la présence et pour une fois tout à fait justifiée.
Voici donc un ensemble de qualité qui évite souligne aussi bien les défauts que les qualités des uvres traités et propose qui plus est une tentative de définition du genre des plus passionnantes. Nous remercions donc la warner davoir donc aussi bien traités leur classiques du genre.
Conclusion
Un coffret aux qualités audio et vidéo certes perfectibles mais qui remplissent néanmoins correctement leur office.
Les films proposés sont ne sont clairement pas les plus grands chefs duvre du genre mais offrent tous de nombreux éléments qui les rendent tous passionnants et dignes dintérêt. Comme il est mis en avant dans le documentaire, le Film noir nest pas à proprement parler un genre en soi mais un genre duvres typiquement américain qui par ses questionnements incessants, son ambiguité et son apreté générale est en permanence digne dintérêt.
Ce troisième coffret de la Film Noir Classic Collection de la Warner ressort donc des coffres de la compagnie des « petits » films un peu oubliés qui valent tous largement la peine que lon sy penche dessus.
Border Incident dAnthony Mann (1949) nous propose de suivre une enquête policière sur lexploitation des travailleurs mexicains aux Etats-Unis. Le film savère peu passionnant du point de vue de lenquête elle même et tombe parfois dans des clichés grossiers mais la mise en scène fulgurante de Mann associée à une apreté et une violence sèche surprenantes en font une uvre à visionner impérativement (à noter que le commentaire audio apporte beaucoup pour une meilleure appréhension du film).
His kind of woman de John Farrow (1951) est une oeuvre trés curieuse mélange déléments typiques du Film Noir, dambiance éminement étrange dans sa première partie et dune seconde partie beaucoup plus loufoque. Les dialogues brillants et la mise en scène souvent inspirée (bien quun peu statique), le flegme parfait de Mitchum, labatage comique de Vincent Price, la beauté sensuelle de Jane Russell ou la violence vicieuse de Raymond Burr en font une uvre certes curieuse et inégale mais à nouveau totalement digne dintérêt.
Lady in the lake de Robert Montgomery (1946) est un film phagocité par lexercice de style visuel quil représente et ce malgré dautres qualités. Montgomery décida de filmer intégralement en caméra subjective du point de vue de Philip Marlowe et se ce choix savère en partie pertinent, il limite grandement la liberté stylistique. Lintrigue tordue à souhait est bien relayé par des acteurs convaincants font que lon passe un excellent moment de spectateur.
On dangerous ground de Nicholas Ray (1952) est, malgré certaines incohérences et un remontage qui à modifié la vision originale du cinéaste, le meilleur film du lot. Robert Ryan y compose un policier hard boiled à la limité du psychotique résolument passionnant. Son changement dattitude lorsquil rencontrera le personnage excellemment interprêté par Ida Lupino est des plus surprenants. Voici encore une uvre en deux parties bien différentes qui bénéficie dune mise en scéne toute en finesse et subtilité ainsi que du regard humain et chaleureux de ce grand cinéaste que fut Nicholas Ray. A noter une musique superbe de Bernard Herman qui bénéficie grandement au film. Un film remarquable qui fait regretter quune fois de plus ses producteurs aient voulus le modifier contre lavis général, tant le résultat altéré est déjà fascinant.
The racket de John Cromwell (1951) est à nouveau une oeuvre qui intéresse beaucoup plus par son style visuel prenant (et si typique du Film Noir) que par le fond ou logique des enchainements de son scénario. Si Mitchum y fait son numéro habituel, force est de reconnaître que son style est bien plus adapté à celui du « privé » qua celui du policier intègre. De même Robert Ryan est plus dune froid vraiment glaçant mais sa prestation semble souvent outrée, non pas du fait de son jeu mais lutilisation qui en est faite. Cromwell est par contre un metteur en scène doué dun sens de lespace et de la dynamique et une fois de plus les déboires rencontrés en post production font que cette uvre aurait sans doute été beaucoup plus cohérente dans son montage original. Malgré ses défauts, The racket est une série B menée à tambour battant qui remplit parfaitement son office de divertissement.
Image
Limage est proposée sur chacun des films ainsi que sur le documentaire au format 1.33 :1 daprès des transferts 4:3.
La définition générale varie de très bonne (Border Incident dans son ensemble) à passable (On dangerous ground ou His kind of woman). Les interpositifs sont dans lensemble assez sales montrant de façon quasi constantes des points, traits et poussiéres. Cela peut certes savérer gênant pour des spectateurs habitués aux transferts récents immaculés mais nous devons avouer que dans le cas de film noirs méconnus à petits budgets, nous navons jamais ressenti de gêne assez importante pour nous distraire.
Le grain est dans lensemble assez limité (malgré des scènes très granuleuses sur chacun des disques) et offre souvent un rendu cinéma appréciable.
Les contrastes sont dans lensemble correctement géré (excellents sur Border Incident, très moyens sur His kind of woman ou On dangerous ground) même si ils évitent les brillances et sont fluctuant dans tous les cas.
Les scénes sombres sont dans lensemble bien rendues grace à des noirs généralement profonds mais manquant parfois de pureté sur certains disques. Le film Noir portant bien son nom, il était primordial que ces films soient bien traités sur ce plan et malgré des défauts évidents, le résultat global sur les cinq films est satisfaisant.
Heureusement, léchelle des gris est elle aussi généralement de qualité et permet de mettre en valeur les photographies souvent complexes et primordiales de ce genre.
La partie numérique de chaque disque est globalement très satisfaisante même sur certaines scènes les plus sombres des défauts de compression sont éventuellement visibles ainsi que certaines traces de fourmillements (principalement sur His kind of woman ou On dangerous ground).
Nous ne pouvons que vigoureusement exprimer de gros regrets concernant labsence évidente de restauration complête des divers transferts proposés qui empêche clairement ces uvres dêtres présentées avec une qualité optimale surtout lorsque le coffret clame l'inverse. Cependant une fois cela précisé, chaque disque est largement visionnable et appréciable en dépit des divers mentionnés et même les disques les moins performants offrent un niveau de qualité minimal (surtout étant donné leur rareté).
Donc Warner peut faire beaucoup mieux comme les deux précédents coffrets lon prouvé mais nous ne pouvons en même temps quinciter cette compagnie à continuer à nous offrir des raretés du genre dans dexcellent coffrets comme celui-ci.
Son
La seule bande-son disponible pour chacun des films ainsi que le documentaire est offerte en Français (Dolby 1.0 mono).
Les dynamiques offertes sont dans lensemble tout à fait correctes surtout si lon prend en considération lage des uvres ainsi que leur petits budgets.
Leur présence et spatialisation sont également plus quhonnêtes pour leur age tout en étant limité par le format monophonique.
La musique est dans lensemble bien rendue malgré des limitations évidentes dans le haut et la bas du spectre. Elles sont par ailleurs toujours impeccablement intégrée aux reste des bandes-sons.
Les dialogues (élément primordial dans le cadre dune bande son monophonique) sont en permanence parfaitement intelligibles et si des traces de parasite ou distortions sont logiquement présentes, elles ne deviennent gênantes que lorsque le volume est poussé largement au dela du raisonnable.
Le souci générale de toutes ces bandes-sons est leur niveau de sortie général assez faible qui selon la qualité de votre diffuseur audio vous obligera à un niveau sonore assez élevé afin de bonne compréhension.
Seul Lady in the lake offre un doublage monophonique en français qui savère totalement étouffé, mal traduit et donc totalement dispensable.
Les sous-titres sont par ailleur disponibles pour chaque film en Anglais, Français et Espagnol.
Suppléments/menus
Un commentaire audio est disponible pour chaque film et un excellent documentaire sur le film noir, ainsi quune collection de courts métrages sont disponibles sur un DVD séparé.
Tous les commentaires audio sont de bonne voire dexcellente qualité et offrent au final une quantité dinformation assez incroyable distillée de façon très agréable et aisément assimilable par de vrais professionnels. Nous recommandons leur écoute sur chaque film qui permet dans chaque cas de mieux comprendre les éventuels « défauts » ou curieuses options de luvre ainsi que dapprécier les qualités intrinsèques de ces films par leur mise en avant intelligente.
Le commentaire de Dana Polan sur Border Incident est à ce titre remarquable en tous points et met en avant la complexité et laspect très signifiant de la sublime mise en scène dAnthony Mann tout en soulignant les conventions et faiblesses liées au genre, nous permettant ainsi de vraiment avoir apprécié ce film à postériori alors que notre premier visionnage sétait avéré très décevant.
Des bandes-annonces ne sont offertes que sur les disques de Border incident, Lady in the lake et On dangerous ground.
Sur un sixième disque est donc offert le documentaire intitulé « Film Noir : Bringing darkness to light » (1h 07mins) qui savère la piéce de resistance de cette section. Composé dun assemblage intelligent dinterventions de divers artistes passionnés par le genre (Sydney Pollack, James Ellroy, Christopher Nolan, Frank Miller, Christopher Mc Quarrie, Brian Helgeland) et des extraits de films, cet ensemble tente sans succés évident mais de façon passionnante et enrichissante pour le spectateur de définir le Film Noir. Il paraît donc vraiment impossible de mettre en mot ce qui définit ce genre qui savère ne pas en être un, mais semble plutôt être une qualité. Force est de reconnaître que beaucoup dintervenants se contredisent ce qui ne fait que renforcer lintérêt des Films Noir en mettant en avant ce qui nous apparaît comme leur qualité la plus évidente, lambiguité et leur caractère insaisissable (même si de nombreux éléments listés dans ce documentaire savèrent tout à fait caractèristiques et reconnaissables). Voilà donc un documentaire qui met en avant tout la complexité et lintérêt de ce type de cinéma et donc le seul reproche que nous pourrions lui faire est de navoir pioché que dans lexcellent catalogue de la Warner, passant ainsi sous silence de très nombreux chefs duvre du genre qui aurait pu illuster à la perfection de nombreux points discutés.
Son également offerts sur le même disque une série de cinq courts métrages ("Women in Hiding," "You the People," Forbidden Passage," "A Gun in His Hand," et "The Luckiest Guy in the World") intitulés « Crime does not pay » (1h 43 mins). Chacun revient de façon intéressante sur un thème propre au Film noir et si leur aspect visuel est peu interessant leurs implications morales les rendent tout à fait dignes dun visionnage.
A noter une belle iconographie générale et la présence de boitiers « slim » dont la présence et pour une fois tout à fait justifiée.
Voici donc un ensemble de qualité qui évite souligne aussi bien les défauts que les qualités des uvres traités et propose qui plus est une tentative de définition du genre des plus passionnantes. Nous remercions donc la warner davoir donc aussi bien traités leur classiques du genre.
Conclusion
Un coffret aux qualités audio et vidéo certes perfectibles mais qui remplissent néanmoins correctement leur office.
Les films proposés sont ne sont clairement pas les plus grands chefs duvre du genre mais offrent tous de nombreux éléments qui les rendent tous passionnants et dignes dintérêt. Comme il est mis en avant dans le documentaire, le Film noir nest pas à proprement parler un genre en soi mais un genre duvres typiquement américain qui par ses questionnements incessants, son ambiguité et son apreté générale est en permanence digne dintérêt.
Qualité vidéo:
3,2/5
Qualité audio:
3,8/5
Suppléments:
4,1/5
Rapport qualité/prix:
4,0/5
Note finale:
3,7/5
Auteur: Stefan Rousseau
Date de publication: 2007-01-05
Système utilisé pour cette critique: Projecteur Sharp XV Z9000, Lecteur de DVD Toshiba SD500, Recepteur Denon, Enceintes Triangle, Câbles Banbridge et Real Cable.
Date de publication: 2007-01-05
Système utilisé pour cette critique: Projecteur Sharp XV Z9000, Lecteur de DVD Toshiba SD500, Recepteur Denon, Enceintes Triangle, Câbles Banbridge et Real Cable.