ER (Season 4)

Critique
Synopsis/présentation
La quatrième saison de la toujours très populaire série ER se distingue des autres saisons principalement grâce à son premier épisode : Ambush. Le tandem George Clooney et Anthony Edwards, les deux comédiens principaux de la série, ont lancé un défi aux producteurs de la série, soit de tourner un épisode en direct. Un exercice qui sest rarement vu depuis les beaux jours des émissions en direct, il y a de ça déjà quelques décennies. Or, contre toute attente, les producteurs ont accepté de relever le défi, et le résultat est un tour de force de mise en scène. Dun simple point de vue narratif, cet épisode est peut-être loin de représenter ce que la série a fait de mieux, mais techniquement, la réalisation impressionne. Malgré la contrainte du direct (et donc sans le luxe du montage, des plans de coupe, des effets spéciaux gérés par la post-production), lépisode est mené tambour battant. Les auteurs ont fait preuve dune ingéniosité débordante pour arriver à leur fin, et le résultat est encore aujourdhui des plus fascinant.
En fait, cet épisode semble avoir donné le coup denvois à une série dautres qui enfin se sont permis de sortir du moule assez hermétique dans lequel évoluait ER depuis les trois premières années. À sa quatrième saison, la série sest enfin permise dexplorer dautres avenues, y allant même dépisodes qui se déroulaient dans leur totalité à lextérieur des murs de lhôpital. Pour cette raison, cette quatrième saison en est une charnière, et incidemment lune des meilleures.
Image
Rappelons pour les non-initiés que de 1994 à 2000, la série fut télédiffusée dans un format plein cadre de 1.33:1. Pourtant, depuis sa toute première saison, la série fut tournée en fonction dun format de 1.78:1. Cette quatrième saison, diffusée en 1997-1998, malgré que télédiffusée en format plein cadre, nous est donc offerte dans le format de 1.78:1 (daprès un transfert 16:9), un format qui respecte les intentions des artisans de la série.
Ce transfert est pratiquement identique à ceux offerts pour les trois précédentes saisons, soit une bonne nouvelle considérant la qualité de ceux-ci. Dans lensemble, la définition de limage est de très bon niveau, surpassant aisément la qualité de la télédiffusion originale (aujourdhui, ER est diffusée en HD pour ceux qui reçoivent le signal le résultat est par ailleurs superbe ) Les détails et textures sont en général dune précision tout à fait honorable qui exploite presque toutes les subtilités du 35mm sur lequel est filmé la série. Limage souffre à loccasion seulement dun subtil manque de précision dans les arrières plans, un défaut très léger qui affecte sans trop de gravité la netteté de limage.
Le rendu des couleurs est honorable. Le spectre chromatique est bien restitué, par contre la saturation aurait bénéficié dune légère accentuation. Telles quelles, les couleurs sont à loccasion un peu ternes. Dun épisode à lautre, la conformité de létalonnage est parfaitement au point. Les teintes de peau ont une apparence naturelle en tout temps. Un défaut qui semble récurent dune saison à lautre de cette série, le niveau des noirs a été calibré légèrement au-dessus des 7.5 IRE, ce qui confère une apparence un peu molle aux contrastes ainsi quaux noirs. Heureusement, ces derniers sont exempts de toute trace de fourmillement. Les parties denses, de leur côté, présentent des dégradés subtils et précis.
Le matériel source employé pour le transfert était dans un état des plus appréciable, beaucoup mieux du moins que ce que la plupart des série télévisées nous proposent. Les anomalies sont mineures et sporadiques. La partie numérique est sans faille et ne trahie aucun défaut de compression.
Son
Seul un mixage anglais Dolby 2.0 Stéréo nous est une fois de plus offert. Aucun re-mixage ni de doublage français nest offert, ce qui est plutôt dommage, surtout en ce qui concerne un re-mixage. La Warner se décidera-t-elle a rectifier le tir éventuellement ? ER est certes lune de ses séries les plus populaire, et Dieu sait quun re-mixage serait un atout pour cette série qui le mérite vraiment. Des sous-titres français, anglais, et espagnols sont disponibles.
Si lon regrette labsence dun mixage multi-canal, il faut bien admettre que la qualité de cette bande-son est franchement impressionnante considérant les limites de la stéréophonie. Le montage et le mixage sonore démontrent une grande maîtrise. La dynamique est tout au plus correcte, mais le mixage démontre une présence et une profondeur de tout premier ordre. Le champ-sonore se déploie évidemment depuis les enceintes avants uniquement, mais il a le mérite de tirer le maximum de celles-ci. Grâce à un positionnement précis et une intégration minutieuse des éléments sonores, la spatialité savère crédible et vigoureuse. Les transitions stéréophoniques sont fluides et tout à fait réussies. La trame-sonore ne manque pas de profondeur et la subtilité ainsi que la précision de son intégration sont toutes à son honneur. Les basses sont un peu trop molles à notre goût et auraient sans aucun doute gagné à être plus mordantes. Il sagit de la principale lacune de ce mixage. Les dialogues sont toujours naturels et intelligibles, une qualité essentielle considérant la complexité du jargon médical.
Suppléments/menus
Conclusion
Les saisons se suivent et se ressemblent Ce coffret réunissant les épisodes de la quatrième saison de ER est très similaire aux trois précédents. Il ny a aucune surprise, ni aucune déception, si ce nest labsence encore une fois dun re-mixage multi-canal. Le mixage est toujours aussi satisfaisant, et les suppléments sont plutôt variés et même très intéressants, en particulier les documentaires traitant de lépisode tourné en direct. Si vous détenez déjà les trois premières saison de la série, pourquoi vous arrêter maintenant ? Après tout, cette quatrième saison a beaucoup de bons moments à offrir
La quatrième saison de la toujours très populaire série ER se distingue des autres saisons principalement grâce à son premier épisode : Ambush. Le tandem George Clooney et Anthony Edwards, les deux comédiens principaux de la série, ont lancé un défi aux producteurs de la série, soit de tourner un épisode en direct. Un exercice qui sest rarement vu depuis les beaux jours des émissions en direct, il y a de ça déjà quelques décennies. Or, contre toute attente, les producteurs ont accepté de relever le défi, et le résultat est un tour de force de mise en scène. Dun simple point de vue narratif, cet épisode est peut-être loin de représenter ce que la série a fait de mieux, mais techniquement, la réalisation impressionne. Malgré la contrainte du direct (et donc sans le luxe du montage, des plans de coupe, des effets spéciaux gérés par la post-production), lépisode est mené tambour battant. Les auteurs ont fait preuve dune ingéniosité débordante pour arriver à leur fin, et le résultat est encore aujourdhui des plus fascinant.
En fait, cet épisode semble avoir donné le coup denvois à une série dautres qui enfin se sont permis de sortir du moule assez hermétique dans lequel évoluait ER depuis les trois premières années. À sa quatrième saison, la série sest enfin permise dexplorer dautres avenues, y allant même dépisodes qui se déroulaient dans leur totalité à lextérieur des murs de lhôpital. Pour cette raison, cette quatrième saison en est une charnière, et incidemment lune des meilleures.
Image
Rappelons pour les non-initiés que de 1994 à 2000, la série fut télédiffusée dans un format plein cadre de 1.33:1. Pourtant, depuis sa toute première saison, la série fut tournée en fonction dun format de 1.78:1. Cette quatrième saison, diffusée en 1997-1998, malgré que télédiffusée en format plein cadre, nous est donc offerte dans le format de 1.78:1 (daprès un transfert 16:9), un format qui respecte les intentions des artisans de la série.
Ce transfert est pratiquement identique à ceux offerts pour les trois précédentes saisons, soit une bonne nouvelle considérant la qualité de ceux-ci. Dans lensemble, la définition de limage est de très bon niveau, surpassant aisément la qualité de la télédiffusion originale (aujourdhui, ER est diffusée en HD pour ceux qui reçoivent le signal le résultat est par ailleurs superbe ) Les détails et textures sont en général dune précision tout à fait honorable qui exploite presque toutes les subtilités du 35mm sur lequel est filmé la série. Limage souffre à loccasion seulement dun subtil manque de précision dans les arrières plans, un défaut très léger qui affecte sans trop de gravité la netteté de limage.
Le rendu des couleurs est honorable. Le spectre chromatique est bien restitué, par contre la saturation aurait bénéficié dune légère accentuation. Telles quelles, les couleurs sont à loccasion un peu ternes. Dun épisode à lautre, la conformité de létalonnage est parfaitement au point. Les teintes de peau ont une apparence naturelle en tout temps. Un défaut qui semble récurent dune saison à lautre de cette série, le niveau des noirs a été calibré légèrement au-dessus des 7.5 IRE, ce qui confère une apparence un peu molle aux contrastes ainsi quaux noirs. Heureusement, ces derniers sont exempts de toute trace de fourmillement. Les parties denses, de leur côté, présentent des dégradés subtils et précis.
Le matériel source employé pour le transfert était dans un état des plus appréciable, beaucoup mieux du moins que ce que la plupart des série télévisées nous proposent. Les anomalies sont mineures et sporadiques. La partie numérique est sans faille et ne trahie aucun défaut de compression.
Son
Seul un mixage anglais Dolby 2.0 Stéréo nous est une fois de plus offert. Aucun re-mixage ni de doublage français nest offert, ce qui est plutôt dommage, surtout en ce qui concerne un re-mixage. La Warner se décidera-t-elle a rectifier le tir éventuellement ? ER est certes lune de ses séries les plus populaire, et Dieu sait quun re-mixage serait un atout pour cette série qui le mérite vraiment. Des sous-titres français, anglais, et espagnols sont disponibles.
Si lon regrette labsence dun mixage multi-canal, il faut bien admettre que la qualité de cette bande-son est franchement impressionnante considérant les limites de la stéréophonie. Le montage et le mixage sonore démontrent une grande maîtrise. La dynamique est tout au plus correcte, mais le mixage démontre une présence et une profondeur de tout premier ordre. Le champ-sonore se déploie évidemment depuis les enceintes avants uniquement, mais il a le mérite de tirer le maximum de celles-ci. Grâce à un positionnement précis et une intégration minutieuse des éléments sonores, la spatialité savère crédible et vigoureuse. Les transitions stéréophoniques sont fluides et tout à fait réussies. La trame-sonore ne manque pas de profondeur et la subtilité ainsi que la précision de son intégration sont toutes à son honneur. Les basses sont un peu trop molles à notre goût et auraient sans aucun doute gagné à être plus mordantes. Il sagit de la principale lacune de ce mixage. Les dialogues sont toujours naturels et intelligibles, une qualité essentielle considérant la complexité du jargon médical.
Suppléments/menus
Conclusion
Les saisons se suivent et se ressemblent Ce coffret réunissant les épisodes de la quatrième saison de ER est très similaire aux trois précédents. Il ny a aucune surprise, ni aucune déception, si ce nest labsence encore une fois dun re-mixage multi-canal. Le mixage est toujours aussi satisfaisant, et les suppléments sont plutôt variés et même très intéressants, en particulier les documentaires traitant de lépisode tourné en direct. Si vous détenez déjà les trois premières saison de la série, pourquoi vous arrêter maintenant ? Après tout, cette quatrième saison a beaucoup de bons moments à offrir
Qualité vidéo:
4,0/5
Qualité audio:
3,0/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,5/5
Note finale:
3,6/5
Auteur: Yannick Savard
Date de publication: 2006-03-15
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur ACL 16:9 Sharp Aquos LC37DB5U, Lecteur DVD OPPO OPDV971H (Sortie DVI à HDMI avec conversion HD à 720p), Récepteur Sony STR- K75OP, enceintes Bose, câbles Monster Cable
Date de publication: 2006-03-15
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur ACL 16:9 Sharp Aquos LC37DB5U, Lecteur DVD OPPO OPDV971H (Sortie DVI à HDMI avec conversion HD à 720p), Récepteur Sony STR- K75OP, enceintes Bose, câbles Monster Cable