American Pie Presents: Band Camp (Unrated)

Critique
Synopsis/présentation
Au fil des trois premiers films de la série American Pie, Nombre ont constaté larrogance et le manque de respect du personnage de Stifler, interprété par Seann William Scott. Pourtant, ce personnage a nul doute été le plus populaire et cest pour capitaliser sur ce personnage que Universal offre une suite particulièrement inutile à cette série: American Pie Presents Band Camp. Dans ce film, on retrouve non pas Steve Stifler lui-même, mais plutôt son jeune frère Matt (Tad Hilgenbrinck) qui, afin dobtenir ladmiration de son frère, fait des pieds et des mains pour lui ressembler. Ce comportement le met dans le pétrin à plusieurs reprises, ce qui amène comme ultime châtiment un séjour au camp musical. Là-bas, il découvre quagir en idiot nest pas vraiment à son avantage et quau lieu de vouloir suivre les traces de son frère, il devrait peut-être rester lui-même.
Lédition critiquée ici offre un montage non censuré, c'est-à-dire que quelques scènes de nudité sont ajoutées. Celle-ci est uniquement offerte au format dimage respecté. Pour le montage régulier, on offre une version panoramique et une recadrée.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85:1 daprès un transfert 16:9.
Bien que quelques parasites entachent limage, on peut dire que le matériel source utilisé nest pas trop mal en point. Évidemment, ceci est normal, considérant lâge du film. La définition générale est bonne, avec seulement quelques plans légèrement moins nets. Le niveau de détails demeure bon, alors que les textures sont correctement reproduites. La palette, riche et variée, est très bien rendue avec ce transfert. Le vert du gazon et le bleu du ciel sont intenses et ne débordent jamais. Aucune sursaturation nest notable. Le niveau des noirs est correctement ajusté, alors que les contrastes sont bien gérés. Les dégradés paraissent fluides et ne bloquent quà quelques rares reprises. Les noirs sont profonds et purs, sans effets fantômes.
Rien de bien problématique au niveau de la numérisation et de la compression de ce film. Malheureusement, on en peut échapper à un léger halo causé par la suraccentuation des contours, mais celui-ci est suffisamment mineur pour être négligé.
Son
Trois bandes sonores Dolby Digital 5.1 sont disponibles: Anglais, Français et Espagnol.
Cest sans grandes surprises que nous constatons ici un mixage peu dynamique et qui exploite à peine lenvironnement sonore. En fait, on ne sattendait à rien de plus provenant dune comédie. Les canaux d'ambiophonies reproduisent que quelques rares sons dambiance, aucun effet localisé nest audible. L'essentiel du mixage émane des canaux avant, et ce, avec une excellente stéréophonie. Les dialogues sont nets et parfaitement intelligibles. On aurait souhaité un déploiement plus actif de la trame sonore, pour la simple et bonne raison que la musique offerte avec ce film permet de voir (et entendre) de nombreux orchestres. Avec un son aussi riche, le mixage aurait grandement profité dune utilisation plus soutenue des possibilités du 5.1. Tel nest pas le cas ici. Les basses supportent correctement le mixage, sans plus. Les extrêmes graves (LFE, canal .1) sont présents, mais peu actifs.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Digne des pires suites directement sorties en DVD, Band Camp nous ramène deux personnages bien connus: Le Sherminator (Chris Owen) en tant que nouveau conseiller en orientation de lécole et le père de Jim (Eugene Levi) comme seule figure d'autorité du camp. Mais ceci nest pas suffisant pour donner un sens à ce film, qui se classe bien bas, entre American Psycho 2, Bring it On 2, The Skulls 2 et Cruel Intentions 2.
Techniquement, cest un produit dans les normes que Universal nous offre. Limage nest certainement pas de référence, mais demeure quand même bonne considérant qu'il s'agit d'une sortie directe DVD. Le mixage sonore est fonctionnel, voire même banal. Les suppléments sont nombreux, pour la plupart inutiles et ennuyeux.
Au fil des trois premiers films de la série American Pie, Nombre ont constaté larrogance et le manque de respect du personnage de Stifler, interprété par Seann William Scott. Pourtant, ce personnage a nul doute été le plus populaire et cest pour capitaliser sur ce personnage que Universal offre une suite particulièrement inutile à cette série: American Pie Presents Band Camp. Dans ce film, on retrouve non pas Steve Stifler lui-même, mais plutôt son jeune frère Matt (Tad Hilgenbrinck) qui, afin dobtenir ladmiration de son frère, fait des pieds et des mains pour lui ressembler. Ce comportement le met dans le pétrin à plusieurs reprises, ce qui amène comme ultime châtiment un séjour au camp musical. Là-bas, il découvre quagir en idiot nest pas vraiment à son avantage et quau lieu de vouloir suivre les traces de son frère, il devrait peut-être rester lui-même.
Lédition critiquée ici offre un montage non censuré, c'est-à-dire que quelques scènes de nudité sont ajoutées. Celle-ci est uniquement offerte au format dimage respecté. Pour le montage régulier, on offre une version panoramique et une recadrée.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85:1 daprès un transfert 16:9.
Bien que quelques parasites entachent limage, on peut dire que le matériel source utilisé nest pas trop mal en point. Évidemment, ceci est normal, considérant lâge du film. La définition générale est bonne, avec seulement quelques plans légèrement moins nets. Le niveau de détails demeure bon, alors que les textures sont correctement reproduites. La palette, riche et variée, est très bien rendue avec ce transfert. Le vert du gazon et le bleu du ciel sont intenses et ne débordent jamais. Aucune sursaturation nest notable. Le niveau des noirs est correctement ajusté, alors que les contrastes sont bien gérés. Les dégradés paraissent fluides et ne bloquent quà quelques rares reprises. Les noirs sont profonds et purs, sans effets fantômes.
Rien de bien problématique au niveau de la numérisation et de la compression de ce film. Malheureusement, on en peut échapper à un léger halo causé par la suraccentuation des contours, mais celui-ci est suffisamment mineur pour être négligé.
Son
Trois bandes sonores Dolby Digital 5.1 sont disponibles: Anglais, Français et Espagnol.
Cest sans grandes surprises que nous constatons ici un mixage peu dynamique et qui exploite à peine lenvironnement sonore. En fait, on ne sattendait à rien de plus provenant dune comédie. Les canaux d'ambiophonies reproduisent que quelques rares sons dambiance, aucun effet localisé nest audible. L'essentiel du mixage émane des canaux avant, et ce, avec une excellente stéréophonie. Les dialogues sont nets et parfaitement intelligibles. On aurait souhaité un déploiement plus actif de la trame sonore, pour la simple et bonne raison que la musique offerte avec ce film permet de voir (et entendre) de nombreux orchestres. Avec un son aussi riche, le mixage aurait grandement profité dune utilisation plus soutenue des possibilités du 5.1. Tel nest pas le cas ici. Les basses supportent correctement le mixage, sans plus. Les extrêmes graves (LFE, canal .1) sont présents, mais peu actifs.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Digne des pires suites directement sorties en DVD, Band Camp nous ramène deux personnages bien connus: Le Sherminator (Chris Owen) en tant que nouveau conseiller en orientation de lécole et le père de Jim (Eugene Levi) comme seule figure d'autorité du camp. Mais ceci nest pas suffisant pour donner un sens à ce film, qui se classe bien bas, entre American Psycho 2, Bring it On 2, The Skulls 2 et Cruel Intentions 2.
Techniquement, cest un produit dans les normes que Universal nous offre. Limage nest certainement pas de référence, mais demeure quand même bonne considérant qu'il s'agit d'une sortie directe DVD. Le mixage sonore est fonctionnel, voire même banal. Les suppléments sont nombreux, pour la plupart inutiles et ennuyeux.
Qualité vidéo:
3,6/5
Qualité audio:
3,1/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,4/5
Note finale:
3,6/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2006-02-17
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2006-02-17
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700