Que Dieu bénisse l'Amérique

Critique
Synopsis/présentation
Le 11 septembre 2001, sept voisins vivant en banlieue de Montréal devront apprendre à se connaître davantage. Il y a d'abord Maurice Ménard (Gildor Roy) et son partenaire Sylvain Sigouin (Patrice Dussault) qui enquêtent sur la mort d'un troisième prédateur sexuel assassiné par « lÉventreur ». Puis, il y a Angela (Sylvie Léonard), la femme de Sylvain qui rêve d'une nouvelle vie. Il y a aussi Johanne (Marika Lhoumeau) qui est en manque d'amour, Richard (René-Daniel Dubois) qui semble malheureux avec son conjoint, Claude (Gaston Lepage) qui semble avoir plusieurs choses en commun avec l'assassin et finalement Pierre (Sylvain Marcel), prédateur sexuel fraîchement libéré de prison et interdit chez lui par sa femme. Pierre est-il la prochaine victime ? Est-ce que tous ces voisins ont raison de se suspecter les uns les autres ?
Image
Le film est offert au format dimage respectée de 1.78:1 daprès un transfert 16:9.
La définition générale de limage de ce film tourné en numérique est plus quacceptable, bien que quelques défauts soient visibles (légères impressions de flous dans les mouvements de caméra), la plupart des détails et des textures sont impeccablement rendus. Le rendu des couleurs est également bon, sans problèmes majeurs. Les couleurs demeurent donc constantes, saturées et ne souffrent daucun débordement. Aucun effet de surbrillance nest à noter, puisque, bien entendu, les contrastes sont bien gérés. Nous avons également droit à de superbes dégradés, donnant droit à niveau de détails satisfaisant dans les parties sombres, même si elles sont plutôt rares. Finalement, nous pouvons admirer des noirs purs et intenses.
Quant à la partie numérique, on notera de légers signes de compression (fourmillement), mais rien dassez important pour vraiment agacer.
Son
Deux bandes sons sont offertes ici. Lune au format Dolby Digital 5.1 et lautre au format Dolby 2.0 stéréo. Celle au format Dolby Digital 5.1 a bien entendu été celle employée pour cette critique.
Comme bien dautres mixages multicanaux, celui-ci est limité par son genre qui laisse peu de place aux effets dambiophonie. Pourtant, cela ne lempêche pas doffrir un dynamisme et une présence tout à fait acceptable. Le champ sonore se limite, bien sûr, aux canaux avant privilégiant ainsi les dialogues. Les enceintes arrière se veulent donc très discrètes, utilisées à des fins dambiance exclusivement. La trame sonore sintègre subtilement et parfaitement au reste du mixage alors que les dialogues réussissent à être parfaitement et constamment intelligibles. Lutilisation des basses est judicieuse, mais rares, ces dernières surtout sollicitées lors du dénouement alors que lemploi des extrêmes graves est complètement anecdotique. Tout cela permet ainsi dêtre bien ancrer dans latmosphère inquiétante du film.
Des sous-titres anglais sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Mêlant humour, suspense et drame, le dernier film du cinéaste québécois Robert Morin est à ne pas rater. Si on peut lui reprocher son approche un peu moralisatrice, on ne peut nier la richesse de ses personnages ainsi que le regard qu'il pose sur la vie en banlieue.
Une édition fort satisfaisante et qui rend suffisamment justice à son film pour justifier un achat. Même si on peut reprocher au réalisateur son choix artistique (betacam numérique), le transfert vidéo est très satisfaisant et le mixage sonore honnête. Par contre, on aurait apprécier davantage de suppléments qu'un simple documentaire malgré tout assez intéressant.
Le 11 septembre 2001, sept voisins vivant en banlieue de Montréal devront apprendre à se connaître davantage. Il y a d'abord Maurice Ménard (Gildor Roy) et son partenaire Sylvain Sigouin (Patrice Dussault) qui enquêtent sur la mort d'un troisième prédateur sexuel assassiné par « lÉventreur ». Puis, il y a Angela (Sylvie Léonard), la femme de Sylvain qui rêve d'une nouvelle vie. Il y a aussi Johanne (Marika Lhoumeau) qui est en manque d'amour, Richard (René-Daniel Dubois) qui semble malheureux avec son conjoint, Claude (Gaston Lepage) qui semble avoir plusieurs choses en commun avec l'assassin et finalement Pierre (Sylvain Marcel), prédateur sexuel fraîchement libéré de prison et interdit chez lui par sa femme. Pierre est-il la prochaine victime ? Est-ce que tous ces voisins ont raison de se suspecter les uns les autres ?
Image
Le film est offert au format dimage respectée de 1.78:1 daprès un transfert 16:9.
La définition générale de limage de ce film tourné en numérique est plus quacceptable, bien que quelques défauts soient visibles (légères impressions de flous dans les mouvements de caméra), la plupart des détails et des textures sont impeccablement rendus. Le rendu des couleurs est également bon, sans problèmes majeurs. Les couleurs demeurent donc constantes, saturées et ne souffrent daucun débordement. Aucun effet de surbrillance nest à noter, puisque, bien entendu, les contrastes sont bien gérés. Nous avons également droit à de superbes dégradés, donnant droit à niveau de détails satisfaisant dans les parties sombres, même si elles sont plutôt rares. Finalement, nous pouvons admirer des noirs purs et intenses.
Quant à la partie numérique, on notera de légers signes de compression (fourmillement), mais rien dassez important pour vraiment agacer.
Son
Deux bandes sons sont offertes ici. Lune au format Dolby Digital 5.1 et lautre au format Dolby 2.0 stéréo. Celle au format Dolby Digital 5.1 a bien entendu été celle employée pour cette critique.
Comme bien dautres mixages multicanaux, celui-ci est limité par son genre qui laisse peu de place aux effets dambiophonie. Pourtant, cela ne lempêche pas doffrir un dynamisme et une présence tout à fait acceptable. Le champ sonore se limite, bien sûr, aux canaux avant privilégiant ainsi les dialogues. Les enceintes arrière se veulent donc très discrètes, utilisées à des fins dambiance exclusivement. La trame sonore sintègre subtilement et parfaitement au reste du mixage alors que les dialogues réussissent à être parfaitement et constamment intelligibles. Lutilisation des basses est judicieuse, mais rares, ces dernières surtout sollicitées lors du dénouement alors que lemploi des extrêmes graves est complètement anecdotique. Tout cela permet ainsi dêtre bien ancrer dans latmosphère inquiétante du film.
Des sous-titres anglais sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Mêlant humour, suspense et drame, le dernier film du cinéaste québécois Robert Morin est à ne pas rater. Si on peut lui reprocher son approche un peu moralisatrice, on ne peut nier la richesse de ses personnages ainsi que le regard qu'il pose sur la vie en banlieue.
Une édition fort satisfaisante et qui rend suffisamment justice à son film pour justifier un achat. Même si on peut reprocher au réalisateur son choix artistique (betacam numérique), le transfert vidéo est très satisfaisant et le mixage sonore honnête. Par contre, on aurait apprécier davantage de suppléments qu'un simple documentaire malgré tout assez intéressant.
Qualité vidéo:
3,7/5
Qualité audio:
3,4/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,5/5
Note finale:
3,5/5
Auteur: Frédéric Bouchard
Date de publication: 2006-08-11
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Toshiba 27A43C, Récepteur JVC TH-A30
Date de publication: 2006-08-11
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Toshiba 27A43C, Récepteur JVC TH-A30