Dukes of Hazzard (Unrated - Widescreen)

Critique
Synopsis/présentation
Depuis quelques années, Hollywood semble en réel manque dinspiration. Avec les interminables suites et les nombreuses reprises (remakes), une autre mode maintenant bien installée consiste demprunter le concept dune populaire émission de télévision des années soixante-dix ou quatre-vingt et den faire un long métrage. On peut prendre comme exemples Charlies Angels, S.W.A.T. ou Starsky & Hutch. La prochaine victime des bonzes dHollywood: The Dukes of Hazzard.
Cette version grand écran de «Shérif, fais-moi peur» nous ramène dans le comté de Hazzard, alors que les cousins Bo et Luke Duke tentent tant bien que mal de se mettre quelques dollars en poche. Mais leur petite routine est maintenant déréglée par larrivée dun pilote de course professionnel dans le village et il entend bien faire compétition aux Dukes lors de la course organisée dans les prochains jours. Ce qui intrigue particulièrement les deux cousins, ce sont les raisons qui poussent Boss Hogg à investir autant dans la course.
Notons au passage que le montage offert avec cette édition DVD diffère de la version présentée en salle dans le sens où elle présente plus de vulgarités, de nudité et de références aux drogues. À linstar de bien dautres éditions non censurées, il sagit évidemment plus dune technique de mise en marché que dun réel avertissement.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 2.35:1 daprès un transfert 16:9. Une édition offrant un transfert recadré (1.33:1) est également disponible.
L'interpositif est de tout premier ordre. Strictement aucun parasite nest visible. La définition générale de limage est dailleurs excellente, offrant un niveau de détails élevé. Les textures sont superbement reproduites, avec subtilitées. À première vue, tout semble indiquer que les couleurs ont volontairement été stylisées, versant dans des bruns et des rouges terreux. Ceci nempêche pas aux couleurs dêtre bien rendues et aux tons de peau de paraître naturels. Le niveau des noirs est correctement ajusté, alors que les contrastes ne posent pas de problème. Les dégradés sont fluides, menant à des noirs profonds et purs. Ceci permet de conserver un excellent niveau de détails dans les parties sombres.
Numériquement, cest pratiquement un sans faute. La seule petite ombre au tableau consiste en un léger halo causé par la suraccentuation des contours pour certains plans.
Son
Puisquil sagit dun montage allongé et que les scènes ajoutées nont pas été traduites, la seule bande-son consiste en la version originale anglaise au format Dolby Digital 5.1. Pour un doublage français, il vous faudra acheter lédition régulière (censurée). Aucune piste de commentaires audio nest disponible.
Avec la bande sonore dun film comme celui-ci, cest-à-dire qui mélangeant action et comédie, on espère toujours que les séquences daction offriront un mixage dynamique et immersif. Tel est le cas avec The Dukes of Hazzard. Lenvironnement sonore est pleinement développé, sans toutefois atteindre des sommets de raffinement. Il suffit découter la première poursuite en voiture pour remarquer lutilisation judicieuse des canaux dambiophonie et surtout des transitions canaux à canaux. À travers tout ce boucan, les dialogues demeurent nets et intelligibles, même sils ne sont pas la principale raison dêtre de ce film. Il va sen dire que le mixage se déploi essentiellement des canaux avants lors des moments plus calmes, négligeant parfois les effets d'ambiophonies. La trame sonore est intégrée sans grande nuance, mais avec toute la présence souhaitée. Les basses sont très actives et supportent bien le mixage. Les extrêmes graves se font ressentir avec force et puissance, surtout lors de certains effets sonores.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Avec The Dukes of Hazzard, Warner Bros. a tenté de rajeunir un classique de la télévision en y incluant des acteurs très populaires: Le masochiste de Jackass (Johnny Knoxville), Stiffler dAmerican Pie (Seann William Scott), la cruche à la poitrine généreuse (Jessica Simpson), le vieux playboy (Burt Reynolds) et le hippie cool (Willie Nelson). Mais toutes ces célébrités, et ce n'est pas peu dire, ne sont pas de taille face à la véritable vedette du film et de la série: La General Lee, un Dodge Charger 1969...
Rien à déplorer relativement à cette édition DVD, si ce nest labsence dun doublage français, total ou partiel, pour le montage non censuré. Limage, sans être de référence, se situe tout de même en haut des normes actuelles. Le mixage sonore est typique pour ce genre de production: Plein les oreilles pour laction, plus calme par moments. Les suppléments sont nombreux, mais à défaut dinformer vraiment, ils nen demeurent pas moins une source de divertissement.
Depuis quelques années, Hollywood semble en réel manque dinspiration. Avec les interminables suites et les nombreuses reprises (remakes), une autre mode maintenant bien installée consiste demprunter le concept dune populaire émission de télévision des années soixante-dix ou quatre-vingt et den faire un long métrage. On peut prendre comme exemples Charlies Angels, S.W.A.T. ou Starsky & Hutch. La prochaine victime des bonzes dHollywood: The Dukes of Hazzard.
Cette version grand écran de «Shérif, fais-moi peur» nous ramène dans le comté de Hazzard, alors que les cousins Bo et Luke Duke tentent tant bien que mal de se mettre quelques dollars en poche. Mais leur petite routine est maintenant déréglée par larrivée dun pilote de course professionnel dans le village et il entend bien faire compétition aux Dukes lors de la course organisée dans les prochains jours. Ce qui intrigue particulièrement les deux cousins, ce sont les raisons qui poussent Boss Hogg à investir autant dans la course.
Notons au passage que le montage offert avec cette édition DVD diffère de la version présentée en salle dans le sens où elle présente plus de vulgarités, de nudité et de références aux drogues. À linstar de bien dautres éditions non censurées, il sagit évidemment plus dune technique de mise en marché que dun réel avertissement.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 2.35:1 daprès un transfert 16:9. Une édition offrant un transfert recadré (1.33:1) est également disponible.
L'interpositif est de tout premier ordre. Strictement aucun parasite nest visible. La définition générale de limage est dailleurs excellente, offrant un niveau de détails élevé. Les textures sont superbement reproduites, avec subtilitées. À première vue, tout semble indiquer que les couleurs ont volontairement été stylisées, versant dans des bruns et des rouges terreux. Ceci nempêche pas aux couleurs dêtre bien rendues et aux tons de peau de paraître naturels. Le niveau des noirs est correctement ajusté, alors que les contrastes ne posent pas de problème. Les dégradés sont fluides, menant à des noirs profonds et purs. Ceci permet de conserver un excellent niveau de détails dans les parties sombres.
Numériquement, cest pratiquement un sans faute. La seule petite ombre au tableau consiste en un léger halo causé par la suraccentuation des contours pour certains plans.
Son
Puisquil sagit dun montage allongé et que les scènes ajoutées nont pas été traduites, la seule bande-son consiste en la version originale anglaise au format Dolby Digital 5.1. Pour un doublage français, il vous faudra acheter lédition régulière (censurée). Aucune piste de commentaires audio nest disponible.
Avec la bande sonore dun film comme celui-ci, cest-à-dire qui mélangeant action et comédie, on espère toujours que les séquences daction offriront un mixage dynamique et immersif. Tel est le cas avec The Dukes of Hazzard. Lenvironnement sonore est pleinement développé, sans toutefois atteindre des sommets de raffinement. Il suffit découter la première poursuite en voiture pour remarquer lutilisation judicieuse des canaux dambiophonie et surtout des transitions canaux à canaux. À travers tout ce boucan, les dialogues demeurent nets et intelligibles, même sils ne sont pas la principale raison dêtre de ce film. Il va sen dire que le mixage se déploi essentiellement des canaux avants lors des moments plus calmes, négligeant parfois les effets d'ambiophonies. La trame sonore est intégrée sans grande nuance, mais avec toute la présence souhaitée. Les basses sont très actives et supportent bien le mixage. Les extrêmes graves se font ressentir avec force et puissance, surtout lors de certains effets sonores.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Avec The Dukes of Hazzard, Warner Bros. a tenté de rajeunir un classique de la télévision en y incluant des acteurs très populaires: Le masochiste de Jackass (Johnny Knoxville), Stiffler dAmerican Pie (Seann William Scott), la cruche à la poitrine généreuse (Jessica Simpson), le vieux playboy (Burt Reynolds) et le hippie cool (Willie Nelson). Mais toutes ces célébrités, et ce n'est pas peu dire, ne sont pas de taille face à la véritable vedette du film et de la série: La General Lee, un Dodge Charger 1969...
Rien à déplorer relativement à cette édition DVD, si ce nest labsence dun doublage français, total ou partiel, pour le montage non censuré. Limage, sans être de référence, se situe tout de même en haut des normes actuelles. Le mixage sonore est typique pour ce genre de production: Plein les oreilles pour laction, plus calme par moments. Les suppléments sont nombreux, mais à défaut dinformer vraiment, ils nen demeurent pas moins une source de divertissement.
Qualité vidéo:
3,9/5
Qualité audio:
3,8/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,7/5
Note finale:
3,8/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2006-01-04
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2006-01-04
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700