Earthquake

Critique
Synopsis/présentation
Fidèle à la tradition des films catastrophes des années soixante-dix, Earthquake nous présente une panoplie de personnages tout ce quil y a de plus ordinaire: Le policier au bon cur (George Kennedy), linspecteur en bâtiment (Charlton Heston), la jeune actrice en devenir (la Québécoise Geneviève Bujold), le cascadeur en manque de publicité (Richard Roundtree), le garçon dépicerie souffre-douleur (Marjoe Gortner), Mais quand une force de la nature les place dans une situation de vie ou de mort, les tentatives de secours et les actes héroïques remplacent les petits drames personnels. Avec linitiative de Stewart Graff (Heston), les équipes de secours tenteront de tirer les victimes des décombres des bâtisses et gratte-ciels. Cependant, une autre menace les guettent: Le tremblement de terre a affaiblit la structure dun barrage hydroélectrique situé en amont de la ville.
Ce qui est fascinant des films catastrophes de cette époque, cest que lhistoire na aucun besoin de respecter le «politiquement correct» et où les actes de bravoures sont rarement récompensés. En dautres mots, même si un personnage sauve des dizaines de personnes, il nest pas à labri dune mort rapide et futile.
Notez que le mixage offert ici consiste en la version cinéma dune durée de 123 minutes, malgré le fait quun montage allongé à 140 minutes ait été présenté sur différentes chaînes télévisées américaines.
Image
Le film est présenté au format dimage respectée de 2.35:1 daprès un transfert 16:9.
Après trente ans, il est normal de constater quelques parasites imputable à lâge de linterpositif. Heureusement, ceux-ci se limitent à quelques points blancs ça et là, rien de plus. La définition générale de limage est très bonne, mais loin dêtre à la hauteur des récentes productions. Ici, il est important de préciser que le rendu visuel varie fréquemment au cours du film, car de nombreuses séquences darchives sont utilisées. Les textures sont bien rendues et le niveau de détails demeure élevé, trahissant quelques effets spéciaux dépassés (miniatures, miroirs, ). Il est surprenant de voir lexcellente reproduction des couleurs. Celles-ci sont pleinement saturées et ne laissent pas entrevoir les traces de lâge. De plus, aucune sursaturation nest à déplorer. Le niveau de noirs semble légèrement trop bas, mais les contrastes sont bien gérés. Les dégradés bloquent parfois prématurément, menant à des noirs qui manquent de profondeur.
Numériquement, le plus gros problème consiste en un fréquent crénelage de certaines textures. Un miroitement est également visible par moments.
Le changement de couche survient après environ 65 minutes et 22 secondes.
Son
Deux bandes sonores anglophones sont disponibles (Dolby Digital 5.1 et Sensurround 3.1), en plus dun doublage espagnol (Dolby Digital 2.0). Pour un doublage francophone, on repassera.
Malheureusement, le mixage sonore trahit lâge du film de bien des façons. Malgré la tentative dun remixage, lenvironnement sonore se limite aux canaux avants, avec seulement quelques rares effets dambiance provenant des canaux arrières. Pour le reste, même la stéréophonie semble restreinte. Mais ce nest pas tout, car les dialogues aussi causent problèmes. Bien que lintelligibilité des dialogues nest jamais mise en doute, de nombreux sons darrière-plan sont audibles (grichement lors des dialogues, ). La trame sonore est bien intégrée au tout, ajoutant souvent du suspense à certaines scènes. Bien que la musique ait été composée par la légende quest John Williams, il ne sagit vraisemblablement pas de son oeuvre la plus mémorable. Pour les basses, celles-ci offrent une bonne présence, mais cest grâce aux extrêmes graves que le mixage brille en réalisme. Le canal .1 se fait ressentir à plusieurs reprises, principalement pour les effets sonores comme les nombreux tremblements de terre.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponible.
Suppléments/menus
Conclusion
Pourquoi ne pas avoir inclus le doublage en français ? Pourquoi ne pas avoir offert le montage télévisé allongé ? Pourquoi ny a-t-il strictement aucun supplément ? Ces trois questions peuvent se répondre si on regarde les autres sorties DVD et en salle dans la même période. Ainsi, on note quavec la sortie au cinéma de la reprise du film catastrophe The Poseidon Adventure (intitulé Poseidon), tous les studios mettent la main à la pâte pour capitaliser sur cette sortie en offrant de nouvelles éditions de leurs propres films catastrophes: The Towering Inferno, The Poseidon Adventure lui-même, Earthquake, Cependant, cette édition demeure tout de même de meilleure qualité que lédition précédente, produite par GoodTimes.
Fidèle à la tradition des films catastrophes des années soixante-dix, Earthquake nous présente une panoplie de personnages tout ce quil y a de plus ordinaire: Le policier au bon cur (George Kennedy), linspecteur en bâtiment (Charlton Heston), la jeune actrice en devenir (la Québécoise Geneviève Bujold), le cascadeur en manque de publicité (Richard Roundtree), le garçon dépicerie souffre-douleur (Marjoe Gortner), Mais quand une force de la nature les place dans une situation de vie ou de mort, les tentatives de secours et les actes héroïques remplacent les petits drames personnels. Avec linitiative de Stewart Graff (Heston), les équipes de secours tenteront de tirer les victimes des décombres des bâtisses et gratte-ciels. Cependant, une autre menace les guettent: Le tremblement de terre a affaiblit la structure dun barrage hydroélectrique situé en amont de la ville.
Ce qui est fascinant des films catastrophes de cette époque, cest que lhistoire na aucun besoin de respecter le «politiquement correct» et où les actes de bravoures sont rarement récompensés. En dautres mots, même si un personnage sauve des dizaines de personnes, il nest pas à labri dune mort rapide et futile.
Notez que le mixage offert ici consiste en la version cinéma dune durée de 123 minutes, malgré le fait quun montage allongé à 140 minutes ait été présenté sur différentes chaînes télévisées américaines.
Image
Le film est présenté au format dimage respectée de 2.35:1 daprès un transfert 16:9.
Après trente ans, il est normal de constater quelques parasites imputable à lâge de linterpositif. Heureusement, ceux-ci se limitent à quelques points blancs ça et là, rien de plus. La définition générale de limage est très bonne, mais loin dêtre à la hauteur des récentes productions. Ici, il est important de préciser que le rendu visuel varie fréquemment au cours du film, car de nombreuses séquences darchives sont utilisées. Les textures sont bien rendues et le niveau de détails demeure élevé, trahissant quelques effets spéciaux dépassés (miniatures, miroirs, ). Il est surprenant de voir lexcellente reproduction des couleurs. Celles-ci sont pleinement saturées et ne laissent pas entrevoir les traces de lâge. De plus, aucune sursaturation nest à déplorer. Le niveau de noirs semble légèrement trop bas, mais les contrastes sont bien gérés. Les dégradés bloquent parfois prématurément, menant à des noirs qui manquent de profondeur.
Numériquement, le plus gros problème consiste en un fréquent crénelage de certaines textures. Un miroitement est également visible par moments.
Le changement de couche survient après environ 65 minutes et 22 secondes.
Son
Deux bandes sonores anglophones sont disponibles (Dolby Digital 5.1 et Sensurround 3.1), en plus dun doublage espagnol (Dolby Digital 2.0). Pour un doublage francophone, on repassera.
Malheureusement, le mixage sonore trahit lâge du film de bien des façons. Malgré la tentative dun remixage, lenvironnement sonore se limite aux canaux avants, avec seulement quelques rares effets dambiance provenant des canaux arrières. Pour le reste, même la stéréophonie semble restreinte. Mais ce nest pas tout, car les dialogues aussi causent problèmes. Bien que lintelligibilité des dialogues nest jamais mise en doute, de nombreux sons darrière-plan sont audibles (grichement lors des dialogues, ). La trame sonore est bien intégrée au tout, ajoutant souvent du suspense à certaines scènes. Bien que la musique ait été composée par la légende quest John Williams, il ne sagit vraisemblablement pas de son oeuvre la plus mémorable. Pour les basses, celles-ci offrent une bonne présence, mais cest grâce aux extrêmes graves que le mixage brille en réalisme. Le canal .1 se fait ressentir à plusieurs reprises, principalement pour les effets sonores comme les nombreux tremblements de terre.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponible.
Suppléments/menus
Conclusion
Pourquoi ne pas avoir inclus le doublage en français ? Pourquoi ne pas avoir offert le montage télévisé allongé ? Pourquoi ny a-t-il strictement aucun supplément ? Ces trois questions peuvent se répondre si on regarde les autres sorties DVD et en salle dans la même période. Ainsi, on note quavec la sortie au cinéma de la reprise du film catastrophe The Poseidon Adventure (intitulé Poseidon), tous les studios mettent la main à la pâte pour capitaliser sur cette sortie en offrant de nouvelles éditions de leurs propres films catastrophes: The Towering Inferno, The Poseidon Adventure lui-même, Earthquake, Cependant, cette édition demeure tout de même de meilleure qualité que lédition précédente, produite par GoodTimes.
Qualité vidéo:
3,8/5
Qualité audio:
3,3/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,3/5
Note finale:
3,5/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2006-06-23
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2006-06-23
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700